L’effort logement dans le budget des ménages Frontignan, 13 novembre 2012
Le logement est le premier poste de dépense des ménages Source : Insee – Enquête Budget des familles 2
dans le budget des ménages Évolution du poids du logement dans le budget des ménages En % dans le budget des ménages Source : Insee – Enquête Budget des familles 3
Prix du logement, des loyers et des principales énergies, rapportés au revenu disponible brut 4
Un accès accru à la propriété 15% 20% 25% 30% 35% 40% 1985 1990 1995 2000 2005 2010 Accédants à la propriété Propriétaires non accédants Locataires du secteur privé Locataires du secteur social 5 Source : Insee, enquête SRCV 2010, calculs Insee et SOeS
Évolution des populations d’occupants (niveau de vie, type de ménage, âge) 6
Une amélioration des logements réelle mais mal perçue Espace disponible par personne dans le logement 7
Le calcul du taux d’effort Le taux d’effort est un ratio : Dépenses de logement Revenu Avec Dépenses de logement = Remboursement d’emprunts + Impôts + Charges + Loyers + Energie Son niveau dépend du prix d’achats des logements, du montant des loyers et charges, du coût de l’énergie et des taxes mais aussi du niveau de revenu Les aides au logement sont par ailleurs déduites de ces dépenses : il s’agit d’un taux d’effort « net ». 8
Les loyers et remboursements d’emprunt représentent 60% de la dépense « nette ». Source : Insee, enquête SRCV 2010, calculs Insee et SOeS 9
En 2010, un ménage sur deux consacre au moins 18,5 % de ses revenus pour se loger Source : Insee, enquête SRCV 2010, calculs Insee et SOeS
Répartition des ménages par taux d’effort Source : Insee, enquête SRCV 2010, calculs Insee et SOeS 11
Taux d’effort médian des ménages selon le statut d’occupation et le niveau de vie 12 Source : Insee, enquête SRCV 2010, calculs Insee et SOeS
Pour conclure Stabilité du taux d’effort en dépit d’une élévation du niveau de vie. Stabilité également pour les accédants en dépit de l’élévation forte du coût d’achat à partir de 1999. A l’inverse, le poids du logement croît pour les locataires, notamment dans le parc privé, à cause d’une dégradation relative de leur niveau de vie. Poids moins important dans le parc social que privé grâce à la modération des loyers et les aides au logement. Le taux d’effort est plus important parmi les ménages modestes et a tendance à augmenter. Interrogation sur l’accès au logement et à la propriété avec la crise et la hausse prévisible de l’énergie. 13