Arbre de vie chez les Mayas entre l’an – 600 av Arbre de vie chez les Mayas entre l’an – 600 av. JC et 1000, on buvait déjà le « chacua haa » (bruit de l’eau) Naissance du cacao dans la civilisation Maya Nous sommes en 800 av. JC, dans la région actuelle du Guatemala – Péninsule mexicaine – Salvator – Honduras. Sauvage pendant des siècles, le cacao naquit, aux yeux des hommes dans l'immensité de l'Empire Mayaet vit défiler toutes les grandes civilisations qui lui donnèrent une origine royale ou divine - son nom latin Theobroma signifie "nourriture des dieux". C'est Quetzalcoatl, dieu de la végétation et de son renouveau, représenté par un serpent à plumes qui régnait sur la cité de Tula. Il apprit aux hommes comment cultiver le cacahuaquahuilt (cacaoua-cahuit) - le cacaoyer à l'ère pré-colombienne. Arbre sacré Le cacao était associé aux principaux événements de la vie quotidienne. Les fèves de cacao servaient d’offrandes pour les grands passage rituels de l'embryon à la naissance; de l'enfance à la puberté. Le corps des jeunes garçons était enduit d’un mélange d’eau de pluie, de pétales de fleurs et de poudre de cacao. Le breuvage rituel était appelé " chacau haa " (bruit de l’eau, son produit par le moussoir). Ville = Teotihuacan (Théo – tiou-acan) ; masque = Déesse la lune
La légende de Quetzalcoalt, le roi qui voulut devenir un dieu! «Au Mexique, au Xe siècle, autour du village de Tulla, s’étendait un jardin merveilleux, où “le coton poussait déjà teint” et où les épis de maïs étaient si “gros qu’on ne pouvait en faire le tour avec les deux bras”. Dans cette antique cité toltèque régnait Quetzalcoalt, le grand maître de la lune et des vents, roi sacré don l’emblème était le serpent à plumes vertes et dorées, était le jardinier de ce paradis terrestre. Il cueillait les fleurs pour les dieux et récoltait les fruits qui nourrissaient les hommes. Le plus bel arbre de ce jardin était le cacaoyer qu’il avait découvert dans les champs des fils du soleil. Mais cela ne suffisait pas…Quetzalcoalt souhaitait lui aussi devenir un dieu. Un vieux magicien, qui désirait la perte de ce paradis, lui dit : "Seigneur, je t'apporte un breuvage qui est bon et qui enivre celui qui le boit; il t'attendrira le coeur, te guérira et te fera connaître la route de ton prochain voyage au pays où tu retrouveras la jeunesse". Quetzacoalt bût, s'enivra et perdit la tête. Il partit pour le pays où il pensait retrouver la jeunesse, en direction du soleil levant, vers l'est. Il embarqua, paré de plumes, sur un radeau fait de serpents entrelacés, en promettant de revenir un jour, lors d'une année placée sous le signe du roseau. Il rapporterait à son peuple tous les trésors du Paradis.
Sang d'une princesse Toltèque… entre l’an 1000 et 1200, le « xocoalt » était déjà vénéré ! Après le déclin de l’Empire Maya, les envahisseurs Toltèques firent du cacaoyer leur symbole de la réincarnation terrestre au monde végétal. Associé au sang dont les fèves ont la couleur, le cacao représente chez les Toltèques une princesse de la tribu sauvagement assassinée. L'amertume des fèves n'est que la transcription sensible de toutes les souffrances qu'endurèrent la princesse avant de mourir et celle de tout un peuple. Le cacao tient fonction d’élément médiateur entre le ciel et la terre, entre la nature et les hommes: véritable source de fertilité et de vie à partager entre tous. Arbre de Vie Mayas et Aztèques apprirent les propriétés hydratantes du beurre de cacao. Ce baume avait le pouvoir de cicatriser les gerçures et les brûlures, de calmer les ardeurs du soleil, de soigner le foie ou les poumons et comme remède préventif contre les morsures de serpent.
