Acétates 9 DRT 2401 Droit des affaires 1 Vendredi 19 novembre 2010 (13h – 16h) B – 4280 Vincent Gautrais.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
L’entreprise et les lois
Advertisements

pouvoir de décision dans
CONDUIRE une REUNION.
Acétates 8 DRT 2401 Droit des affaires 1 Mardi 01 novembre 2011 (13h – 16h) B – 3215 Vincent Gautrais.
Acétates 3 DRT 2401 Droit des affaires 1 Mardi 06 septembre 2011 (13h – 16h) B – 3215 Vincent Gautrais.
D O C U M E N T A T I O N P A T R I M O N I A L E Service Public Fédéral FINANCES Fédération des Géomètres Francophones FIG – Marrakech 17 mai 2011 cadastrebelge.
Cliquez et modifiez le titre Chapitre 3 Vision «marketing» de lentreprise Lentreprise Chapitre 11 Vision «structures» de lentreprise.
Test statistique : principe
Thème 2 : Comment est exercé le pouvoir de décision dans lentreprise ? Sous thème 2.1 : Lexercice du pouvoir de décision lié à la forme juridique de lentreprise.
Les sociétés de personnes
- Qu'est ce qui te différencie d'autrui* ? (autrui = l'autre)
Droit à l'image.
LE DOCUMENT UNIQUE DE DELEGATION
Séance dinformation Régime de retraite des employés et employées de lUniversité Laval Présenté par Jean-François Laverdière, conseiller BUREAU de la RETRAITE.
Centre for Public Legal Education Alberta Les droits des minorités de langues officielles Introduction.
Congrès annuel de lAIISQ La mort assistée et notre pratique professionnelle Québec, le 23 octobre 2010 Michèle Marchand, M.D., Ph.D. Secrétaire du groupe.
Chapitre 3 : Les formes de commerce
JACK JEDWAB ASSOCIATION DÉTUDES CANADIENNES MAI 2013 LE DÉCLIN DU FRANÇAIS OU DE LANGLAIS AU QUÉBEC? OPINIONS DU RDC (RESTE DU CANADA)
1 Théorie des Graphes Cycle Eulérien. 2 Rappels de définitions On dit qu'une chaîne est un chemin passant par toutes les arêtes du graphe. On dit qu'un.
Processus de scission-fusion des régimes de retraite Cols blancs de la Ville de Longueuil SCFP – Section locale juin 2007.
LOI VALLS (n° ) Dispositions spécifiques sur lintercommunalité
Droit Civil.
LE DROIT À LA FORMATION JOURNÉES D'ACCUEIL DES 25, 28, 29 ET 30 AVRIL 2014.
La fourniture délectricité et de gaz en Région de Bruxelles-Capitale par les fournisseurs commerciaux. Page 1 Cabinet de la Ministre de l'Energie 30 janvier.
Versus 1. DÉSIGNATIONIDENTIFICATIONbâtissebâtimentédificeimmeuble « building » DÉNOMINATIONnom « établissement » ÉCOLECENTRE 2.
GRAM 1 CE2 Je sais transformer une phrase affirmative en phrase négative.
Association loi 1901 Régime juridique.
