La reconnaissance et l'organisation des formes

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Transcription de la présentation:

La reconnaissance et l'organisation des formes

Définitions Forme : C’est une région, dans l’espace, délimitée par des contours.

Définitions Contour : C’est un changement marqué dans l’intensité lumineuse reflétée par une surface.

Définitions Luminance : Quantité de lumière reflété par une surface.

Définitions Réflectance : Quantité de lumière que peut refléter une surface.

L’appariement à un gabarit Forme Gabarit Réponse A A A A C’est un « a » A B Ce n’est pas un « a »

Difficultés de la reconnaissance de forme à l’aide de gabarits Variété des formes

Difficultés de la reconnaissance de forme à l’aide de gabarits Invariance Translation A Rotation A Homothétie A A

L’analyse des caractéristiques Modèle des caractéristiques (Gibson;1969, Selfridge, 1959)

L’analyse des caractéristiques Pandémonium Neisser, 1967; Lindsay et Norman, 1980

L’analyse des caractéristiques Hubel et Wiesel (1962, 1979) Difficile de rendre compte les objets naturels (Pinker, 1984)

Reconnaissance par composantes Marr, 1982; Tous les objets peuvent être approximé par des cylindres de différentes grandeurs. Biederman, 1987 Tout comme le langage possède un ensemble base (phonèmes) pour décrire le langage, le système visuel aussi possède un ensemble de base : les géons.

Marr (1982) Représentation 3D des objets.

Biederman (1987) Les géons sont définit par des propriétés non accidentelles des images.

Biederman (1987) 36 géons

Biederman (1987) Exemples

Biederman (1987) Exemples d’objets

Biederman (1987) Exemples d’objets différents obtenus à l’aide de seulement trois géons. Les liens sont aussi importants.

Propriétés non accidentelles : Biederman (1987) Dégradation Conservées Non conservées Propriétés non accidentelles :

2 I A C 4 I Biederman (1987) Difficulté: mouvement Difficulté: contexte A C 4 I

Effet d’appréhension du mot On identifie plus facilement les lettres si elles forment un mot que s’il s’agit d’une série de lettres. Cet effet a été rapporté pour la première fois par Cattell (1885).

C H A T V E R T G R O S

B L E U R O N D F O I E

D R M V S F G O Z H I A

Résultats Mémoire des mots Mémoire des lettres  T A B L E T A B L E  CABLE TABLE FABLE Mémoire des lettres  T A B L E  T A B L E 

Rose vert jaune bleu rouge noir orange brun L’effet stroop Nommer les couleurs Lire les mots Rose vert jaune bleu rouge noir orange brun

L’effet stroop Lire les mots Jaune vert orange turquoise noir rouge gris Nommer les couleurs bleu jaune brun rouge orange noir vert

L’effet stroop Même si on a l’intention délibérée de ne pas traiter l’information sémantique et de ne considérer que la couleur des stimuli, il y aura activation automatique du concept représenté par le lettres.

L’effet de supériorité de l’objet Le contexte du mot exerce une influence sur la reconnaissance des lettres. Cet effet de facilitation du contexte sur le processus de reconnaissance se manifeste aussi dans l’identification des formes incluses des objets.

L’effet de supériorité de l’objet Weisstein et Harris (1974): identifier la présence d'une barre diagonale Objet 3D bien formé

L’effet de supériorité de l’objet Weisstein et Harris (1974) Résultats : Plus facile d’identifier la présence de la barre diagonale dans un objet cohérent. VS

Principes d’organisation de la Gestalt Principes d’organisation des éléments Proximité : Continuité : Fermeture : Similarité : Figure – Fond: FEU

L’organisation dans une tâche de synthèse mentale Palmer (1977) Imaginer la figure résultant de la combinaison des deux figures suivantes.

Palmer (1977) Résultats : Le temps de réaction ainsi que la performance des sujets augmentent de façon inversement proportionnel au niveau d’organisation Le niveau d’organisation élevé répond aux principes de la Gestalt Temps de réaction

Organisation d’une scène visuelle Biederman, Glass et Stacy (1973) Ils ont montré qu’il est plus facile d’identifier une forme donnée dans une scène organisée plutôt que dans une scène désorganisée. Scène cohérente Scène désorganisée

Conclusion finale Il semble donc que la reconnaissance de formes ne peut pas être expliquée uniquement par un processus de « bas vers le haut ». Un processus de « haut vers le bas » (contexte) vient influencer la reconnaissance de formes

Processus de haut niveau Processus de bas niveau Conclusion Finale Processus de haut niveau « bas vers le haut » « haut vers le bas » Processus de bas niveau La reconnaissance de formes s’effectue par une interaction des deux nivaux ?