Les moustiques anophèles génétiquement modifiés Clotilde TROUPLIN Astrid GOUPIL L2 - IBEA Les moustiques anophèles génétiquement modifiés Biologie Cellulaire – Didier Georges
Sommaire Le paludisme Les anophèles Plasmodium Moyens déjà mis en œuvre Pourquoi a-t-on créé ces OGM ? Grandes dates Méthodes Doutes
Le paludisme Problème de santé publique majeur Tue 1 enfant toutes les 30 sec. en Afrique et 1 à 3 millions de personnes par an 600 millions de cas critiques par an
Les anophèles, transmetteurs du paludisme Anopheles gambiae Anopheles stephensi Grande faculté d’adaptation La différence entre les génomes résistants et infectés se trouve au niveau d’un seul fragment de chromosome : gène TEP 1
Plasmodium : le parasite responsable du paludisme Plasmodium falciparum Plasmodium vivax Plasmodium berghei (Rongeurs)
Cycle du paludisme
Moyens déjà mis en œuvre contre le paludisme Médicaments antipaludiques Moustiquaires Insecticides Vaccins Malgré tous ces moyens, le paludisme fait encore beaucoup de victimes
Pourquoi a-t-on créé ces OGM ? Une des principales causes de décès Coût inférieur à la dissémination d’insecticides et aux achats de moustiquaires Résistance aux médicaments et insecticides Serait plus efficace de s’attaquer au paludisme avant la transmission à l’Homme
Les grandes dates 1998 : début du séquençage du génome d’Anopheles gambiae par le Génoscope d’Evry 2001 : Accord international pour le séquençage complet 2009 : identification du gène à l’origine de cette résistance 2010 : création d’un Anopheles stephensi femelle GM capable de détruire les parasites dans son corps
Aujourd’hui On dispose d’informations génomiques sur le parasite, son vecteur et son hôte. Création de moustiques « résistants » au parasite paludéen Transmission du gène protecteur à la descendance
TEP 1 Gène ayant un rôle dans l’immunité du moustique TEP1r et TEP1s : deux allèles TEP 1 s : nb de parasites X5 dans le tube digestif du moustique.
Méthodes But : intervenir dans le cycle de vie du parasite TEP 1 modifié 1ère solution : Sécrétion d’une protéine connue pour se lier au parasite (Plasmodium berghei) et favoriser sa destruction au sein de l’intestin du moustique
Entrée dans la paroi de l’intestin TEP 1 r TEP 1 s Protéine Parasite Phagocytose = Mort du parasite Entrée dans la paroi de l’intestin Moustique vecteur du parasite
Paroi de l’intestin du moustique 2ème solution : Sécrétion d’une protéine qui couvre la paroi de l’intestin : le plasmodium reste bloqué TEP 1 s modifié Protéine Parasite Pas d’infection Paroi de l’intestin du moustique
Les doutes vis-à-vis de ces modifications génétiques La crainte qu’inspire le terme OGM Succès non garanti : résultats observés à court terme Privent de budget d’autres approches scientifiques
Les doutes vis-à-vis de ces modifications génétiques Déséquilibre possible des écosystèmes locaux Expériences réalisées en laboratoire : succès non garanti en conditions réelles Formation nécessaire de scientifiques locaux
Conclusion Une autre méthode : modifier des bactéries présentes dans l’intestin pour qu’elles sécrètent des substances toxiques pour le parasite Moustiques GM contre la dengue déjà lâchés, discrètement, en Malaisie Notre avis : Réel intérêt Résultats prometteurs
Sources Journal de la société de biologie (volume 198)–La société, 2004 Biodiversité du paludisme dans le monde – J. Mouchet – John Libbey Eurotext, 2004 Le paludisme: la lutte mondiale contre un parasite résistant – Auriane Guilbaud – L’Harmattan http://www.pasteur.fr http://www.genoscope.cns.fr http://www.cnrs.fr/ http://www.futura-sciences.com http://www.infogm.org http://membres.multimania.fr/julbcp/htlm/plasmo.htm http://www.scidev.net http://www.merid.org http://horizon.documentation.ird.fr http://www.monde-diplomatique.fr http://fr.impact-malaria.com