était un rêveur éveillé ... Jacques Prévert était un rêveur éveillé ... Sources : Avant-propos de Etranges étrangers D. Gasiglia-Laster et A. Laster
La tête dans les étoiles ou quelquefois sur la lune, mais les pieds sur terre, il se méfiait des idées reçues et des préjugés qui voilent le soleil.
à faire de tous les hivers des printemps. Ses textes invitent à ne pas se contenter de ce qui est mais à imaginer « autre chose », à changer le paysage, à faire de tous les hivers des printemps.
Il a pris le parti des enfants maltraités, des femmes dont il disait qu’elles n’étaient pas obligées de se taire et qu’elles étaient, le plus souvent, très fortes…
Il dénonce la misère et l’injustice. … des ouvriers et de tous ceux qui exercent des métiers méprisés. Il dénonce la misère et l’injustice.
Il a exprimé son dégoût de la xénophobie (hostilité envers les étrangers) et du racisme. « Nomades de toujours et d'après et d'avant le souvenir du coeur et la mémoire du sang voyagent sans papiers et sans calendriers complètement étrangers à la Nation du Temps. » Grand bal de printemps, 1951
Il aimait les animaux qu’il considérait comme des êtres sensibles et intelligents.
Ces luttes, il les a menées avec les mots. Poète de la joie de vivre et de la liberté, Prévert était aussi celui de la révolte. Ces luttes, il les a menées avec les mots. Il nous invite à réfléchir sur leurs sens et contresens.
Son style est coloré d’humour, impertinent. En le lisant, on se sent soulevé par un vent de liberté. Prévert est toujours vivant !