Les symboles des trois totalitarismes

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droit + pub = ? vincent gautrais professeur agrégé – avocat
Transcription de la présentation:

Les symboles des trois totalitarismes

Le symbole fasciste, le faisceau de licteur A la fin du XIX ème siècle, le mot « faisceau » désigne une union politique à caractère spontané et révolutionnaire. En 1921, les fascistes l’adoptent comme symbole en se référant au passé romain. C’était un emblème de l’autorité des magistrats sous la République romaine. Il était porté par un officier public, le licteur (l’escorte des magistrats) qui le portait sur l’épaule gauche. La hache représente le pouvoir du consul de condamner à mort par décapitation.

Le symbole nazi, la croix gammée Dessiné par Hitler lui-même, ce drapeau reprit les contours de la swastika, vieux symbole de la culture germanique faisant référence à la nationalité allemande déjà utilisé au XIX ème siècle. Hitler l’agrémenta de couleurs signifiantes : Le rouge représente l’idée sociale du mouvement - Le blanc, l’idée nationaliste - La croix gammée, la mission de la lutte pour le triomphe de l’Aryen et celui de l’idée du travail productif qui fut et restera éternellement antisémite.

Le symbole soviétique, la faucille et le marteau Symbole de l’union de la classe ouvrière et de la paysannerie Ce symbole apparaît très souvent dans les slogans et les drapeaux Il est aujourd’hui le symbole du parti communiste

La représentation du chef

Affiche fabriquée en 1938 sous les directives de Goebbels, ministre de la propagande: « Un seul peuple, un seul État, un seul chef »

Le Duce par Ambrosi Peinture de 1930 La surimpression du visage envahit toute la surface de la toile pour signifier l’omniprésence du Duce, son emprise totale sur la société Le regard sévère, la dureté des traits traduisent la volonté de puissance L’arrière plan est une vision de la Rome antique avec ses monuments (Colisée, Arc de Constantin et Forum) reliant le Duce à la tradition des Empereurs. Les bâtiments récents rappellent les projets d’urbanisme fasciste Contraste entre le visage et la ville mythe de l’homme prométhéen caractérisé par un idéal d’action et de foi

Mussolini salue la foule devant la statue de César en 1935

Le porte-drapeau, Hubert Lanzinger, 1938 Hitler est ici représenté en chevalier teutonique. Les chevaliers teutoniques étaient les membres d’un ordre militaire germanique qui, aux XIII ème et XIV ème siècles colonisa la Prusse et les Pays Baltes.

En arrière plan, le peuple Au premier plan, les membres du parti Photomontage de 1933 Staline, héritier de Lénine Staline Lénine En arrière plan, le peuple Au premier plan, les membres du parti

Une population au service de son chef

Affiches soviétiques glorifiant la relation du peuple à son chef Staline, le père des Soviétiques Illustration d’un livre pour enfants, 1934. Staline, le « petit père des peuples », 1937. « Merci Staline pour notre Enfance heureuse. »

La jeunesse allemande salue le führer

Le culte du chef au quotidien se manifeste par des portraits et des louanges Une classe d’école élémentaire italienne: Un portrait du Duce Au tableau: « Vous enfants, devez être les gardiens fidèles, pour toute la vie, de la civilisation héroïque que l’Italie est en train de créer avec le travail, la discipline et la Concorde. » (Mussolini) Un intérieur allemand « Puissions-nous encore le vivre! » (le culte du chef) « Quand verrais-je le Führer? »

L’adhésion des masses

Les chefs fascistes et le peuple Couverture d’une revue napolitaine Numéro spécial datant de Mai 1938 consacrée à la visite de Hitler à Rome (cf le Colisée en arrière plan). Le culte du chef passe indiscutablement par l’adhésion des masses.

Congrès annuel du parti nazi à Nuremberg Mise en scènes grandioses montrant un peuple discipliné sous l’autorité de son chef.