Le drapeau canadien comme symbole de fierté nationale : une question de valeurs partagées Jack Jedwab Association détudes canadiennes 28 novembre 2012.
Objectif de la communication
Chapitre 2 Les vecteurs 2.0 Introduction
1.2 COMPOSANTES DES VECTEURS
Centre for Public Legal Education Alberta Droits judiciaires Les droits des minorités de langues officielles.
Systèmes d’équations du premier degré à deux variables
Partie 1: Ondes et Particules.
DÉFINITION DÉFINITION Aucune définition dans la Loi
Représentation des systèmes dynamiques dans l’espace d’état
1.1 LES VECTEURS GÉOMÉTRIQUES
3 () CHAPITRE Les créances Le crédit est un excellent moyen daugmenter son chiffre daffaires, et il est très difficile pour une entreprise de léviter complètement.
1-5 Les différentes entreprises
LE CHOIX DU CONSOMMATEUR ET LA DEMANDE
CYCLE COMPTABLE 1. DÉBIT = CRÉDIT 2. REGISTRES COMPTABLES
C'est pour bientôt.....
Veuillez trouver ci-joint
Introduction à l’algèbre
Inéquations du premier degré à une inconnue
Questions des 4 carrés Prêts ? B A Regardez bien ce diagramme
Qu’est-ce que le DROIT? Un système…de règles ou de normes
LA VÉRIFICATION DES ANTÉCÉDENTS JUDICIAIRES
Le combat intérieur Romains
Traitement de différentes préoccupations Le 28 octobre et 4 novembre 2010.
CALENDRIER-PLAYBOY 2020.
LE PLAN DE DIEU POUR MA VIE (III)
« En mars 1944 sous le titre Les Jours heureux,
Les sociétés en nom collectif et en commandite: au-delà des controverses doctrinales, un rappel nécessaire du droit applicable par Me Charlaine Bouchard.
© ERPI – L’entrep rise en action, 2e édition. Reprodu ction autorisé e. LES DROITS ESSENTIELS À L’EXISTENCE DE L’ENTREPRISE Le Code civil du Québec reconnaît.
INTRODUCTION Présentez-vous, puis présentez le scénario ainsi que tous les outils éventuels utilisés. DÉFINITION DES RÈGLES DE DISCUSSION Exposez les règles.
LES FORMES JURIDIQUES D’ENTREPRISES
LE FONCTIONNEMENT DE L’ASSOCIATION ET DE SES DIFFERENTES INSTANCES.
La personnalité juridique
LES FORMES D’ENTREPRISES )
PLAN – COURS 3  Fonctionnement de la société  Régime interne  Régime externe  Fin de la société  Perte de la qualité d’associé  Dissolution de la.
Droit de l’entreprise DRT-1907
DROIT – 1ERE STMG révisons.
Notions à construire: - Le droit et les fonctions du droit -La règle de droit -Les sources du droit Le droit vise à organiser la société au nom de certaines.
Pioche les cartes, réponds aux questions Et gagne des points !!!!
L’adoption internationale Exposé général des règles applicables à l’adoption internationale.
Transcription de la présentation:

