Le système seigneurial 11 avril 2012

Le système seigneurial Le régime seigneurial de la Nouvelle-France décrit le régime semi-féodal en vigueur sur les terres colonisées par la France en Amérique du Nord. Cette organisation sociale a existé en Nouvelle-France de 1627 à 1854. Sous ce régime, introduit en Nouvelle-France en 1627 par le cardinal Richelieu, le territoire était découpé en longues bandes perpendiculaires aux cours d'eau, les seigneuries. Ces terres étaient concédées (mais pas données) par le roi à des seigneurs, eux-mêmes locataires de terres et responsables de leur mise en valeur

Hiérarchie de pouvoir

Le système seigneurial ressemble la féodalité On parle de société féodale au Moyen Âge. Il y avait trois ordres : les seigneurs (ceux qui combattent), les paysans (ceux qui travaillent) et le clergé (ceux qui prient. Seigneurial  C'est tout ce qui appartient au seigneur qui est le maître du château et des terres. Le Roi (qui possédait le territoire de la Nouvelle- France) a distribué des terres (ou seigneuries) aux personnages les plus important de la colonie.

Les seigneurs… Les seigneurs ont divisé leurs terres en lots et ont fait venir des colons appelés “habitants” pour les cultiver.

Les habitants… Les habitants étaient obligés de payer des taxes annuelles au seigneur (en argent ou en produits)

L’importance du fleuve Pourquoi est-ce que les seigneuries ont été divisées au long du fleuve? Le fleuve était la principale voie de communication de la colonie. Tous les habitants avaient besoin du fleuve pour se déplacer

Le Système Seigneurial – Questions de lecture Pourquoi est-ce que le fleuve St-Laurent est si important vis-à-vis la division des terres? - Le fleuve est la principale voie de communication. Tous les habitants voulaient avoir accès au fleuve pour se déplacer. 2. Qui a distribué les terres (seigneuries)? - Le roi possédait tout le territoire de la N-F, donc c’était lui qui a distribué les territoires.

Le Système Seigneurial – Questions de lecture 3. Qui a reçu les terres? Les personnages les plus importants de la colonie ont reçu les terres. Ils sont devenus des « seigneurs ». 4. Qu’est-ce que les seigneurs ont fait avec leurs terres? Les seigneurs ont eux-mêmes divisé leurs terres en lots et ont fait venir des colons appelés « habitants » pour les cultiver.

Le Système Seigneurial – Questions de lecture 5. Qui a cultivé les terres? Les habitants ont cultivé les terres. 6. Quelles sont les obligations d’un seigneur? Diviser sa seigneurie et les distribuer à des habitants Construire sa maison (le manoir) et un moulin à farine sur son domaine Contribuer à la construction de l’église Soumettre à l’intendant un rapport sur la population de la seigneurie, la surface de terre cultivées et les taxes payées par les habitants

7. Quelles sont les obligations d’un habitant? Utiliser le moulin du seigneur et payer le meunier Payer des taxes annuelles au seigneur Construire une maison et cultiver les terres Travailler gratuitement pour le seigneur quelques jours par an 8. Quel est le rôle des femmes quant à la gestion des terres? Contrairement aux autres pays d’Europe, la France permettait aux femmes d’avoir une seigneurie. Les femmes héritaient des terres après la mort de leurs maris; souvent elles géraient les terres elles-mêmes

9. Qui est Madeleine d’Allonne. Et pourquoi est-elle importante 9. Qui est Madeleine d’Allonne? Et pourquoi est-elle importante? - Une des premières femmes qui a dirigé une seigneurie. Elle a lutté pour les droits de colons. 10. Le système seigneurial est un bon exemple de quoi? Il est un bon exemple de comment les institutions traditionnelles se transformaient en N-F.

11. Comment est-ce que le système en Nouvelle-France diffère de celui en France? En N-F le système seigneurial profitait à l’habitant et au seigneur parce que les habitants avaient de plus en plus d’autonomie, de terres et de revenus. 12. Comment est-ce que les habitants pouvaient devenir plus indépendants et plus prospères? Les habitants pouvaient obtenir autant de terres que la famille pouvait en cultiver. Grâce au Saint-Laurent, la construction et l’entretien des routes n’étaient pas essentiels. Les habitants consacraient peu de temps aux corvées. De plus, la traite de fourrures était une source de revenu et de liberté supplémentaires.