DIRECTIVE SEVESO 2-3 Directive n° 96/82 du Conseil du 9 décembre 1996 concernant la maîtrise des dangers liés aux accidents majeurs impliquant des substances.

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Transcription de la présentation:

DIRECTIVE SEVESO 2-3 Directive n° 96/82 du Conseil du 9 décembre 1996 concernant la maîtrise des dangers liés aux accidents majeurs impliquant des substances dangereuses (JOCE n° L 10 du 14 janvier 1997) Texte modifié par : Directive n° 2003/105/CE du 16 décembre 2003 (JOCE n° L 345 du 31 décembre 2003)

DIRECTIVE SEVESO 2-3 Objet la prévention des accidents majeurs impliquant des substances dangereuses et la limitation de leurs conséquences pour l'homme et l'environnement, afin d'assurer de façon cohérente et efficace dans toute la Communauté des niveaux de protection élevés. Définitions établissement installation exploitant substances dangereuses accident majeur danger risque stockage

DIRECTIVE SEVESO 2-3 Sont exclus de l'application de la présente directive : a) les établissements, les installations ou les aires de stockage militaires ; b) les dangers liés aux rayonnements ionisants ; c) les transports de substances dangereuses et le stockage temporaire intermédiaire par route, rail, voies navigables intérieures et maritimes ou par air, y compris les activités de chargement et de déchargement et le transfert vers et à partir d'un autre mode de transport aux quais de chargement, aux quais ou aux gares ferroviaires de triage, à l'extérieur des établissements visés par la présente directive; d) le transport de substances dangereuses par pipelines, y compris les stations de pompage, à l'extérieur des établissements visés par la présente directive ;

DIRECTIVE SEVESO 2-3 2. La notification contient les renseignements suivants : a) le nom ou la raison sociale de l'exploitant, ainsi que l'adresse complète de l'établissement en cause ; b) le siège de l'exploitant, avec l'adresse complète ; c) le nom ou la fonction du responsable de l'établissement, s'il s'agit d'une personne autre que celle visée au point a) ; d) les informations permettant d'identifier les substances dangereuses ou la catégorie de substances en cause ; e) la quantité et la forme physique de la ou des substances dangereuses en cause ; f) I'activité exercée ou prévue dans l'installation ou sur l'aire de stockage ; g) I'environnement immédiat de l'établissement éléments susceptibles de causer un accident majeur ou d'aggraver ses conséquences

DIRECTIVE SEVESO 2-3 Effet domino 1. Les Etats membres veillent à ce que l'autorité compétente, détermine des établissements ou des groupes d'établissements où la probabilité et la possibilité ou les conséquences d'un accident majeur peuvent être accrues, en raison de la localisation et de la proximité de ces établissements et de leurs inventaires de substances dangereuses. 2. Les Etats membres doivent s'assurer que / a) les informations adéquates sont échangées, de façon appropriée, pour permettre à ces établissements de prendre en compte la nature et l'étendue du danger global accident majeur dans leurs politiques de présentation des accidents majeurs, leurs systèmes de gestion de la sécurité, leurs rapports de sécurité et leurs plans d'urgence internes (Directive n° 2003/105/CE du 16 décembre 2003, article 1er) " b) une coopération est prévue en matière d'information du public et de fourniture d'informations à l'autorité compétente pour la préparation des plans d'urgence externes.

DIRECTIVE SEVESO 2-3 Article 9 de la directive du 9 décembre 1996 Rapport de sécurité 1. Les Etats membres veillent à ce que l'exploitant soit tenu de présenter un rapport de sécurité aux fins suivantes : a) démontrer qu'une politique de prévention des accidents majeurs et un système de gestion de la sécurité pour son application sont mis en oeuvre b) démontrer que les dangers d'accidents majeurs ont été identifiés et que les mesures nécessaires pour les prévenir et pour limiter les conséquences de tels accidents pour l'homme et l'environnement ont été prises, c) démontrer que la conception, la construction, I'exploitation et l'entretien de toute installation, toute aire de stockage, tout équipement et toute infrastructure liés à son fonctionnement, ayant un rapport avec les dangers d'accidents majeurs au sein de l'établissement, présentent une sécurité et une fiabilité suffisantes, d) démontrer que des plans d'urgence internes ont été établis et fournir les éléments permettant l'élaboration du plan externe afin de prendre les mesures nécessaires en cas d'accidents majeurs, e) assurer une information suffisante des autorités compétentes pour leur permettre de décider de l'implantation de nouvelles activités ou d'aménagements autour d'établissements existants. (Directive n° 2003/105/CE du 16 décembre 2003, article 1er) " 2. Le rapport de sécurité contient au moins les données et informations énumérés à l'annexe II. Il indique le nom des organismes compétents ayant participé à l'établissement du rapport. Il contient, par ailleurs, l'inventaire à jour des substances dangereuses présentes dans l'établissement. " ;

