Économie et développement -30 000 1608 1760 1867 Premiers occupants Régime français Régime britannique Période contemporaine Grâce à leurs réseaux d’échanges, les différentes nations amérindiennes peuvent se procurer des ressources qu’elles n’ont pas sur leur territoire. Les installations de pêche temporaires dans le fleuve St-Laurent permettent les premiers échanges entre Européens et Amérindiens dans les années 1500. Dès 1608, Samuel de Champlain choisit l’emplacement de Tadoussac (1600) et ensuite Québec(1608) pour fonder ses tous premiers postes de traite des fourrures.
Économie et développement -30 000 1608 1760 1867 Premiers occupants Régime français Régime britannique Période contemporaine De 1608 à 1663, le développement de la colonie de la Nouvelle-France est entre les mains des compagnies de fourrures à monopoles. C’est la compagnie, comme celle des Cent-associés, qui doit amener des colons et les aider à s’installer, et assurer le développement économique de la colonie. La N-F est une colonie très vaste, mais peu peuplée. En fait, elle est une colonie-comptoir et son développement économique est limité par le mercantilisme de la France. Afin de ne pas nuire à la métropole, tous les emplois de transformation de la fourrures doivent être en France. En 1663, Louis XIV met fin aux monopoles et donne la responsabilité du développement de la colonie à des intendants (gouvernement royal). Ceux-ci voudront diversifier l’économie de la colonie, mais sans succès. Seuls les surplus agricoles seront exportés à travers un commerce triangulaire entre l’empire français
Économie et développement -30 000 1608 1760 1867 Premiers occupants Régime français Régime britannique Période contemporaine Avant même la Conquête, une compagnie de fourrures anglaise, la Compagnie de la Baie d’Hudson, opérait sur le territoire. (1670) Avec la Conquête, tout le commerce de la fourrure est maintenant dirigé vers l’Angleterre, aussi mercantiliste. Une nouvelle compagnie, celle du Nord-Ouest (1783), fera de la concurrence à la Cie de la Baie d’Hudson. Ces dernières fusionnent en 1821. L’industrie du bois connaît un essor dès 1806 avec le blocus de Napoléon. Tarifs préférentiels de l’Angleterre jusqu’en 1849 assurent l’essor de cette industrie. De nouveaux emplois se créés et des régions de colonisation naîssent grâce à l’industrie du bois. L’industrie laitière au Québec s’ajoute à celle du blé vers 1840.
Économie et développement -30 000 1608 1760 1867 Premiers occupants Régime français Régime britannique Période contemporaine Le traité de réciprocité avec les États-Unis dure de 1854-1866. Par la suite, la création d’un marché canadien va assurer le développement économique. (AANB en 1867) Les échanges commerciaux avec l’Angleterre et apportent des capitaux et la fondation des premières banques dès 1815. L’ouverture du canal Lachine (1825) et des premiers chemins de fer (1836) facilitent les transports et les échanges. Aussi, Montréal devient la plaque tournante du commerce. Première phase d’industrialisation, à Montréal, sous l’énergie de la vapeur, vers 1850. Industries sous contrôle britannique, exploitation des travailleurs. L’agroforesterie assure un revenu supplémentaire aux agriculteurs. Donc, colonisation des régions.
Économie et développement 1867 : Période contemporaine La nécessité de développer un commerce intérieur canadien est une des causes de la création du Canada (AANB) en 1867. Il faut donc développer le chemin de fer afin de développer l’industrialisation du Canada. Crise économique en 1873 : John A. MacDonald propose un plan pour sauver le Canada économiquement. La politique nationale de MacDonald sera appliquée: l’achèvement du chemin de fer Transcontinental l’instauration de politiques protectionnistes avec la hausse des tarifs douaniers l’accroissement de l’immigration afin de développer le Canada. Conséquences : le Canada entre dans une deuxième phase d’industrialisation (1896-1929) L’industrialisation entraîne une disparité entre les classes sociales. Les conditions de travail sont toujours aussi pénibles, ce qui amènera le développement du syndicalisme. John A. MacDonald
1929-1939 : Grande crise économique 1929-1939 : Grande crise économique. L’interventionnisme de l’État devient nécessaire. 1945 : Fin de la Seconde guerre mondiale. Avènement de la société de consommation. Les Américains ont le contrôle de l’économie et des ressources naturelles du Québec. 1945-1960 : Années de Maurice Duplessis, premier ministre du Québec. Anti-syndicaliste, laissant le développement social du Québec au clergé et l’économie aux Américains. Il prône l’autonomie provinciale. Révolution tranquille 1960 : Le secteur tertiaire (services) prend de l’expansion. 1963 : “Maîtres chez nous” : nationalisation d’Hydro-Québec. 1960 : Emergence d’un État-providence. Plusieurs sociétés d’État et institutions publiques sont créées pour rattraper le retard en éducation et en santé. Nouvelle élite francophone.
1970 : Ralentissement économique dans le monde entier, surtout avec la montée des prix de l’essence. 1980 : Les gouvernements réduisent leurs dépenses et coupent dans les services en réaction au ralentissement économique. 1980: Libéralisation de l’économie. Accord de libre-échange avec les États-Unis (1987) et le Mexique (ALÉNA: l’accord de libre-échange nord-américain) en 1994. Depuis 1990, la mondialisation apporte de gros défis à l’économie québécoise qui voit ses secteurs primaires et secondaires profondément concurrencés. Les emplois en région sont menacés. Phénomène de délocalisation des entreprises. La disparité sociale, entre riches et pauvres, s’accentue.