Considéré comme aphrodisiaque par les Aztèques, mais aussi utilisé comme monnaie… entre l’an 1200 et 1530 La légende veut que c’est en observant les singes et les écureuils sucer la pulpe des fèves que les hommes tentèrent l’expérience. Les Olmèques (1500 à 400 av. JC) furent certainement les premiers humains à déguster, sous forme de boisson, les fèves de cacao broyées, mélangées à l’eau et agrémentées d’épices, piments et d’herbes. Ils commencèrent à cultiver le cacaoyer au Mexique. Mais la consommation de la boisson reste un privilège réservé aux classes supérieures et aux soldats au cours des batailles. Les Aztèques, grillaient et pilaient les grains de cacao à genoux, sur une pierre plate - le matate, légèrement chauffé. Ils fabriquaient ainsi une boisson reconstituante, fortifiante et prétendue aphrodisiaque en y rajoutant de l’eau chaude et, selon leur richesse, de la vanille, du poivre, du piment, de la cannelle, du musc, du chile (farine de maïs), de l'otolle (bouillie de farine de maïs), du miel et parfois de la sève sucrée. La pâte était chauffée, le beurre de cacao remontait à la surface. Le liquide était ensuite battu avec une branche pour obtenir une mousse durable, d'où le nom chocolat (choco = bruit, son et atle = eau). Sa culture était ponctuée de rites et il avait une telle importance dans la culture aztèque que les fèves de cacao deviennent une monnaie. La fève de cacao, séchée, devint une monnaie d'échange. On pouvait aussi bien acheter un lapin à 10 fèves qu'un esclave à 100 fèves. Ayant en main une référence comptable acceptée par les différentes tribus, plusieurs grandes civilisations d'Amérique Centrale commencèrent à développer des relations commerciales autres que sur une base de troc. On a même découvert les plus anciennes inscriptions calendaires. La mesure étalon des Mayas était la "carga", équivalente à la charge que pouvait porter un homme sur son dos déterminée à 8 000 fèves. Aussi, on comptait par "carga" le tribut que les populations soumises devaient payer à leur valeureux conquérants pour se libérer du joug de la servitude. L’imposition annuelle perçue par la confédération aztèque était de 980 cargas, soit environ 30 tonnes.
Rencontre entre Moctezuma II, roi des Aztèques et Cortez le conquistadore… en l’an 1519 En 1502 - Christophe Colomb accoste au Nicaragua au mois de juillet. Vers la fin du mois, son bateau mouille au large de l’île de Guanaja, à quelques lieues du Honduras actuel. "Un grand bateau indigène de vingt-cinq rameurs vint à notre rencontre. Leur chef, abrité par un toit, nous offrit des tissus, de beaux objets de cuivre et des amandes qui leur servent de monnaie et avec lesquelles ils préparent une boisson." écrit-il… Mais trop absorbé par la recherche du Nouveau Monde et de la route des Indes, il ne s'attarde pas sur ces « vulgaires amandes". 1519 - C'est à Hernan Cortes que l'on doit la découverte du chocolat alors qu'il débarque en avril 1519 sur les côtes du Tabasco. Les habitants, à la vue de sa cuirasse, de son visage blanc et barbu, monté sur un cheval, le prennent pour le dieu Quetzalcoatl car une prophétie avait annoncé que ce dieu était allé conquérir de nouvelles terres à l'est et qu'il reviendrait par ses descendants. Ils conduisent ce conquistador au palais flamboyant de l'empereur Moctezuma où, en signe d'hospitalité et pour honorer le dieu de la culture du cacaoyer, on lui offre un "xocolatl" dans un gobelet d'or incrusté d'écailles de tortue. Montezuma II veut lui faire partager sa passion pour ce breuvage épais édulcoré au miel qu'il aime pour son amertume aphrodisiaque accentué d'épices et de piment. Sa ration quotidienne se chiffre à 50 gobelets par jour. Il goûte ainsi au chocolat chaud parfumé de cannelle, de poivre, de girofle, de graines d'achiote et, s'il présume une découverte alimentaire, il est tout d'abord sidéré par la richesse des gobelets. Dans son premier rapport à l’Empereur Charles Quint, datée de 1520, Cortès mentionne le cacao " qui est un fruit comme des amandes que les indigènes vendent moulue. Ils la tiennent, dit-il, en si grande valeur qu’elles sont traitées comme monnaie dans toute leur terre et achètent avec elles toutes choses nécessaires sur les marchés et ailleurs ".