DIRECTIVE SEVESO 2-3 Plans d'urgence (Directive n° 2003/105/CE du 16 décembre 2003, article 1er) 1. Les Etats membres veillent à ce que, pour tous les établissements soumis aux dispositions de l'article 9 : a) I'exploitant élabore un plan d'urgence interne pour ce qui est des mesures à prendre à l'intérieur de établissement : b) I'exploitant fournis aux autorités compétentes, pour leur permettre d'établir le plan d'urgence externe, les informations nécessaires dans les délais suivants : c) les autorités désignées à cet effet par l'Etat membre élaborer un plan d'urgence externe pour les mesures à prendre l'extérieur de l'établissement. 2. Les plans d'urgence doivent être établis en vue des objectifs suivants : contenir et maîtriser les incidents de façon à en minimiser les effets et à limiter les dommages causés à l'homme, à l'environnement et aux biens, mettre en œuvre les mesures nécessaires pour protéger l'homme et l'environnement contre les effets d'accidents majeurs, prévoir la remise en état et le nettoyage de l'environnement après un accident majeur, communiquer les informations nécessaires au public et aux services ou autorités concernés de la région.

DIRECTIVE SEVESO 2-3 Article 12 Maîtrise de l’urbanisation Article 13 Informations sur les mesures de sécurité Article 14 Informations après un accident majeur 1. Les Etats membres veillent à ce que, dès que possible après un accident majeur, I'exploitant soit tenu, a) d'informer l'autorité compétente; b) de lui communiquer, dès qu'il en a connaissance, les informations suivantes : les circonstances de l'accident, les substances dangereuses en cause, les données disponibles pour évaluer les effets de l'accident sur l'homme et l'environnement et les mesures d'urgence prises; c) de l'informer des mesures envisagées pour : pallier les effets à moyen et long termes de l'accident, éviter que l'accident ne se reproduise; d) de mettre à jour les informations fournies si une enquête plus approfondie révèle des éléments nouveaux modifiant ces informations ou les conclusions qui en ont été tirées.

DIRECTIVE SEVESO 2-3 Article 18 de la directive du 9 décembre 1996 Inspection 1. Les Etats membres mettent en place un système d'inspection ou d'autres moyens de contrôle adaptés au type d'établissement en cause afin que, en particulier : I'exploitant puisse prouver qu'il a pris des mesures appropriées compte tenu des activités exercées dans l'établissement en vue de prévenir tout accident majeur, l'exploitant puisse prouver qu'il a prévu des moyens appropriés pour limiter les conséquences d'accidents majeurs, sur le site et hors du site, les données et les informations reçues dans le rapport de sécurité ou dans un autre rapport présenté reflètent fidèlement la situation de l'établissement, les informations prévues à l'article 13 paragraphe I soient fournies au public, 2. Le système d'inspection prévu au paragraphe 1 prévoit que tous les établissements font l'objet d'un programme systématique d'inspections. 3. L'autorité compétente peut demander à l'exploitant de fournir toutes les informations complémentaires qui lui sont nécessaires pour pouvoir évaluer comme il convient la possibilité d'un accident majeur et déterminer l'augmentation possible des probabilités et/ou l'aggravation possible des conséquences d'accidents majeurs, et pour permettre l'élaboration d'un plan d'urgence externe et tenir compte des substances qui, en raison de leur forme physique, de conditions particulières ou de leur emplacement, peuvent exiger une attention particulière

DIRECTIVE SEVESO 2-3 Les entreprises « Seveso »