Acétates 9 DRT 2401 Droit des affaires 1 Vendredi 19 novembre 2010 (13h – 16h) B – 4280 Vincent Gautrais

2 P2-C2-S3 personnalité morale S1 Ent. indi. S2 Société S4 Autres S5 comparaison Arrêt allard « 27. Des considérations qui précèdent, il faut retenir qu'il est difficile daborder la question du patrimoine de la société sans aborder celle de sa personnalité. Elles s'interpénètrent. C'est pourquoi notre analyse, pour répondre à la première considérera corrélativement la seconde. »

3 P2-C2-S3 personnalité morale S1 Ent. indi. S2 Société S4 Autres S5 comparaison Patrimoine Personnalité juridique

4 P2-C2-S3-1 PM / patrimoine S1 Ent. indi. S2 Société S4 Autres S5 comparaison Patrimoine = clé de voute des relations daffaires 1) entreprise individuelle = confusion 2)SPA = séparation 3)fiducie = séparation 4) société de personne = ????? Le patrimoine de la SENC est-il autonome?

5 P2-C2-S3-1 PM / patrimoine S1 Ent. indi. S2 Société S4 Autres S5 comparaison Position classique (personnaliste) => personne = patrimoine Théorie de la fiction => dépend de la loi «37. Cette façon de voir se voulait fidèle à ce que lon appelle la théorie de la fiction, suivant laquelle la personnalité juridique ne peut être octroyée que par le législateur. … » Théorie de la réalité «38. La théorie de la réalité, développée par Gény, pouvait, elle aussi, entraîner la reconnaissance de la personnalité juridique de certains organismes ou groupements. Pour en bénéficier, ceux-ci devaient présenter deux caractéristiques essentielles : (1) organisation dune volonté collective (2) intérêts collectif et permanent. » Antaki / Bouchard, par. 437 Antaki / Bouchard, par. 438

6 P2-C2-S3-1 PM / patrimoine S1 Ent. indi. S2 Société S4 Autres S5 comparaison Position moderne = Patrimoine daffectation « une nouvelle conception du patrimoine, plus moderne, moins dépendante de la personnalité juridique car reconnaissant expressément les notions de division et daffectation de patrimoine » (Louise Hélène Richard) (souhaitable selon elle pour des raisons de commodité) 2 CCQ. « Toute personne est titulaire dun patrimoine. (THÉORIE CLASSIQUE) Celui-ci peut faire lobjet dune division ou dune affectation, mais dans la seule mesure prévue par la loi.» (THÉORIE MODERNE) Fondation Fiducie

7 P2-C2-S3-2A PM (Allard) S1 Ent. indi. S2 Société S4 Autres S5 comparaison 19 septembre 1986convention de société entre 4 associés (Immeuble Jardins de lOrmière) (Sam Wong + André Morisset + Perry Wong + Adrien Hebert) 20 mai 1987 société achète un terrain de lun des associés (Sam Wong) 18 novembre 1987Sam Wong et André Morisset vendent « parts sociales » à Compagnie Allard 27 novembre 1987 déclaration de modification enregistrée 30 novembre 1987 par acte notarié, Sam Wong et André Morisset vendent à Compagnie Allard la moitié indivise sur ledit terrain. Le contrat précise clairement que cest pour donner suite à la vente du 18 novembre 1987 Ville de Québec conteste la valeur de limmeuble ( plutôt que )

8 IMMEUBLE S. WONG INC IMMEUBLE ALLARD INC Contrat 1 Contrat 2 SOCIÉTÉ I.J.O.

9 P2-C2-S3-2A PM (Allard) S1 Ent. indi. S2 Société S4 Autres S5 comparaison Première instance (CQ) [21] La vente des parts sociales, avec l'accord de tous les associés, anciens et nouveaux, n'aurait entraîné aucun transfert de propriété de l'immeuble. L'acte notarié de cession de ce dernier, intervenu pour donner effet à la vente de parts sociales, ne pouvait non plus entraîner un transfert de propriété de cet immeuble puisque, contrairement à ce qui y est déclaré, les associés cédants ne possédaient pas la moitié indivise de l'immeuble visé, propriété de la société. [22] Le premier juge conclut donc que cet acte de cession constitue un acte simulé dont le seul objet aurait été de régulariser les inscriptions au Bureau d'enregistrement quant à l'identité des associés de la société propriétaire de l'immeuble.

10 P2-C2-S3-2A PM (Allard) S1 Ent. indi. S2 Société S4 Autres S5 comparaison Question selon la CA « [23] la société civile ou commerciale, autre que la société par actions, possède-t-elle une personnalité juridique propre, distincte de celle des associés, et, dans l'affirmative, peut-elle être propriétaire, par opposition à simple possesseur, d'un patrimoine propre et distinct de celui des associés? » SITUATION 1 - Si OUI: PAS DE TRANSFERT – PAS DE DROITS À PAYER SITUATION 2 - Si NON:TRANSFERT – DROITS À PAYER

11 P2-C2-S3-2A PM (Allard) S1 Ent. indi. S2 Société S4 Autres S5 comparaison Alternative vue par la CA SITUATION 1 : SOIT les 2 associés vendent leurs parts sociales à la Compagnie Allard, ET QUE limmeuble est dans le patrimoine de la société, ALORS Allard acquiert ainsi des droits en tant quassociés aux bénéfices de limmeuble. DANS CE CAS : pas de transfert, pas de droits de mutation à payer. SITUATION 2 (SOLUTION GAGNANTE) : SOIT 2 associés vendent leurs parts indivises dans limmeuble à la Compagnie Allard, ET QUE la société na pas de patrimoine ; ALORS transfert leur portion de droit de propriété. DANS CE CAS : transfert, droits de mutation à payer.