Le cacao part à la conquête de l’Europe… dès 1606 L’Italie par Carletti, la France par Anne d’Autriche… Conservé jalousement pendant plus de 50 ans par la cours d’Espagne, le chocolat conquiert l'Europe Une contrebande active s'organise par les Hollandais. En guerre contre l'Espagne catholique, ils voient, dans la cabosse, un moyen de saper le monopole de Charles Quint et ils introduisent des tonnes de fèves en France, en passant par Bayonne. En 1606, Antonio Carletti introduit le cacao en Italie, à son retour des Amériques. En 1615, Louis XIII épouse Anne d'Autriche, infante d'Espagne, avec qui le chocolat fait son entrée officielle en France. En 1655, les Anglais prennent la Jamaïque aux Espagnols et commencent à importer le cacao en Grande Bretagne En 1656, la France inaugure sa première plantation de cacaoyer en Martinique. La première maison du chocolat fut ouverte à Londres en 1657, et ce, par un Français. S'élevant de 10 à 15 shillings la livre, le chocolat était considéré comme un breuvage réservé à l'élite. Oviedo, un historien espagnol du 16e siècle écrit:"Personne, sauf les riches et les nobles ne pouvaient se permettre de boire du chocolatl; comme si c'était littéralement de boire de l'argent. La cacao servit de monnaie parmi toutes les nations; ainsi un lapin au Nicaragua était vendu pour 10 graines de cacao, et avec 100 de ces graines, on pouvait acheter un esclave relativement bon." En 1660, Louis XIV se marie avec Marie Thérèse d'Autriche et permet au sieur David Chaillou à faire commerce d'une composition appelée "chocolat". En 1671, Chaillou ouvre sa 1ère boutique à Paris.
Bienfaisant ou malfaisant ? dès 1700… les amateurs mènent campagne ! Au 17e siècle, les espagnols vivant au Mexique en étaient tellement friands qu’ils s’en faisaient servir pendant l’office au grand désespoir de l’évêque Dom Bernard de Salazar qui les menaça d’excommunication. Le pauvre homme vit une véritable cabale se monter contre lui et on l’empoisonna". L’Eglise discuta longuement pour savoir si le chocolat liquide rompait ou non le jeûne. Etait-il simple boisson ou véritable aliment ? Après bien des polémiques on finit par l’autoriser aux ecclésiastiques et pénitents de toutes sortes. 1662 Cardinal Bancaccio, “Liquidum non frangit jejunum“. Les liquides ne rompent pas le jeûne. Lorsqu'il arriva en Europe, il suscita des avis partagés. Les moralistes et les écrivains prodiguèrent leurs conseils, et chantèrent les vertus du chocolat. La Rochefoucauld revendiquait sa passion pour le chocolat, et déclarait t : “Aimez le chocolat à fond, sans complexe ni fausse honte, car rappelez-vous : “sans un grain de folie, il n’est point d’homme raisonnable“. Les médecins l’adoptèrent comme fortifiant. Le docteur Stephanius Blancardius d’Amsterdam en 1705, affirmait : “Le chocolat est non seulement agréable au palais, mais c’est encore un véritable baume pour la bouche, qui garde en bonne santé glandes et muqueuses. C’est pourquoi ceux qui en boivent ont une haleine si douce.” Madame de Pompadour et madame du Barry en boivent, sans doute pour soutenir leurs ardeurs de favorite. Mme de Sévigné, par exemple hésitait. Dans sa correspondance avec sa fille, en 1671, tantôt elle vante les mérites du chocolat, tantôt elle se fâche contre lui. Extraits : « Mais vous ne vous portez point bien, vous n'avez point dormi : le chocolat vous remettra. », puis quelques mois plus tard : « Je veux vous dire, ma chère enfant, que le chocolat n'est plus avec moi comme il l'était ; la mode m'a entraînée , comme elle le fait toujours : tous ceux qui m'en disaient du bien, m'en disent du mal. On le maudit, on l'accuse de tous les maux qu'on a, il est la source des vapeurs et des palpitations ; il vous flatte pour un temps et puis allume tout d'un coup une fièvre continue qui vous conduit à la mort. » Ou encore : « Ma fille, prend garde contre un abus de chocolat : la marquise de Coëtlogon en avait tant pris pendant qu’elle était grosse qu’elle accoucha d’une petit enfant noir comme le diable ! »
