Séverine Mares Naomi Rameaux Marion Aglaor 2°12 L'intégration des Algériens en France après la guerre d'Algérie
Sommaire INTRODUCTION : Situation initiale - Fin de la guerre d'Algérie (1954-1962) 1. Les migrations algériennes de 1962 à 1975 A. L'accueil des harkis B. Des ouvriers algériens en France C. Une immigration familiale 2.La situation des immigrés A. Leur cadre de vie B. Intégration dans la société 3.De nos Jours... A. Une population en retrait B. Le racisme C. Les stéréotypes
Fin de la guerre d'Algérie, les résultats d'une lutte pour l'indépendance : En juillet 1962, l'Algérie devient indépendante grâce au cessé le feu du général De Gaulle, provoquant la colère des pieds noirs (Français d'Algérie) et des militaires. Des milliers de harkis (supplétifs algériens au service de la France) sont alors rapatriés en France, suivis rapidement par des travailleurs et leurs familles.
I. Les migrations algériennes de 1962 à 1975 : A. L'accueil des harkis : Les harkis seront recueillis dans des camps, ils seront plus de 85 000 malgré l'interdiction donnée aux militaires de les transférer en France.
B. Des ouvriers algériens en France: Des migrants algériens arrivent en France massivement à la recherche de travail, devant cette immigration massive le gouvernement Français décide de contrôler cette vague migratoire.
C. Une immigration familiale: Les ouvriers sont bientôt suivis par leurs familles, malheureusement à cause des contrôles sur l'immigration, certaines familles resteront séparés de leur père parti travailler en France. Mais à partir de 1974 et de la circulaire Dijoud, le regroupement familial permet de réunir les familles.
II. La situation des immigrés Banlieue parisienne A. Leur cadre de vie : La crise du logement qui touche alors la France (années 50/60) aggrave les conditions de vie des Algériens. Ainsi naissent les bidons villes faits de baraques montées à la va-vite sur des terrains vagues, ils perdureront jusqu'en 1970.
B. Leur intégration dans la société : Les postes de travail des algériens sont situés au plus bas de l'échelle socio-professionnelle et sont considérés comme très dangereux. Bon nombre d'entre eux sont hospitalisés soit pour des accidents du travail, soit pour des problèmes hygiéniques issus des bidonvilles, véritables foyers de maladies .
III. De nos jours... A. Une population en retrait ? Une partie de la population algérienne ne s'intègre pas, reste confinée dans les cités et applique le Coran de façon a restreindre les échanges sociaux. Mais cette population est une minorité qui réussie a marquer la population d'origine. Certains se sont européanisés en gardant leur religion et leurs traditions.
B. Le racisme : A la fin des années 70, les Algériens rentrent dans la catégorie des « étrangers » venant travailler en France. Mais en regardant la liste des agressions racistes ils subissent les séquelles d'un passé colonial. Dans les années 1980 et 1990, leurs enfants et petits enfants qui ont choisis de vivre en France seront aux avants postes du combat contre le racisme et pour l'égalité citoyenne.
C. Les stéréotypes : Les stéréotypes sur les Algériens et notamment les jeunes français d'origine algérienne sont nombreux : le rap, leur mode vestimentaire (par exemple les casquettes à l'envers ) et leur vocabulaire réduit. Tous ces stéréotypes contribuent à l'exclusion de cette population.
Conclusion : Les Algériens ils souffrent beaucoup des stéréotypes. Les efforts de nombreux immigrés et aujourd'hui de Français d'origine algérienne ne suffisent pas, la discrimination et le racisme seront toujours présents.
Les sources: _ Harkis. com _ « France terre d'immigration » de Émile Temime _ Paragraphe de conclusion fait grâce à la leçon « les européens dans le peuplement du monde » _ Un siècle d'immigration en France de 1945 à nos jours, du chantier à la citoyenneté » de David Assouline et Medhi Lallaoui _ « Le cahier de Leila de l'Algérie à Billancourt » Valentine Goby et Ronan Badel