12 P2-C2-S3-2A PM (Allard) S1 Ent. indi. S2 Société S4 Autres S5 comparaison Réponse de la CA [28] « je suis d'avis que la société civile ne constitue pas une personne juridique distincte de ses membres, et que, même si la société peut paraître posséder certains des attributs de la personnalité juridique, elle ne jouit pas de la propriété d'un patrimoine distinct de celui de ses associés. »

13 P2-C2-S3-2A PM (Allard) S1 Ent. indi. S2 Société S4 Autres S5 comparaison Argumentaire de la CA Analyse historique très approfondie (par. 30 à 39) Référence au droit romain (societas versus universitas) Depuis toujours, présentation des 2 théories (fiction + réalité) Attention au lien avec le droit français Droit québécois et théorie de la fiction (par. 40 à 64) Vision majoritaire pour la PJ de la SENC (même si majorité pas sûr quant aux récentes décisions) (acétates 14 à 18) Mais … 3 arguments de base Droit québécois et théorie de la réalité (par. 65 à 69) (acétate 19)

14 P2-C2-S3-2A PM (Allard) S1 Ent. indi. S2 Société S4 Autres S5 comparaison Fiction – Point 1: CCBC CCBC Les biens de la société doivent être employés au paiement des créanciers de la société de préférence aux créanciers particuliers de chaque associé; et si ces biens se trouvent insuffisants pour cet objet, les biens particuliers de chacun des associés sont aussi affectés au paiement des dettes de la société, mais seulement après le paiement des créanciers particuliers de tels associés séparément. CA => lexpression « biens de la société » représente un terme générique plutôt quune expression avec des conséquences autres.

15 P2-C2-S3-2A PM (Allard) S1 Ent. indi. S2 Société S4 Autres S5 comparaison Fiction – Point 2: jurisprudence Critique de la trilogie Somec Lambert – Lalumière – Menuiserie Denla CA => obiter (par. 44) CA => attention à calquer le droit français (par. 39) CA => beaucoup de situation où la question est incidente (peu danalyse et beaucoup décho)

16 P2-C2-S3-2A PM (Allard) S1 Ent. indi. S2 Société S4 Autres S5 comparaison Fiction – Point 3: autres articles du CCBC Sous langle de la théorie de la fiction, la volonté du législateur dattribuer personnalité juridique doit être manifeste et non seulement indirecte. CA => 1 – Art. 18 et 352 CcBC : disposent quil existe deux seuls types de personnes dans le Code. Personne physique et corporation. « 18. il existe deux seuls types de personnes dans le Code. Personne physique et corporation » Larticle 352 (cité par. 53 du recueil) dit ceci : « 352. Toute corporation légalement constituée forme une personne fictive ou morale dont l'existence et la successibilité sont perpétuelles, ou quelquefois pour un temps défini seulement, et qui est capable de certains droits et sujette à certaines obligations. »

17 P2-C2-S3-2A PM (Allard) S1 Ent. indi. S2 Société S4 Autres S5 comparaison Fiction – Point 3: autres articles du CCBC Sous langle de la théorie de la fiction, la volonté du législateur dattribuer personnalité juridique doit être manifeste et non seulement indirecte. CA => 2 – Art. 399 : propriété des biens. Larticle ne reconnaît pas la possibilité pour la société dêtre propriétaire de biens Les biens appartiennent ou à l'état, ou aux municipalités et autres corporations, ou enfin aux particuliers. Équivalent de 2188 CCQ

