Nuit tombante Victor Hugo.

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Une belle histoire..
Transcription de la présentation:

Nuit tombante Victor Hugo

Vois le soir qui descend calme et silencieux.

Septentrion, delta de soleils, dans les cieux,

Écrit du nom divin la sombre majuscule ;

Vénus, pâle, éblouit le blême crépuscule ;

Traînant quelque branchage obscur et convulsif,

Le bûcheron convoite en son esprit pensif

La marmite chauffant au feu son large ventre,

Rit, et presse le pas ; l’oiseau dort, le bœuf rentre,

Les ânes chevelus passent portant leurs bâts ;

Puis tout bruit cesse aux champs, et on entend tout bas

Jaser la folle avoine et le pied-d’alouette.

Tandis que l’horizon se change en silhouette

Et que les halliers noirs au souffle de la nuit

Tressaillent, par endroits l’eau dans l’ombre reluit,

Et les blancs nénuphars, fleurs où vivent les fées,

Les bleus myosotis, les iris, les nymphées,

Penchés et frissonnants, mirent leurs sombres yeux

Dans de vagues miroirs, clairs et mystérieux.

J. S. Bach – Prélude, guitare classique