« J’ai découvert l’Evangile au sein de ma famille car je suis née dans une famille chrétienne ; à la messe chaque dimanche et à l’école au temps de catéchèse où chacun devait apporter sa bible. Pour avoir la paix, pour faire le point, essayez l’Evangile. C’est écrit dans un langage simple, adapté à tous. »

Seng à 10 ans est gravement malade. Il va dans une hôpital où il a pour voisin de chambre un chrétien. A sa sortie, il va fréquenter l’Eglise et demander le baptême. « Cette loi d’amour, j’en ai besoin. C’est ce que je n’avais jamais vu avant autour de moi et que je découvre avec le Christ. »

« J’encouragerais à lire l’Evangile comme le livre de la vie d’une personne, Jésus, qui nous montre une façon de vivre à une certaine époque mais que l’on peut actualiser. »

A 8 ans, marqué par la séparation de ses parents, il quitte sa maison et vit dans la rue. « J’ai eu la chance d’aller vive dans un centre qui accueille des enfants qui vivent dans les rues. Là j’ai entendu parler de Jésus. J’ai découvert qu’il était mon ami, que lui aussi avait beaucoup souffert et qu’il pouvait m’aider à garder courage quand la vie est difficile. »

Le plus important est la relation avec Dieu. » « A ceux qui ne connaissent pas l’Evangile, j’aimerai dire qu’il faut au départ écouter la parole avec le cœur et qu’on peut approfondir la connaissance du texte ensuite. Le plus important est la relation avec Dieu. »

Une médiation pour Toussaint : HEUREUX ?

Heureux qui chemine avec les autres, en se rappelant la lenteur de son propre cheminement.

Heureux celui qui se croyait exclu et qui s’est senti écouté et accueilli.

Heureux qui sait écouter la richesse inédite des autres.

Heureux qui, parlant des pauvres et des exclus, quand ils sont lointains, ne reste pas sourd à leurs paroles quand ils sont proches.

Heureux celui qui accepte d’exposer ses idées tout en acceptant que les autres refusent d’y adhérer.

Heureux celui qui ne se prend pas pour le centre de l’Humanité.

Heureux qui, sans craindre les épreuves, s’enracine dans la patience, sans jamais se lasser de faire des petits pas pour rencontrer les autres.

Heureux celui qui a souci de cohérence entre ce qu’il dit et ce qu’il fait,

Heureux celui qui a souci de cohérence entre ses combats personnels et ceux qu’il mène,

Heureux celui qui a souci de cohérence entre son attention aux personnes et ses actions sur les structures.

Heureux qui s’en remet chaque jour à Dieu dans la prière, il sera efficace par la grâce de Dieu.

Heureux celui qui est humble, il aimera comme Dieu.

Heureux celui qui espère toujours : il trouvera la route qui mène au cœur des autres et de Dieu.

Mgr Jean-Charles THOMAS