18 P2-C2-S3-2A PM (Allard) S1 Ent. indi. S2 Société S4 Autres S5 comparaison Fiction – Résumé Syllogisme utilisé très simple 1)Société nest pas un sujet de droit 2)CCBC demande que tout droit est un sujet 3)Comme société pas sujet, alors pas de PJ et pas de patrimoine Antaki / Bouchard, par. 447

19 P2-C2-S3-2A PM (Allard) S1 Ent. indi. S2 Société S4 Autres S5 comparaison Théorie de la réalité « [65] La théorie de la réalité, je l'ai mentionné lors de l'analyse historique du droit des sociétés, ne peut-être invoquée afin de personnaliser la société. Ceci ne veut pas dire, cependant, qu'il y aurait absence d'unité cette dernière. Force est de reconnaître que les actes posés par la société diffèrent de ceux des associés, exécutés pour leur compte personnel. On peut donc parler, dans un sens descriptif, des activités d'une société. Les effets juridiques de telles activités, cependant, n'affecteront que les associés. » NON = Les individus ne poursuivent pas un intérêt, un but collectif, indépendant de leurs intérêts personnels. (voir par. 38 p. 301 du recueil)

20 P2-C2-S3-2A PM (Allard) S1 Ent. indi. S2 Société S4 Autres S5 comparaison « [93] Je conclus donc de tout ce qui précède que l'immeuble ayant fait l'objet de la cession de Sam Wong et André Morisset à l'intimée demeurait la propriété des associés, que la vente des «parts sociales» détenues par Wong et Morisset ne signifiait pas autre chose que la vente de leur part indivise dans la propriété des actifs, et qu'il y a donc eu un transfert réel de la moitié indivise de l'immeuble social, assujetti au paiement du droit de mutation prévu par les dispositions de la Loi autorisant les municipalités à percevoir un droit sur les mutations immobilières. »

21 P2-C2-S3-2A PM (Allard) S1 Ent. indi. S2 Société S4 Autres S5 comparaison Bogue ???? Antaki / Bouchard: société est différent dindivision «La mise en commun de biens, quimplique le contrat de société, transforme le droit individuel de lassocié, quil soit en propriété ou en jouissance, en droit personnel. Ce droit personnel, la part sociale, donne à lassocié un droit tant dans les bénéfices que dans lactif de la société. Voilà la position adoptée par la Cour dappel dès 1896 (…).» (Damien c. Société de prêts et placements du Québec, (1896) 4 R. de J. 32 (BR) 42) Antaki / Bouchard, par. 449

22 P2-C2-S3-2A PM (Allard) S1 Ent. indi. S2 Société S4 Autres S5 comparaison Dissidence du J. Biron Jurisprudence et doctrine majoritaire dans 399, « particuliers » inclus sociétés commerciales Différentes expressions liées aux « biens de la société » Mais accord sur le fond avec le juge Brossard quant au fait que droit de mutation doivent être payés

23 P2-C2-S3-2B PM (CCQ) S1 Ent. indi. S2 Société S4 Autres S5 comparaison « 299. Les personnes morales sont constituées suivant les formes juridiques prévues par la loi, et parfois directement par la loi. Elles existent à compter de l'entrée en vigueur de la loi ou au temps que celle-ci prévoit, si elles sont de droit public, ou si elles sont constituées directement par la loi ou par l'effet de celle-ci; autrement, elles existent au temps prévu par les lois qui leur sont applicables. » « La société est en nom collectif, en commandite ou en participation. Elle peut être aussi par actions; dans ce cas, elle est une personne morale. »

