24 heures avec le père Eugène Prévost en prière Ô Jésus, tes ardeurs menflamment Méditation No 34 Et cet amour que tu portes à tous les hommes, ô ineffable Jésus, tu daignes me le porter en particulier. Tu mas aimé de toute éternité (cf Jr 31, 3). Tu mas donné lexistence pour maimer et pour être aimé de moi. Tu as opéré en ma faveur des merveilles divines de puissance et de miséricorde. « Comme mon Père ma aimé, ainsi je tai aimé », me dis-tu (cf Jn 15, 9). « Je tai aimé le premier pour que tu maimes à ton tour. Je ne puis être au très Saint Sacrement le foyer de la charité divine sans tembraser, sans te faire vivre pour moi comme je vis pour mon Père ». Lamour et la vie, deux choses essentielles qui nen font quune (cf Jn 6, 57). Avec quel empressement, tendre et miséricordieux Jésus, je fais le sacrifice de toutes les joies terrestres. Il en est une qui remplace toutes les autres, celle de taimer. Oh! laisse-moi, Jésus, taimer comme tu maimes. Ne regarde pas tant ma misère et ma faiblesse, considère le feu consumant qui brûle dans mon coeur pour toi. Tout ce que je fais, ô Jésus, je le fais dans lamour. Tout ce à quoi jaspire, cest de taimer sans fin. Comme toi, ô Jésus, je vis damour; je ne fais quun avec toi, et je veux vivre de cet amour pendant toute léternité. (3 février 1941.) Et cet amour que tu portes à tous les hommes, ô ineffable Jésus, tu daignes me le porter en particulier. Tu mas aimé de toute éternité (cf Jr 31, 3). Tu mas donné lexistence pour maimer et pour être aimé de moi. Tu as opéré en ma faveur des merveilles divines de puissance et de miséricorde. « Comme mon Père ma aimé, ainsi je tai aimé », me dis-tu (cf Jn 15, 9). « Je tai aimé le premier pour que tu maimes à ton tour. Je ne puis être au très Saint Sacrement le foyer de la charité divine sans tembraser, sans te faire vivre pour moi comme je vis pour mon Père ». Lamour et la vie, deux choses essentielles qui nen font quune (cf Jn 6, 57). Avec quel empressement, tendre et miséricordieux Jésus, je fais le sacrifice de toutes les joies terrestres. Il en est une qui remplace toutes les autres, celle de taimer. Oh! laisse-moi, Jésus, taimer comme tu maimes. Ne regarde pas tant ma misère et ma faiblesse, considère le feu consumant qui brûle dans mon coeur pour toi. Tout ce que je fais, ô Jésus, je le fais dans lamour. Tout ce à quoi jaspire, cest de taimer sans fin. Comme toi, ô Jésus, je vis damour; je ne fais quun avec toi, et je veux vivre de cet amour pendant toute léternité. (3 février 1941.) Ô Jésus, en te contemplant vivant au Sacrement adorable, je comprends que ce qui te fait vivre, cest lamour. Lamour est ton essence même. Tu es le foyer de léternelle charité. Pour avoir la notion exacte de lamour, il faut te contempler. Le Père est en toi et il taime. Le Saint- Esprit vient de toi et il taime. Toi, le Fils, tu es comme le centre et de lamour du Père et de lamour du Saint-Esprit. On comprend la définition révélée par ton disciple bien-aimé : « Dieu est Amour » (1 Jn 4, 8). Lamour en Dieu na jamais connu dintermittence, ni de fléchissement. Il est éternel dans son origine et dans sa fin. Dieu a dit à Moïse : « Je suis celui qui suis » (Ex 3, 17). Il aurait pu ajouter : « Je suis la charité, la charité par essence. » Cest dans lamour que tu es apparu dans notre humanité, Jésus. En toi, tout est manifestation damour, amour pour ton divin Père, amour pour les hommes que tu viens sauver. Tu as poussé lamour jusquaux dernières limites du possible. Personnifié en quelque sorte dans ta présence eucharistique, lamour a été la plus sublime manifestation de ta divinité.