DIRECTIVE SEVESO 2-3

DIRECTIVE SEVESO 2-3

DIRECTIVE SEVESO 2-3 La présente directive s'applique si la somme obtenue par la formule : q1/Qu1 + q2/Qu2 + q3/Qu3 + q4/Qu4 + q5/Qu5 +... est supérieure ou égale à 1, qx désigne la quantité de la substance dangereuse x (ou de la catégorie de substances dangereuses) relevant des parties 1 ou 2 de la présente annexe, Qux désigne la quantité seuil pour la substance ou la catégorie x indiquée dans la colonne 3 des parties 1 ou 2. La présente directive s'applique, à l'exception des articles 9, 11 et 13, si la somme obtenue par la formule : q1/QL1 + q2/QL2 + q3/QL3 + q4/QL4 + q5/QL5 +... est supérieure ou égale à 1, qx désigne la quantité de la substance dangereuse × (ou de la catégorie de substances dangereuses) relevant des parties 1 ou 2 de la présente annexe, QLx désigne la quantité seuil pour la substance ou la catégorie x indiquée dans la colonne 2 des parties 1 ou 2. Cette règle doit être utilisée pour évaluer les dangers globaux liés à la toxicité, à l'inflammabilité et à l'écotoxicité. Elle doit donc être appliquée trois fois, à savoir : a) pour faire la somme des substances et préparations désignées dans la partie 1 et classées comme toxiques ou très toxiques, et des substances et préparations des catégories 1 ou 2; b) pour faire la somme des substances et préparations désignées dans la partie 1 et classées comme comburantes, explosives, inflammables, facilement inflammables ou extrêmement inflammables, et des substances et préparations des catégories 3, 4, 5, 6, 7 bis, 7 ter ou 8; c) pour faire la somme des substances et préparations désignées dans la partie 1 et classées comme dangereuses pour l'environnement [R50 (y compris R50/53) ou R51/53], et des substances et préparations des catégories 9, point i), ou 9, point ii). Les dispositions pertinentes de la présente directive s'appliquent lorsque la somme obtenue dans un des trois cas est supérieure ou égale à 1. "

DIRECTIVE SEVESO 2-3 Annexe II : Données et informations minimales à prendre en considération dans le rapport de sécurité I - Informations sur le système de gestion et l'organisation de l'établissement en vue de la prévention des accidents majeurs II - Présentation de l'environnement de l'établissement A. Description du site et de son environnement comprenant la situation géographique, les données météorologiques, géologiques, hydrographiques et, le cas échéant, son historique. B. Identification des installations et autres activités au sein de l'établissement qui peuvent présenter un danger d'accident majeur. C. Description des zones susceptibles d'être affectées par un accident majeur. III - Description de l'installation A. Description des principales activités et productions des parties de l'établissement B. Description des procédés, notamment les modes opératoires. C. Description des substances dangereuses. 1) Inventaire des substances dangereuses comprenant : - l'identification des substances dangereuses : désignation chimique, numéro CAS, désignation dans la nomenclature de l'IUCPA, - la quantité maximale de la (des) substance(s) présente(s) ou qui peut (peuvent) être présente(s). 2) Caractéristiques physiques, chimiques, toxicologiques et indication des dangers, aussi bien immédiats que différés pour l'homme ou l'environnement. 3) Comportement physique ou chimique dans les conditions normales d'utilisation ou accidentelles prévisibles.

DIRECTIVE SEVESO 2-3 IV - Identification et analyse des risques d'accident et moyens de prévention A. Description détaillée des scénarios d'accidents majeurs possibles et de leurs probabilités ou conditions d'occurrence … (Directive n° 2003/105/CE du 16 décembre 2003, article 1er) " B. Évaluation de l'étendue et de la gravité des conséquences des accidents majeurs identifiés… C. Description des paramètres techniques et équipements installés pour la sécurité des installations. V - Mesures de protection et d'intervention pour limiter les conséquences d'un accident A. Description des équipements de mise en place de l'installation pour limiter les conséquences des accidents majeurs. B. Organisation de l'alerte et de l'intervention. C. Description des moyens mobilisables internes ou externes.