Grandes découvertes dans le chocolat Grandes découvertes dans le chocolat ...de la boisson au chocolat à manger ! En 1671, un cuisinier invente par hasard le pralin (du nom du Duc du Plessis-Praslin) en versant malencontreusement du caramel sur des noisettes. En 1674, les anglais inventent le chocolat solide. "At the Coffee Mill and Tobacco Roll", une boutique londonienne, le commercialise en "boudins à l'espagnole" et en pastilles. Une des premières recettes à base de chocolat est celle de la Sacher Torte élaborée en Autriche en 1776. la Sacher Torte est un gâteau chocolaté fourré d'une fine couche de marmelade d'abricots et glacé de chocolat fondant , inventé par Franz Sacher, chef pâtissier du prince de Metternich, qui désire un dessert " dense, compact et viril ". Dès 1780, à Bayonne, à Barcelone,à Bristol… le chocolat se fabrique petit à petit mécaniquement avec une machine à vapeur. En 1828, c'est la naissance du chocolat en poudre. Le Hollandais Van Houten parvient à séparer les différents éléments du cacao, notamment ses matières grasses. Il brevète un procédé qui permet de récupérer une masse de beurre de cacao plus ou moins pure ainsi qu'un pain de chocolat très dur que l'on réduit en poudre : le chocolat en poudre est né. Quant au beurre de cacao qui fond à la température de la bouche, il permet l'essor d'une nouvelle industrie : le chocolat à croquer. De plus, Van Houten élimine l'acidité du cacao et l'aigreur de la poudre. La célèbre boîte jaune Van Houten renfermant une poudre couleur " robe de moine " et à la saveur corsée, s'impose rapidement et permet une démocratisation du chocolat chaud jusqu'alors réservé à une classe aisée. Turin est aussi le berceau de la gianduja, inventée par Caffarel en 1861 : un petit lingot de pâte fondante, mêlant noisettes, noix ou amandes finement broyées, sucre et chocolat. En 1912, le Suisse établi en Belgique Jean Neuhaus ouvre sa fabrique de chocolat sous le nom " Côte d'Or " reconnaissable à l'éléphant barrissant de plaisir sur ses tablettes. Il invente la première coquille de chocolat solide dans laquelle on peut mettre du praliné, du caramel au beurre ou de la crème fraîche, puis le ballotin de carton en 1915
Industrialisation du chocolat dès 1800… La Suisse a enfin son rôle à jouer ! François-Louis Cailler (1796-1852) En Italie, 4 ans chez Caffarel à Turin En 1819, il fabrique à Corsier La plus vieille marque suisse En 1697, le bourgmestre de Zurich, Henry Escher découvre le chocolat à Bruxelles. Il en rapporte la recette dans son pays. En 1792, deux frères grisons, du nom de Josy, ouvrent à Berlin une confiserie et une fabrique de chocolat. En 1819, François-Louis Cailler, à son retour d’Italie, se lance dans la production de chocolat au moulin de Chenaux-Ziegler, rue du Moulin à Corsier. Il n’est pas le premier industriel du chocolat en Suisse, mais le créateur de la plus vieille marque suisse du chocolat. En 1932, il crée une nouvelle fabrique en « Copet ». Il aura, avec son épouse Louise-Albertine née Perret, 5 garçons dont Alexandre qui lui succédera, et 2 filles, dont Fanny, qui épousera Daniel Peter, père du chocolat au lait.
