Déclin du commerce des fourrures, essor de l’industrie du bois Pendant plusieurs années, le commerce des fourrures fut le principal moteur économique de la colonie.

Déclin du commerce des fourrures, essor de l’industrie du bois + La Compagnie du Nord-Ouest et la Compagnie de la Baie d’Hudson se livrent une chaude lutte commerciale dans la colonie Le gouvernement anglais juge que cette compétition nuit au commerce, il décide donc de fusionner les deux compagnies.

Deux facteurs font en sorte que le commerce de la fourrure diminue énormément La demande européenne pour les produits de la fourrure diminue énormément (Notes p.20) Le commerce des fourrures se déplace de Montréal vers la Baie d’Hudson (Notes p.20)

Déclin du commerce des fourrures, essor de l’industrie du bois Le commerce des fourrures, seul moteur économique de la colonie depuis sa fondation, diminue. Les colons doivent se tourner vers une autre activité : le bois. (Notes p.20)

Déclin du commerce des fourrures, essor de l’industrie du bois Un élément important vient stimuler le marché du bois au Canada : Le blocus de Napoléon ! Initié par Napoléon, le blocus continental, ou blocus de Napoléon avait pour objectif de ruiner l’Angleterre en l’empêchant de commercer avec le reste de l’Europe Pour se procurer les biens nécessaires à la guerre (bois + blé) la Grande-Bretagne se tourne vers ses colonies (Haut et Bas -Canada). C’est le début du commerce du bois. (Notes p.21)

Déclin du commerce des fourrures, essor de l’industrie du bois Habile militaire et homme politique, Napoléon Bonaparte fut reconnu pour son style autoritaire et ses incessantes campagnes guerrières

Déclin du commerce des fourrures, essor de l’industrie du bois Pour soutenir les importations de bois en provenance des colonies, le gouvernement britannique exempte le bois de taxes. (Notes p.22) Le gouvernement britannique exempte donc le bois de tout obstacle à son développement.

Déclin du commerce des fourrures, essor de l’industrie du bois Le commerce du bois est en pleine expansion et cela crée de nouveaux débouchés pour les colons canadiens. Les camps de bûcherons se développent. Ce métier est loin d’être facile mais fournit un revenu d’appoint essentiel au maintient d’une certain qualité de vie.

Déclin du commerce des fourrures, essor de l’industrie du bois Le métier de draveur fait son apparition. Gardant l’équilibre sur des billots de bois en mouvements, les draveurs doivent s’occuper du transport du bois par voie maritime.

Déclin du commerce des fourrures, essor de l’industrie du bois Les charpentiers font également leur apparition Directement en lien avec le commerce du bois, ils travaillent sur la charpente des bâtiments qui sont alors faits principalement de bois.

Déclin du commerce des fourrures, essor de l’industrie du bois Ce sont les marchands britanniques qui contrôlent le commerce du bois et qui en retirent les profits (Notes p.22) Les Canadiens-français et les immigrants irlandais exercent les métiers dangereux qui exigent un dur effort physique et de très longues journées de travail. Souvent, les emplois sont saisonniers et permettent aux agriculteurs d’augmenter (légèrement) leurs revenus pendant l’hiver. (Notes p.22)