La santé mentale
COMPORTEMENT ANORMAL Ensemble d’émotions, de pensées et d’actions considéré comme pathologique pour une ou plusieurs de ces raisons : faible fréquence statistique, désarroi personnel, distorsion de la pensée, incapacité ou dysfonctionnement, ou déviation par rapport aux normes sociales.
NORME STATISTIQUE Norme établissant qu’un comportement est anormal lorsqu’il s’écarte du comportement de la moyenne des gens dans une culture donnée.
NORME DU MALAISE SUBJECTIF Norme établissant qu’un comportement est anormal lorsque l’individu est insatisfait de son propre fonctionnement psychologique.
NORME DU MALAISE SUBJECTIF S’applique lorsque la personne vit un DÉSARROI PERSONNEL
NORME DE LA DISTORSION DE LA PENSÉE Norme établissant qu’un comportement est anormal lorsqu’il empêche un individu d’interpréter la réalité avec justesse.
IDÉES DÉLIRANTES Il s'agit de convictions erronées constantes, non transitoires, qui ne sont pas partagées par d'autres et que le patient continue à considérer comme réelles même en présence de preuves démontrant le contraire.
TYPES DE DÉLIRES Délire de persécution : Le patient peut être convaincu qu'il est poursuivi Délire mystique : il est convaincu d’être Dieu. Idées de référence : qu'il est le centre des événements qui se déroulent autour de lui.
En résumé Le délire consiste en une modification du raisonnement qui amène à une conviction fausse. Par exemple, l’individu peut être convaincu qu’il est persécuté, en danger, qu’on veut le tuer, ou qu’il est responsable des malheurs dans le monde.
NORME DU COMPORTEMENT INADAPTÉ Norme établissant qu’un comportement est anormal lorsqu’il empêche un individu d’avoir un fonctionnement satisfaisant dans sa propre vie et au sein de la société. Être un danger pour soi-même
DÉVIATION PAR RAPPORT AUX NORMES SOCIALES Norme établissant qu’un comportement est anormal lorsqu’il va à l’encontre des normes sociales ou représente un danger pour les autres.
Critères définissant la « normalité » Perception juste de la réalité Capacité d’affronter la réalité Connaissance de soi Exercer un contrôle volontaire sur sa conduite
Critères définissant la « normalité » Capacité de relations affectives satisfaisantes Avoir une bonne estime de soi Avoir le sentiment d’être accepté par les autres La productivité
LA DÉPRESSION SYMPTÔMES
DÉPRESSION - SYMPTÔMES Humeur dépressive présente pratiquement toute la journée, presque tous les jours, (ex : se sent triste ou vide, pleure). N.B.: Éventuellement irritabilité chez l'enfant et l'adolescent.
DÉPRESSION - SYMPTÔMES Diminution marquée de l'intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités. (signalée par le sujet ou observée par les autres – activités habituellement très appréciées).
DÉPRESSION - SYMPTÔMES Perte ou gain de poids significatif en l'absence de régime ou diminution ou augmentation de l'appétit. Insomnie ou hypersomnie presque tous les jours. Agitation ou ralentissement psychomoteur.
DÉPRESSION - SYMPTÔMES Fatigue ou perte d'énergie presque tous les jours. Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée. Diminution de l'aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision.
DÉPRESSION - SYMPTÔMES Pensées de mort récurrentes (pas seulement une peur de mourir), idées suicidaires récurrentes sans plan précis ou tentative de suicide ou plan précis pour se suicider.
Autres conditions Les symptômes induisent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d'autres domaines importants.
Autres conditions Les symptômes persistent pendant plus de deux mois ou s'accompagnent d'une altération marquée du fonctionnement
FAITS Environ 50 % des gens ayant vécu un épisode dépressif, vont présenter un deuxième épisode. Les sujets ayant présenté deux épisodes ont un risque de 70% d'en présenter un troisième. Ceux ayant eu trois épisodes, un risque de 90 % d'en présenter un quatrième.
FAITS Enfin, jusqu'à 15 % des sujets présentant un trouble dépressif majeur sévère se suicident.
SCHIZOPHRÉNIE
Les symptômes "positifs" ont la particularité d'être - généralement évidents - très variables en intensité - inconstants : peuvent tour à tour apparaître puis disparaître.
Présence d’idées délirantes
HALLUCINATIONS Ce sont des perceptions sensorielles qui ont leur source dans le cerveau de la personne plutôt qu'à l'extérieur. Le plus souvent, le schizophrène entend des voix qui le tourmentent, le font souffrir. Elles peuvent l’accuser, lui donner des ordres, le contrôler, le menacer… (www.schizophrenie.qc.ca)
HALLUCINATIONS Pour le patient, les voix sont réelles et il peut donc agir en conséquence, parfois d'une façon incompréhensible aux autres personnes. Les hallucinations visuelles sont beaucoup moins fréquentes que les hallucinations auditives.
TROUBLES DE LA PENSÉE FORMELLE Les personnes souffrant de schizophrénie peuvent être incapables de penser ou de communiquer de manière logique. Leur pensée et leur discours deviennent désorganisés et difficiles à suivre. La perturbation de la logique de la pensée se manifeste par un langage incompréhensible, avec des associations d’idées décousues.
AFFECTS INADAPTÉS Réactions affectives imprévisibles, paradoxales (généralement des éclats de rire immotivés, des variations brusques de l'humeur...)
SYMPTÔMES PSYCHO-MOTEURS Mimiques – gestes répétitifs.
Ils ont la particularité d'être : SYMPTÔMES NÉGATIFS Ils ont la particularité d'être : permanents constants plus ou moins marqués mais varient peu une fois installés difficiles à distinguer et à évaluer avec certitude lors des phases où les symptômes positifs dominent.
Troubles de l'attention et de la concentration Attachement excessif aux détails, distractibilité, difficultés d'apprentissage, etc.
Troubles de l'abstraction, du langage et du jugement Manie difficilement les notions abstraites, néologismes, illogismes, faiblesse du jugement, etc.
Troubles de l'affectivité Désintérêt, défaut d'empathie, retrait affectif, etc.
Troubles de l'initiative et de la réalisation pratique Apathie, indécision, etc.
Difficultés au plan des relations sociales Difficultés dans le maniement des relations et de la communication sociales.
Pauvreté de la pensée Les patients peuvent devenir très peu portés à s'exprimer spontanément et peuvent présenter un ralentissement général de la pensée, voir même une absence d'idée.
Parfois, négligence au plan de l’hygiène personnelle.
FAITS • La maladie se manifeste habituellement chez des jeunes de 15 à 25 ans. • 10 % des schizophrènes se suicident. • Les coûts directs et indirects de cette maladie au Canada est estimé à $4 milliards annuellement. (www.schizophrenia.ca)