Philippe Suchard (1797-1884) Apprend confiseur chez son frère à Berne en 1815 En 1824, il va au USA, revient la même année et ouvre une confiserie à Neuchâtel En 1826, il établit sa fabrique à Serrières En 1815, Philippe Suchard apprend confiseur chez son frère Frédéric, à Berne. En 1924, après un cours voyage aux USA, il ouvre une confiserie à Neuchâtel (actuellement Wodey-Suchard). En 1826, il installe sa confiserie en Suisse, à Neuchâtel. Il établit à Serrières une fabrique de chocolat qui utilise l'énergie hydraulique locale dans de gigantesques roues à aubes. En 1855, Suchard obtient une distinction à l'Exposition universelle de Paris et dix ans plus tard il ouvre un entrepôt rue de Turbigo à Paris. En 1880, une succursale est installée en Allemagne : c'est la première filiale d'une chocolaterie suisse à l'étranger. En 1903, une usine commence à fonctionner à Paris, une autre suivra à Paris, une autre à Strasbourg. Le chocolat au lait en tablette le plus célèbre est le Milka de Suchard, créé en 1901, et vanté depuis 1951 par une surréaliste vache mauve sur fond de paysages alpestres. En 1974, aura lieu la fusion Suchard-Tobler.
Charles-Amédée Kohler (1790-1874) Commercialise du chocolat, puis le fabrique lui-même à Lausanne, en 1830. Il améliore ce chocolat par l’adjonction de noisettes ! En 1826, Jacques Foulquier fabrique manuellement du chocolat à Genève. Son gendre Jean-Samuel Faverger lui sussèdera. Le Suisse Charles-Amédée Kohler, invente le chocolat aux noisettes, en 1828. La noisette croquante, douce et grasse, contraste à merveille avec l'amertume du chocolat noir. En 1875, le Suisse Daniel Peter invente le chocolat au lait. C'est grâce au procédé de condensation du lait que vient de mettre au point son compatriote Henri Nestlé, que Peter peut lancer le premier chocolat au lait du monde. La Suisse devient Le pays du chocolat. En 1929, Peter fusionne les entreprises Nestlé-Cailler à l'entreprise Kohler, ce qui donne naissance à un géant de l'industrie chocolatière. Jean Tobler ouvre en 1868 à Berne une confiserie-chocolaterie où il vend les spécialités de fabricants suisses. En 1889, il fonde sa propre fabrique. Le Toblerone, célèbre barre formée de triangles juxtaposés de chocolat au lait, fourré de nougat aux amandes et au miel est un grand succès. Tobler fusionnera avec Suchard en 1974. En 1879, Rodolphe Lindt invente à Berne le conchage, procédé qui affine la texture du chocolat , le rend lisse et onctueux. On lui doit le premier chocolat " fondant " dit de " couverture " par adjonction de beurre de cacao dans la pâte de chocolat. En 1899, Rodolphe Sprüngli-Schifferli, le fils du fondateur de la première chocolaterie en Suisse alémanique se rend acquéreur de la fabrique Lindt pour la somme colossale de 1,5 millions de francs or, à laquelle est évalué l'ensemble des équipements, des recettes et de la marque.