DIRECTIVE SEVESO 2-3 Annexe IV : Données et informations devant figurer dans les plans d'urgence prévus à l'article 11 1 - Plans d'urgence internes a) Nom ou fonction des personnes habilitées à déclencher des procédures d'urgence et de la personne responsable des mesures palliatives sur le site et de leur coordination. b) Nom ou fonction du responsable des liaisons avec les autorités responsables du plan d'urgence externe. c) Pour chaque situation ou événement prévisible qui pourrait jouer un rôle déterminant dans le déclenchement d'un accident majeur, description des mesures à prendre pour maîtriser cette situation ou cet événement et pour en limiter les conséquences d) Mesures visant à limiter les risques pour les personnes se trouvant sur le site, y compris système d'alerte et conduite à tenir lors du déclenchement de l'alerte. e) Dispositions prises pour que, en cas d'incident, l'autorité responsable du déclenchement du plan d'urgence externe soit informée rapidement, type d'information à fournir immédiatement et mesures concernant la communication d'informations plus détaillées au fur et à mesure qu'elles deviennent disponibles. f) Dispositions prises pour former le personnel aux tâches dont il sera censé s'acquitter et, le cas échéant, coordination de cette action avec les services d'urgence externes. g) Dispositions visant à soutenir les mesures palliatives prises hors site.

DIRECTIVE SEVESO 2-3 2 - Plans d'urgence externes a) Nom ou fonction des personnes habilitées à déclencher des procédures d'urgence et des personnes autorisées à diriger et à coordonner les mesures prises hors site. b) Dispositions prises pour être informé rapidement d'incidents éventuels et procédures d'alerte et d'appel des secours. c) Dispositions visant à coordonner les ressources nécessaires à la mise en oeuvre du plan d'urgence externe. d) Dispositions visant à soutenir les mesures palliatives prises sur le site. e) Dispositions concernant les mesures palliatives à prendre hors site. f) Dispositions visant à fournir au public des informations spécifiques relatives à l'accident et à la conduite à tenir. g) Dispositions visant à assurer l'information des services d'urgence des autres États membres en cas d'accident majeur pouvant avoir des conséquences au-delà des frontières.

DIRECTIVE SEVESO 2-3 Annexe VI : Critères pour la notification d'un accident à la commission prévue à l'article 15 paragraphe 1 I. Tout accident relevant du point 1 ou ayant au moins l'une des conséquences décrites aux points 2, 3, 4 et 5 doit être notifié à la Commission 1. Substances en cause Tout feu ou explosion ou rejet accidentel de substances dangereuses impliquant une quantité au moins égale à 5 % de la quantité seuil prévue à la colonne 3 de l'annexe I. 2. Atteintes aux personnes ou aux biens Un accident impliquant directement une substance dangereuse à l'origine de l'un des événements suivants : - un mort, - six personnes blessées à l'intérieur de l'établissement et hospitalisées pendant au moins 24 heures, - une personne située à l'extérieur de l'établissement hospitalisée pendant au moins 24 heures, - logement(s) extérieur(s) à l'établissement endommagé(s) et indisponible(s) du fait de l'accident, - l'évacuation ou le confinement de personnes pendant plus de 2 heures (personnes x heures) : la valeur est au moins égale à 500, - l'interruption des services d'eau potable, d'électricité, de gaz, de téléphone pendant plus de 2 heures (personnes x heures) : la valeur est au moins égale à 1 000. 3. Atteintes immédiates à l'environnement - Dommages permanents ou à long terme causés aux habitats terrestres - 0,5 hectare ou plus d'un habitat important du point de vue de l'environnement ou de la conservation et protégé par la législation, - 10 hectares ou plus d'un habitat plus étendu, y compris terres agricoles. - Dommages significatifs ou à long terme causés à des habitats d'eau de surface ou à des habitats marins (*) - 10 kilomètres ou plus d'un fleuve, d'un canal ou d'une rivière, - 1 hectare ou plus d'un lac ou d'un étang, - 2 hectares ou plus d'un delta, - 2 hectares ou plus d'une zone côtière ou de la mer. - Dommages significatifs causés à un aquifer ou à l'eau souterraine (*) - 1 hectare ou plus. 4. Dommages matériels - Dommages matériels dans l'établissement : à partir de 2 millions d'écus. - Dommages matériels à l'extérieur de l'établissement à partir de 0,5 million d'écus. 5. Dommages transfrontières Tout accident impliquant directement une substance dangereuse à l'origine d'effets à l'extérieur du territoire de l'État membre concerné.

P.O.I.

P.O.I.

