Spectrophotométrie.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Chapitre 4 Pigments et colorants.
Advertisements

Les spectres de la lumière
LES SPECTRES DE LUMIERE
Messages de la lumière 1. Le prisme : un système dispersif
Une nouvelle technique d'analyse : La spectrophotométrie
LES SPECTRES DE LUMIERE
Sources de lumière colorée
Thème : Les ondes au service de la santé
Les solutions colorées
I/ Observations expérimentales :
Dispersion et réfraction de la lumière
16 Apprendre à rédiger Voici l’énoncé d’un exercice et un guide (en orange) ; ce guide vous aide : pour rédiger la solution détaillée ; pour retrouver.
II. Dispersion de la lumière par un prisme
CHM 1978 – Chimie Analytique Automne 2001
Univers 4 Les spectres lumineux.
Chapitre 3. Les étoiles  .
CHAP. 4 - Les spectres d’émission et d’absorption
LES SPECTRES LUMINEUX.
Rappels Lorsqu’on veut analyser la lumière provenant d’une source, il faut utiliser un objet capable de décomposer cette lumière ( prisme (dispersif) ou.
Contrôle de la qualité par dosage
Spectrophotométrie Les solutions colorées ont la propriété d’absorber un domaine de longueur d’onde du spectre visible.
Une nouvelle technique d'analyse : La spectrophotométrie
LES DIFFERENTS TYPES DE SPECTRES LUMINEUX
Définir un signal périodique
Principe d’un spectrophotomètre
LES SPECTRES DE LUMIERE
Spectre d'émission et d'absorption: les messages de la lumière.
LES SPECTRES DE LUMIERE
Couleur rappels Lumière blanche Lumière transmise
CORRECTION TP PERMANGANATE
Dosage par étalonnage.
Spectrophotométrie.
Chapitre 3. Les dosages par étalonnage
Université SAAD DAHLAB Faculté des sciences Département de physique
Introduction au Projet 1 Eclairage extérieur Mélik Khiari
Messages de la lumière 1. Le prisme : un système dispersif
Chapitre 6. Analyse spectrale
La lumière visible Comment l’exploiter ?
Activité d’introduction au chapitre
OBSERVER : Ondes et matières Chapitre 4(2) : Analyse spectrale
Ch 4 Analyse spectrale 1. Quelques familles chimiques et leurs groupes caractéristiques 2. Spectre UV-visible 3. Spectre infrarouge (IR) 4. Résonance magnétique.
Chapitre IV Analyse Spectrale.
Vision des couleurs et spectrophotométrie
Spectres lumineux I. Les spectres d'émission 1. Définition
La lumière visible Comment l’exploiter ?
T.P.3 La couleur d’une étoile
L’œil humain n'est capable de percevoir que les radiations lumineuses dont la longueur d'onde est comprise entre 400 nm (violet) et 800 nm (rouge).
Chapitre 2: Messages de la lumière
Les messages de la lumière.
Chapitre 3 Sources de lumières colorées
Couleurs et images.
Rappel: Équilibre acide-base Spectrophotométrie
Spectrophotométrie.
Chapitre 8: Absorbance et concentration
OBSERVER COULEURS ET IMAGES.
Quels messages nous envoie la lumière venant des étoiles ?
Quelques généralités sur Les Ondes
I – Décomposition d’une lumière blanche
Suivi d’une transformation chimique lente par spectrophotométrie
Spectres UV-visible et infrarouge
Thème : L’Univers Domaine : Les étoiles
TP 6 : COMBIEN DE BONBONS SCHTROUPFS PEUT-ON MANGER PAR JOUR ?
Spectromètre UV-Visible
Contrôle de qualité par dosage
SPECTRES ATOMIQUES.
Chapitre 3 : La c ouleur des objets La vision des couleurs La restitution des couleurs.
LA SPECTROPHOTOMETRIE
Absorption d'une solution colorée
Spectres UV – visible et IR
Transcription de la présentation:

Spectrophotométrie

Rappels sur la lumière UV IR La lumière est l’ensemble des ondes électromagnétiques (radiations) visibles par l’œil humain. Une onde électromagnétique est caractérisée par sa longueur d’onde λ, exprimée en m. La lumière visible est l’ensemble des radiations dont la longueur d’onde est comprise entre 400 et 800 nm (4.10-7 et 8.10-7 m) : UV IR λ (nm) 750 400 200 1000 Une lumière est dite monochromatique lorsqu’elle est constituée d’une seule radiation lumineuse (donc d’une seule longueur d’onde). Une lumière est dite polychromatique lorsqu’elle est constituée de plusieurs radiations lumineuses (donc de plusieurs longueurs d’ondes).

1 – Absorbance d’une solution L’absorbance d’une solution est une grandeur qui caractérise la capacité d’une solution à absorber la lumière. On la note A et elle n’a pas d’unité. Lorsqu’on envoie une lumière monochromatique à travers une solution, l’absorbance est définie par : Avec I0 l’intensité lumineuse incidente et I l’intensité lumineuse transmise. Les appareils de mesures usuels mesurent des absorbances comprises entre 0 et 2.

2 – Spectres UV-visible La plupart des ions ou des molécules que l’on trouve en solution absorbent des plages de longueurs d’ondes comprises entre le proche UV et le proche IR : Par exemple les ions MnO que l’on trouve dans les solutions de permanganate de potassium absorbent toutes les longueurs d’onde entre 450 et 600 nm : Spectre de la lumière blanche Spectre de la lumière blanche après qu’elle ait traversé une solution de permanganate de potassium Mais chaque radiation n’est pas absorbée de la même façon par les ions permanganate. Pour avoir une idée plus précise, on peut tracer le spectre UV-visible de la solution.

Spectre UV-visible d’une solution de permanganate de potassium : Toutes les radiations situées entre 450 et 600 nm ne sont pas absorbées autant. Le maximum d’absorption se situe à 540 nm.

Autre exemple : Les ions Ni2+ absorbent les radiations de longueurs d’onde comprises entre 380 et 450 nm et entre 620 et 800 nm. Le spectre UV-visible d’une solution contenant des ions Ni2+ est :

Remarque : Si une espèce absorbe dans le domaine visible, alors cette espèce est colorée et sa couleur correspond à la couleur complémentaire de celle qui est absorbée au maximum. Couleur des ions permanganate Maximum d’absorption des ions permanganate

3 – De quels paramètres dépend A ? L’absorbance d’une solution dépend de la nature des espèces chimiques présentes dans la solution : Nous avons vu précédemment que les plages de longueurs d’onde absorbées par les ions permanganate ne sont pas les mêmes que celles absorbées par les ions nickel. L’absorbance d’une solution dépend de la longueur d’onde de la radiation qui traverse la solution : Nous avons vu précédemment sur les spectres UV-visible que l’absorbance d’une espèce chimique dépend de la longueur d’onde de la radiation qui traverse la solution contenant cette espèce.

L’absorbance d’une solution dépend du diamètre du récipient contenant la solution : La même solution dans deux récipients différents L 1 L 2 A est d’autant plus grande que le diamètre du récipient est grand

L’absorbance d’une solution dépend de la concentration de l’espèce qui absorbe dans la solution : Deux solutions contenant la même espèce absorbante mais de concentrations différentes, dans des récipients de même diamètre A est d’autant plus grande que la concentration de l’espèce absorbante est grande

4 – Loi de Beer-Lambert Avec : ε : coefficient d’absorption molaire, en L.cm-1.mol-1 (dépend de la nature de l’espèce absorbante et de la longueur d’onde de la radiation qui le traverse) L : diamètre de la cuve contenant la solution, en cm c : concentration molaire de l’espèce absorbante dans la solution étudiée, en mol.L-1

Pour une espèce et une longueur d’onde donnée, ε et l sont des constantes, donc l’absorbance est proportionnelle à la concentration de la solution : A C (mol.L-1) Le graphe A = f(C) est donc une droite qui passe par l’origine