REPONSE TELEPHONIQUE D'URGENCE et Toxicovigilance CENTRE ANTIPOISON REPONSE TELEPHONIQUE D'URGENCE et Toxicovigilance
Organisation des Centres antipoison Français En 1996 : 13 Centres Anti-Poisons Nouveau décret : n° 96-833 du 17 Septembre 1996 Ce décret défini les missions et moyens des centres antipoison (dossier de demande d’agrément, décision ministérielle dans un délai d’un an). Missions des centres antipoison Ils sont chargés de répondre à toutes demande d’avis ou de conseil d’évaluation des risques concernant le diagnostic, le pronostic et le traitement des intoxications humaines, accidentelles ou volontaires, individuelles ou collectives, aiguës ou non, provoquées par tout produit ou substance d’origine naturelle ou de synthèse, disponible sur le marché ou présent dans l’environnement.
Organisation des Centres antipoison Français Arrêté du 1° Juin 1998 relatif à la liste des centres hospitaliers régionaux comportant un centre antipoison 10 Centres Hospitaliers régionaux sont autorisés à faire fonctionner un centre antipoison, certains pour un an seulement Des zones géographiques d’intervention sont définies en annexe de l’arrêté
Organisation des Centres antipoison Ils sont implantés dans des Centres Hospitaliers régionaux et organisés en services ou en département Ø Ils doivent comporter au minimum 2 unités · une unité de Réponse à l'urgence et · une unité de Toxicovigilance Ø ils peuvent en outre comporter · une unité de soin pour intoxiqués · une unité de consultation · un laboratoire de toxicologie analytique Ø et être associé à un CRPV agréé La réponse à l'urgence est assurée 24 heures sur 24 par un médecin ayant suivi une formation en toxicologie clinique et une formation à la réponse téléphonique et qui peut être assisté par …
Rôle de l’unité de réponse à l ’urgence dans la prise en charge de l ’intoxiqué Evaluer la gravité Mesures de première urgence (respecter les contre-indications) Aider au choix du mode de prise en charge Aider au choix d’une thérapeutique spécifique Aider à l’évaluation du pronostic
Le CAP et LA PRISE EN CHARGE DE L’INTOXIQUÉ (1) Evaluer la gravité qui dépend : du patient (poids, âge, antécédents) du produit (nom exact et fabricant) des quantités et/ou des dilutions et/ou des circonstances d’exposition de l’état clinique du patient (aide au diagnostic différentiel) Mesures de première urgence (respecter les contre-indications) de l’évaluation de la gravité du délai de la rapidité d’installation des troubles des possibilités locales
Le CAP et LA PRISE EN CHARGE DE L’INTOXIQUÉ (2) Faire respecter les contre-indications à l’évacuation digestive : coma caustiques solvants, moussants à la prise de boisson : Aider au choix d’une thérapeutique spécifique intoxication par : médicament : benzodiazépines, colchicine, digitaliques, paracétamol... produits chimiques : méthanol, éthylène glycol, acide fluorhydrique, métaux lourd… champignons : amanite phalloïde
QUELQUES CHIFFRES 197 000 appels les CAP français en 1996 180 000 CAS D’INTOXICATIONS 128 600 intoxications accidentelles 46 800 intoxications volontaires 4 600 intoxications indéterminées 17 000 DEMANDES SANS INTOXIQUE prévention, bibliographie, composition…
(usuellement 12% DES CAS NATIONAUX) QUELQUES CHIFFRES (2) le CAP de Lyon en 2000 29 249 appels (usuellement 12% DES CAS NATIONAUX) (29 296 en 1999) (24 000 en 1998) (24 000 en 1997) 26 040 CAS D’INTOXICATIONS 22 205 intoxications accidentelles 3 835 intoxications volontaires 3 209 DEMANDES SANS INTOXIQUE prévention, bibliographie, composition…
Demandeurs
Circonstances d'intoxication
Produits en cause
Sexe
Classes d’âge
Age des enfants
La toxicovigilance Décret 99-841 du 28/09/1999 portant organisation de la Toxicovigilance Missions de la toxicovigilance La Toxicovigilance à pour objet la surveillance des effets toxiques pour l'homme d'un produit, substance ou pollution aux fins de mener des actions de: Alerte Prévention Formation Information
Organisation : Système national Echelon central Commission nationale de Toxicovigilance Comité technique de Toxicovigilance Echelon local Centre Antipoison Pilote interrégional Centres de Toxicovigilance Correspondants départementaux
Echelon central Missions de la commission (31 membres) Avis ministre Information Conseil Supérieur d'Hygiène Coopération IVS Formation en Toxicologie clinique Missions du Comité technique Cellule permanente d'experts en toxicologie Centralisation et analyse des données Transmission autres structures (PV)
Echelon local Centre antipoison pilote interrégionaux : information, coordination, alerte Centre de Toxicovigilance crée dans : un établissement de santé ne comportant pas de CAP des Services de pathologie professionnelle public ou privé Correspondants départementaux : information