PPI L’organisation des secours : Les plans particuliers d’intervention PPI mardi 22 juin 2004 Si les accidents susceptibles de se produire dans un établissement risquent de déborder de l’enceinte de celui-ci, le préfet élabore un Plan particulier d’intervention (PPI) qui prévoit l’organisation et l’intervention des secours. Mené sous l’autorité du préfet, le plan particulier d’intervention est préparé par les services de la protection civile avec l’assistance de l’exploitant, à partir de l’étude de dangers et du POI. C’est le préfet qui prend en charge dans ce cas la direction des opérations de secours. Font par exemple l’objet d’un PPI : les sites comportant au moins une installation nucléaire de base de type réacteur nucléaire d’une puissance thermique supérieure à dix mégawatts ; les installations classées « Servitude d’utilité publique » (SEVESO) dans la nomenclature des installations classées pour la protection de l’environnement ; les stockages souterrains de gaz toxiques ou de gaz comprimés ou liquifiés mentionnés aux décrets n° 62-1296 du 6 novembre 1962 [voir] et n° 65-72 du 13 janvier 1965 [voir]. Chaque PPI comporte l’indication des risques pour lesquels il est établi. Il opère pour chacun de ces risques, ou groupe de risques, le recensement des mesures à prendre et des moyens susceptibles d’être mis en oeuvre. Il énumère notamment les procédures de mobilisation et de réquisition qui seront utilisées et les conditions d’engagement des moyens disponibles. Le PPI définit les missions des services de l’État, de ses établissements publics, des collectivités territoriales et de leurs établissements publics et il fixe les modalités de concours des organismes privés appelés à intervenir. Il précise les modalités d’organisation de commandement sur les lieux des opérations. Le PPI mentionne également les modalités de transmission de l’alerte aux différents participants, ainsi que les liaisons à établir entre les unités, les services, les organismes privés, le commandement et les autorités compétentes.

PPI De plus, le PPI comporte les prescriptions principales suivantes : la description générale de l’installation, de l’ouvrage ou des lieux pour lesquels il est établi ; la liste des communes sur le territoire auxquelles s’appliquent les dispositions du plan ; les mesures d’information et de protection prévues au profit des populations et, le cas échéant, les schémas d’évacuation éventuelle de celles-ci, y compris l’indication de lieux d’hébergement ; les mesures incombant à l’exploitant pour la diffusion immédiate de l’alerte auprès des autorités compétentes et l’information de celles-ci sur la situation et son évolution, ainsi que, le cas échéant, la mise à la disposition de l’État d’un poste de commandement aménagé sur le site ou au voisinage de celui-ci. les mesures incombant à l’exploitant à l’égard des populations voisines et notamment, en cas de danger immédiat, les mesures d’urgence qu’il est appelé à prendre avant l’intervention de l’autorité de police et pour le compte de celle-ci, en particulier : la diffusion de l’alerte auprès des populations voisines ; l’interruption de la circulation sur les infrastructures de transport et l’éloignement des personnes au voisinage du site ; l’interruption des réseaux et canalisations publics au voisinage du site. En liaison avec l’exploitant qui en assure le financement, le préfet fait établir des brochures comportant les consignes destinées aux populations demeurant dans la zone d’application du plan. Ces brochures, placées dans les lieux publics où le plan peut être consulté, sont remises aux personnes qui en font la demande.

DRIRE la Direction régionale de l’industrie, de la recherche et de l’environnement (DRIRE) Dans le domaine de la protection de l’environnement, l’activité des DRIRE s’exerce pour le compte du ministère de l’écologie et du développement durable, sous l’autorité des préfets de département. Les DRIRE ont pour mission principale de contrôler les activités industrielles susceptibles d’avoir un impact sur l’environnement, ceci dans le cadre de la réglementation sur les installations classées. trois domaines principaux de l’environnement industriel : la prévention des risques technologiques majeurs ;   la réduction des pollutions et des nuisances ; le contrôle et l’élimination des déchets. Les DRIRE sont également chargées de la coordination, au niveau régional, de l’inspection des installations classées les principales actions menées par les DRIRE en matière de prévention des risques sont : la rédaction de prescriptions spécifiques imposées à l’exploitant par voie d’arrêté préfectoral : règles d’aménagement, consignes d’exploitation, moyens de surveillance et de contrôle des installations, dispositifs de sécurité... ; des visites d’inspection pour contrôler la bonne application de ces dispositions et, le cas échéant, des modifications pour améliorer le niveau de sûreté de l’établissement ; la participation à l’élaboration des plans de secours (POI et PPI ou plan de secours spécialisé), ainsi qu’aux exercices périodiques, notamment afin d’accroître leur efficacité opérationnelle et d’améliorer la qualité des secours ; la participation à l’information des populations exposées aux risques afin de leur préciser la conduite à tenir en cas d’accident ; l’engagement des procédures visant à assurer la maîtrise de l’urbanisation dans les zones à risques entourant les établissements, notamment par l’intermédiaire des plans locaux d’urbanisme, des servitudes d’urbanisme ou des servitudes d’utilité publique. Site des DRIRE : http://www.drire.gouv.fr

