Sainte Marie – Eglise Centre Ville Mulhouse 2007

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Transcription de la présentation:

Sainte Marie – Eglise Centre Ville Mulhouse 2007 Chemin de Croix Sainte Marie – Eglise Centre Ville Mulhouse 2007

M. Michel CLERC Arte Plurali Grazyna TARKOWSKA Artiste Vernissage, le mardi le 27 mars – Exposition jusqu’au 6 avril, à l’église…

Présentent… … et Sainte Marie – église Centre Ville

« Moi, je suis la résurrection et la vie « Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra : et tout homme qui vit et qui croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » Évangile selon Saint Jean 11, 25-26

Grazyna TARKOWSKA L’œuvre de Grazyna Tarkowska est une réflexion sur la place de l’homme dans le monde contemporain, un appel à une renaissance des valeurs morales. D’origine polonaise, cette artiste, très tôt engagée dans une combat contre la solitude humaine et le retour à la spiritualité, allie des techniques picturales de haut niveau à une expression artistique d’une grande profondeur.

Dès 1987, date à laquelle elle reçoit le diplôme de Maîtrise en Arts plastiques de l’université Corpernic de Torun, ses tableaux sont violents, battants, marqués déjà par le choix conscient et personnel de l’artiste dans l’engagement. Gabriela Balcerzakowa, docteur en Sciences humaines et critique d’art, notre ainsi qu’elle « fait partie des artistes de maturité précoce qui conservent leur choix avec fidélité et résignation, comme s’il leur était imposé par une certaine malédiction à laquelle ils seraient soumis ».

Le monde de Grazna Tarkowska est celui du sensible, de la recherche Le monde de Grazna Tarkowska est celui du sensible, de la recherche. Les yeux, « miroirs de l’âme », orientent souvent l’expression générale des tableaux. Ils sont placés par l’artiste dans un environnement à la fois réaliste et spirituel, fait de visages destructurés, de formes symboliques aux couleurs dominantes, parfois géométriques, parfois littérales, souvent en référence à la Bible, parfois graphiques. Le travail de la lumière et l’asymétrie ajoutent à l’ambiance en imprimant une dynamique ou une statique correspondant à l’expression recherchée. Comme le souligne Antonio Malmo, critique italien de renommé internationale,  « les créatures de Grazyna Tarkowska sont partie intégrante de notre société actuelle, vivent chez nous, avec leurs problèmes, leurs anxiétés et leurs peurs, mais aussi dans notre indifférence la plus complète d’hommes accoutumés désormais seulement au langage de l’égoïsme et de l’individualisme ».

« Cette citation est pour moi source de méditation sur la Passion de Jésus Christ d’une part et sur la vie de l’homme, l’homme moderne, d’autre part. Je ne peux pas séparer ces deux questions qui sont reliées l’une à l’autre. C’est la raison pour laquelle il y a ce besoin d’exprimer la Passion du Christ dans la langue moderne de l’art. C’est pourquoi il y a ce besoin de parler à l’homme moderne des ces événements qui se sont passés il y a plus de 200 ans et qui sont toujours actuels aujourd’hui, en tout cas de mon point de vue. Parce qu’un jour ou l’autre on se retrouve tous devant un choix moral, face à un choix de valeurs, devant le besoin d’acceptation de la responsabilité et de la solidarité.

« L’amour, la tragédie des mères, la souffrance, l’agression, la violence, l’humiliation, la marginalisation, la volonté d’aliénation jusqu’à tuer, le problème de la mort physique, l’exclusion psychique et morale, tout ceci existe aujourd’hui dans la Passion du Christ.

« Mais on y retrouve aussi l’amour, la tendresse, la compassion, la foi, l’espoir… même ceux qui ne croient pas à la résurrection veulent garder l’espoir d’une meilleure vie pour demain. » Grazyna Tarkowska

et, pour vous accueillir, Marie, Mère de Jésus Merci !

Photos et montage P. Jean Schmuck