24 P2-C2-S3-2B PM (CCQ) S1 Ent. indi. S2 Société S4 Autres S5 comparaison Commentaires du Ministre Avant « En plus du rappel de l'existence des sociétés par actions régies par les règles propres aux personnes morales, ne sont donc plus reconnues que trois espèces de sociétés: la société en nom collectif, la société en commandite et la société en participation (...) Notons, enfin, que la loi n'accorde pas la personnalité morale aux sociétés et à l'association réglées par ce chapitre. » Avant « Enfin, si on a pu, à une certaine époque, concevoir l'existence de sociétés par actions purement contractuelles, tel n'est cependant plus le cas, puisque les sociétés par actions sont toutes, aujourd'hui, des personnes morales. Le nouveau code reconnaît ce fait et, s'il maintient cette forme de groupement parmi les sociétés reconnues dans le présent chapitre, ce n'est que pour renvoyer aux règles applicables aux personnes morales édictées au livre Des personnes, entre autres. On remarquera que le code n'accorde pas autrement la question de la personnalité juridique des sociétés autres que la société par actions. »

25 P2-C2-S3-2B PM (CCQ) S1 Ent. indi. S2 Société S4 Autres S5 comparaison Lévesque 399 CCQ [20] « Nulle part au Code civil du Québec le législateur ne confère la personnalité morale aux sociétés en nom collectif. » 2188 CCQ [23] « L'on note par ailleurs que la société par actions, bien que mentionnée à l'article 2188 C.c.Q. tout comme la société en nom collectif, en commandite ou en participation, se distingue de ces dernières en ce qu'elle n'est pas autrement couverte par le Chapitre Dixième » 334 CCQ 1039 CCQ Antaki / Bouchard, par. 458

26 P2-C2-S3-2B PM (CCQ) S1 Ent. indi. S2 Société S4 Autres S5 comparaison Vausko [19] « Or, regardons dans ce contexte l'ensemble des nombreux attributs qui sont conférés à la société en nom collectif. Elle a un nom (2189 C.c.Q.). Elle a un patrimoine distinct de celui de ses associés (2198, 2199, 2206 et 2201 C.c.Q.). Elle peut ester en justice sous son nom (2225 C.c.Q.). Son existence autonome n'est pas compromise par le départ, le décès, la faillite ou l'interdiction de ses membres (2226 et 2230 C.c.Q.). Elle peut acheter ou racheter les parts de ses membres (2210 C.c.Q.). Enfin, elle est liquidée suivant les mêmes règles que les personnes morales (2235 C.c.Q.). En bref, même si la société en nom collectif ne possède pas tous les attributs d'une personne morale, elle en possède les principaux. » Antaki / Bouchard, par. 459

27 P2-C2-S3-2B PM (CCQ) S1 Ent. indi. S2 Société S4 Autres S5 comparaison Caisse populaire Laurier c Québec (1999) « Également, il semble clair que, nétant pas une personne morale et une personne distincte de ses associés, la société ne peut avoir ni détenir un bien en tant que propriétaire. »

28 P2-C2-S3-2B PM (CCQ) S1 Ent. indi. S2 Société S4 Autres S5 comparaison Du nouveau… 1)Société nest pas une PM mais peut être propriétaire de biens Ville de Laval c. Polyclinique Fabreville s.e.c. (2007 QCCA 426 ) (voir Antaki / Bouchard page 461)Ville de Laval c. Polyclinique Fabreville s.e.c [24] Une société en commandite, comme toute autre société, a un patrimoine propre qui, tant qu'il est suffisant, est distinct de celui des personnes dont elle est constituée; elle jouit alors d'une entité propre, sans pour autant être une personne morale au sens de la Loi. Roy c. Boivin Carrier, s.e.n.c. (Boivin O'Neil, s.e.n.c.), 2006 QCCS 2663 (voir Antaki / Bouchard page 510)Roy c. Boivin Carrier, s.e.n.c. (Boivin O'Neil, s.e.n.c.), Québec inc. c. Montréal (Ville de), 2006 QCCQ 513 (voir Antaki / Bouchard page 456) Québec inc. c. Montréal (Ville de), 2) Vers la reconnaissance dune propriété collective 3) Vers une reconnaissance dun patrimoine daffectation non autonome ?????? Voir le schéma dans Antaki / Bouchard page 517.