PLAN ORSEC Types de plan ORSEC Plan ORSEC national (décidé par le premier ministre) N’a encore jamais été mis en place en France Plan ORSEC zonal (décidé par le préfet de zone de défense) Ce sont des grandes zones car la zone Ouest regroupe le 1/4 de la France. Il est déclenché lors de grandes inondations par exemple. Plan ORSEC départemental (décidé par le préfet) 2.1.2. Organisation du plan ORSEC Le but d’un plan ORSEC est de gérer les secours pour qu’il y ait un commandement unique. Un plan OREC regroupe 5 services : - Secours et sauvetage Pompiers inondation, incendie, tremblement de terre - Soins médicaux et entraide DDASS (ou DRASS) et SAMU l’entraide, c’est par exemple reloger des gens dont les habitations sont détruites (cf les inondations à Redon où il a fallu reloger tous les pensionnaires d’une maison de retraite) - Police et renseignements Police - Gendarmerie Ils protègent les biens et les personnes, ils essaient d’identifier les victimes. Ils peuvent aussi participer au secours et sauvetage en prêtant des hélicos par exemple. - Liaisons et transmissions STI (Service de Transmission de l’Intérieur) - Transports et travaux DDE (Direction Départementale des Équipements)

PLAN ORSEC 2.1.3. Commandement d’un plan ORSEC + PCF (poste de commandement fixe) : dépendant du préfet + PCO (poste de commandement opérationnel) : dépendant du directeur de cabinet du préfet Ce dernier poste s’installe à proximité de la zone de catastrophe. Dans chaque poste de commandement, il y a 3 cellules : - renseignement - logistique - opérationnel Concrètement comment ça se passe ? Mais souvent cela met tellement de temps à se mettre en place, que la catastrophe est déjà réglée avec les moyens du bord avant que tout le système se soit mis en place. C’est intéressant quand la catastrophe s’étale sur une longue durée, comme dans les inondations, ou comme l’explosion de l’usine AZF. Quelques plans ORSEC particuliers : SATER : recherche d’aéronef à terre SATMER : recherche d’aéronef en mer ORSEC RAD : Accident nucléaire POLMAR : Pollution maritime Plan cyclonique dans les DOM-TOM Etc. (Piratox, biotox…)

PLANS ROUGES mini plan ORSEC, Il s’agit d’une doctrine pré-établie pour un événement brutal entraînant ou pouvant entraîner de nombreuses victimes. Articulation - Commandement par le préfet - Schéma d’organisation général reposant sur les services permanents de secours : . Sapeurs Pompiers . SAMU-CUMP . Police-Gendarmerie Action opérationnelle chaîne médicale : secours médico-secouriste chaîne incendie sauvetage : secours protection et sauvetage La chaîne médicale différents vecteurs (aériens, terrestres) pour acheminer dans des hôpitaux 2.2.2. Commandement du plan rouge Directeur des Opérations Secours DOS = le préfet Il est remplacé par un gradé Sapeur Pompier (SP) avant son arrivée Commandant des Opérations de Secours COS = le chef de corps départemental des Sapeurs Pompiers Directeur Sauvetage Incendie secours DSI = un officier Sapeur Pompier désigné par le COS Directeur des Secours Médicaux DSM Gradé de la police et/ou gendarmerie Cadre de la DDASS (rôle peu important) 2.2.3. Déclenchement du plan rouge Il peut être immédiat, car toutes ces personnes sont disponibles 24h/24. En cas de déclenchement abusif. L’arrêt du plan rouge est facile et rapide Le plan rouge est donc très souple.