Besoins spirituels du malade : quel accompagnement ? Quelques mots de bénévoles… Giens – 13 octobre 2006
« Est-ce que ce n’est pas quand il y a souffrance qu’on aborde le spirituel ? »
« Je n’ai rencontré personne qui ne se pose la question de l’au-delà »
« Qu’est-ce qui se passe ? A quoi ça sert ? Pourquoi moi ?... Est-ce que ce sont des interrogations spirituelles ? »
« Est-ce que cela est dans notre rôle ? Il y a les aumôniers, les pasteurs… Je me pose toujours la question : est-on à notre place ? »
« Ca ne rassure pas de croire ! On ne sait rien ».
« Quelle différence entre lire un poème et lire une prière ? »
« Si je récite un « je vous salue Marie », c’est une prière. Mais si je le lis, c’est juste la lecture d’un texte. »
suis-je réellement présente à cette personne ? Quand je récite une prière intérieure devant une personne dans le coma, suis-je réellement présente à cette personne ?
« Comment adapter la présence aux besoins, suivant l'état du malade et suivant mes possibilités ? »
« Comment faire en tant que bénévole pour être ouvert à tout, à n’importe quelle spiritualité, à n’importe quelle religion ? »
« Révéler ses convictions, est-ce créateur de distance ou est-ce créateur de lien ? »
« En soins palliatifs, la personne est souvent fragilisée : Faut-il la ménager ? Ou faut-il l’aider à exprimer sa souffrance ? »
« La spiritualité, n’est-ce pas juste donner du sens à sa souffrance » ?
« A l’approche de la mort, on observe souvent un re-questionnement du religieux. »
« Dieu n’est pas toujours nommé dans la question que pose le malade»
c’est aller vers le haut » « Le spirituel, c’est aller vers le haut »
les profondeurs de l’être » « Le spirituel est dans les profondeurs de l’être »
« Avec le questionnement spirituel, on est dans l’intime »
c’est plus vaste que religieux » « Spirituel, c’est plus vaste que religieux »
« La pire souffrance est la solitude et l'absence d'affection »
Besoins spirituels du malade : quel accompagnement ? Giens – 13 octobre 2006