La toxicovigilance comporte Signalement par les Professionnelles de Santé Expertise - enregistrement - exploitation des données Réalisation et suivi d'études permettant la surveillance de situations à risque Publications servant à Alerte Prévention Formation Information
La toxicovigilance à Lyon Toxicovigilance extensive = aide au diagnostic pour toute patho-logie pour laquelle une origine toxique est suspectée. tératovigilance toxiques non médicamenteux pendant la grossesse. surveillances des intoxications graves ayant entraînées un décès ou une hospitalisation prolongée. Pollution des milieux, aide à la décision auprès des pouvoirs publics lors d’accidents chimiques et information du grand public et des professionnels de santé en cas de pollution atmosphérique en milieu urbain, d’alerte sanitaire... suivis particuliers et participation ou réalisation d'enquêtes participation à des actions prioritaires définies par la Direction Générale de la Santé (plomb, CO…). information en retour des professions de santé, publication dans des journaux médicaux, d'observations ou de revues de littérature, mais aussi par la publication de VigiTox mise en place des réseaux de correspondants
Toxicovigilance extensive (1) 143 demandes d'aide au diagnostic en rapport avec un cas pathologique identifié
Toxicovigilance extensive (2)
Toxicovigilance extensive (2) demandeurs Demandeurs médicaux : 79%
Toxicovigilance extensive (3) Circonstances d'intoxications
Toxicovigilance extensive (4) Produits en cause
Surveillance des intoxications fatales 13 cas en 2001 1 accident indéterminé : antécédent neuro-psychiatrique, ingestion d’1 boite de sel 3 suicides : Isoptine, Tranxène (4,5g), strychnine 2 accidents de travail : trichloréthylène, fréon 2 intoxications alimentaires : phalloïde, salmonelle 3 accidents thérapeutiques : digoxine, BCG, Glucophage 1 erreur thérapeutique ? : paracétamol 1 intoxication accidentelle : CO
Suivis particuliers (1) Intoxications dans les établissements scolaires
Suivis particuliers (2) erreurs thérapeutiques 2137 cas en 2001
Actions de santé publique Saturnisme infantile (1) Problème de santé public récemment redécouvert aux USA puis en France en 1985 risque environnemental lié à l’habitat Gravité liée aux effets toxiques cumulatifs du plomb, absorbé par voie digestive ou respiratoire chez l’enfant, c’est le système nerveux en plein développement qui est l ’organe cible
Actions de santé publique Saturnisme infantile (2) dépistage et surveillance recueil de données clinique et biologique (fiche) saisie informatique bilan : nationaux et inter-régionaux Nombre de dépistage en 1997-98 : 909 3 prélèvements supérieurs à 450µg/l 12 prélèvements supérieurs à 250µg/l 67 prélèvements supérieurs à 150µg/l 110 prélèvements supérieurs à 100µg/l
Actions de santé publique Saturnisme infantile (3) Nombre de prélèvements en 2000 : 313 4 prélèvements supérieurs à 450µg/l 15 prélèvements supérieurs à 250µg/l 32 prélèvements supérieurs à 150µg/l 51 prélèvements supérieurs à 100µg/l Nombre de prélèvements en 2001 : 323 0 prélèvements supérieurs à 450µg/l 13 prélèvements supérieurs à 250µg/l 21 prélèvements supérieurs à 150µg/l 29 prélèvements supérieurs à 100µg/l
Actions de santé publique Surveillance des intoxications oxycarbonées Mise en place et suivie de l’action effectuée par le centre de toxicovigilance de Grenoble
Actions de santé publique Pollution des milieux (1) aide à la décision auprès des pouvoirs publics lors d’accidents chimiques (train, raticides...) information du grand public et des professionnels de santé en cas de pollution atmosphérique en milieu urbain information du grand public et des professionnels de santé en cas d ’alerte sanitaire (listeria, anthrax…)
Actions de santé publique exemple du bébisol (1) mise en évidence d’un accident nouveau information du fabricant (pré-retrait) validation des données enquête et quantification retrait du produit information du grand public et des professionnels de santé
Mise en place et suivi d’un réseau de correspondant (1) Besoins Optimiser le recueil en privilégiant les contacts Etendre les actions sur la totalité du Territoire d’intervention Améliorer les relations extérieures Notion de correspondants Professionnels de santé dans une situation privilégiée coordination des déclarations de leur entourage professionnel immédiat diffusion de l’information auprès de leurs collaborateurs
Mise en place et suivi d’un réseau de correspondant (2) Attentes Optimisation qualitative et quantitative des déclarations Actions transversales, polyvalentes intéressant plusieurs vigilances Propositions fiche de déclaration simplifiée programmes de formation continue associations publications réunions de veille bibliographique alertes... Conventions