Rodolf Sprüngli-Ammann (1816-1897) Fabrique du chocolat en 1845 dans sa confiserie de Zurich. Un de ces deux fils achètera la fabrique Lindt de Berne: Lindt und Sprüngli AG
Aquilino Maestrani (1814-1880) Son père s’initie au chocolat en Lombardie Lui-même ira à Milan En 1852, il fabrique du chocolat à Lucerne, puis à St Gall Jacques Klaus (1825-1909) Zurichois, il fait un compagnonnage comme confiseur. Il s’arrête au Locle et fonde une fabrique en 1856
Daniel Peter (1836-1919) Fils de boucher à Vevey, il vend des denrées alimentaires Il a remarqué Fanny Cailler, la fille de F-L Cailler ! Il se lance donc dans le chocolat Il est voisin avec Nestlé, fabriquant de lait en poudre et inventeur génial En 1875, il invente et commercialise le chocolat au lait, le Gala Henri Nestlé (1814-1890) A part le lait en poudre, il ne viendra sur le marché du chocolat uniquement par son réseau mondial de distribution En 1875, le Suisse Daniel Peter invente le chocolat au lait. C'est grâce au procédé de condensation du lait que vient de mettre au point son compatriote Henri Nestlé, que Peter peut lancer le premier chocolat au lait du monde. La Suisse devient Le pays du chocolat. En 1929, Peter fusionne les entreprises Nestlé-Cailler à l'entreprise Kohler, ce qui donne naissance à un géant de l'industrie chocolatière.
Rodolf Lindt (1855-1909) Au bord de l’Aar, à Berne, en 1879, fabrique et invente la conche et l’adjonction de beurre de cacao à la fin. Il vend sa fabrique au fils Sprüngli en 1899 En 1879, Rodolphe Lindt invente à Berne le conchage, procédé qui affine la texture du chocolat , le rend lisse et onctueux. On lui doit le premier chocolat " fondant " dit de " couverture " par adjonction de beurre de cacao dans la pâte de chocolat. En 1899, Rodolphe Sprüngli-Schifferli, le fils du fondateur de la première chocolaterie en Suisse alémanique se rend acquéreur de la fabrique Lindt pour la somme colossale de 1,5 millions de francs or, à laquelle est évalué l'ensemble des équipements, des recettes et de la marque.
Jean Tobler (1830-1905) Il ouvre sa « Confiserie spéciale » en 1868 et vend de plus en plus… et finit par confectionner son chocolat lui-même, à Berne. En 1899, il fonde sa société Tobler & Cie avec ses fils Jean Tobler ouvre en 1868 à Berne une confiserie-chocolaterie où il vend les spécialités de fabricants suisses. En 1889, il fonde sa propre fabrique. Naissance du Toblerone: Theodor Tobler (le fils de Jean Tobler) et Emil Baumann (directeur de la production et cousin de Tobler), mettent au point un chocolat unique: le TOBLERONE! Par la suite, le TOBLERONE avec sa recette spéciale, sa forme triangulaire et son logo TOBLERONE caractéristique, devient le chocolat suisse par excellence. "TOBLERONE" est un jeu de mots entre les noms "Tobler" et "Torrone", nom italien du nougat au miel et aux amandes. Le Toblerone, célèbre barre formée de triangles juxtaposés de chocolat au lait, fourré de nougat aux amandes et au miel est un grand succès. Tobler fusionnera avec Suchard en 1974.
Max Felchlin, à Schwyz en 1908 Stella, à Lugano en 1928 Wilhelm Kaiser (1872-1939) Il crée en 1901 la fabrique Villars à Fribourg Max Felchlin, à Schwyz en 1908 Stella, à Lugano en 1928 Camille Bloch, à Courtelary en 1929 Carma, à Dübendorf en 1931 Bernrain, à Kreuzlingen en 1933