L'Huître et les Plaideurs

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Transcription de la présentation:

L'Huître et les Plaideurs Jean de la Fontaine L'Huître et les Plaideurs La justice modèle Taubira Par Nanou et Stan

Un jour deux Pèlerins sur le sable rencontrent Une Huître que le flot y venait d'apporter : Ils l'avalent des yeux, du doigt ils se la montrent ; À l'égard de la dent il fallut contester.

L'un se baissait déjà pour amasser la proie ; L'autre le pousse, et dit : Il est bon de savoir Qui de nous en aura la joie. Celui qui le premier a pu l'apercevoir En sera le gobeur ; l'autre le verra faire.

- Si par là on juge l'affaire, Reprit son compagnon, j'ai l'œil bon, Dieu merci. - Je ne l'ai pas mauvais aussi, Dit l'autre, et je l'ai vue avant vous, sur ma vie.

- Eh bien ! Vous l'avez vue, et moi je l'ai sentie. Pendant tout ce bel incident, Perrin Dandin arrive : ils le prennent pour juge. Perrin fort gravement ouvre l'Huître, et la gruge,

Nos deux Messieurs le regardant. Ce repas fait, il dit d'un ton de Président : Tenez, la cour vous donne à chacun une écaille Sans dépens, et qu'en paix chacun chez soi s'en aille.

Mettez ce qu'il en coûte à plaider aujourd'hui ; Comptez ce qu'il en reste à beaucoup de familles ; Vous verrez que Perrin tire l'argent à lui, Et ne laisse aux plaideurs que le sac et les quilles.

Christine Taubira garde des sceaux Christiane Taubira, née le 2 février 1952 à Cayenne (Guyane), est une femme politique française, actuelle Garde des sceaux, ministre de la Justice, nommée le 16 mai 2012 dans le gouvernement Jean-Marc Ayrault. Candidate PRG à l'élection présidentielle de 2002, elle a été députée de la 1re circonscription de la Guyane de 1993 à 2012 et conseillère régionale de la Guyane dans le groupe de l'opposition « Démocratie et probité » depuis 2010. Elle fait partie du comité exécutif de Walwari. Commémoration de l'abolition de l'esclavage Christiane Taubira aux côtés de Nicéphore Soglo et Jean-Marc Ayrault lors de l'inauguration du mémorial de l'abolition de l'esclavage en mars 2012.Christiane Taubira a donné son nom à la loi française n° 2001-434, votée le 10 mai 2001, qui reconnaît comme crimes contre l'humanité la traite négrière transatlantique et l'esclavage qui en a résulté. Plusieurs historiens critiquent le fait qu'elle limite l'esclavage à la traite européenne des Africains alors que la recherche a démontré que « la quasi-totalité des esclaves africains avaient été razziés non par des Blancs, mais par des négriers africains et que le commerce des esclaves était une routine sur le continent noir bien avant l'arrivée des négriers européens ». Christiane Taubira soutient sa position en déclarant qu'il faut éviter d'évoquer la traite négrière arabo-musulmane pour que les « jeunes Arabes ne portent pas sur leur dos tout le poids de l'héritage des méfaits des Arabes ». Cette déclaration a provoqué de nombreux commentaires dans les médias et parmi les historiens Christiane Taubira, Garde des Sceaux, a été condamnée par la justice en octobre 2004 17 mai 2012 Marcel Bibe Le nouveau Garde des Sceaux est une repris de justice ! Ayrault, puis Fabius et maintenant Taubira… Le candidat socialiste déclarait le 14 avril dans Le Journal du Dimanche : « Je n’aurai pas autour de moi à l’Élysée des personnes jugées et condamnées. » Un quinquennat hollandien qui commence donc par un bien gros mensonge…

A l’époque L’Express relatait l’évènement comme suit : Le 15 mai, soit exactement un mois après cette déclaration médiatique, François Hollande, président de la République fraichement intronisé, nommait Jean-Marc Ayrault, son ami et compagnon de route au PS, Premier ministre. Le nouveau Premier ministre avait été, en 1997, condamné à six mois avec sursis et à l’équivalent de 4.500 euros d’amende pour favoritisme dans une affaire de marché public. N’ayant fait l’objet d’aucun appel, la peine est devenue effective en 1997 et a été considérée comme exécutée cinq ans plus tard. Et le député-maire de Nantes a été réhabilité en 2007. Même chose pour Laurent Fabius : le député de Seine-Maritime, ancien Premier ministre de François Mitterrand, avait été mis en examen pour homicide volontaire de l’affaire du sang contaminé. Il a comparu en février et mars 1999 devant la Cour de justice de la République qui l’a relaxé le 9 mars 1999. Il est devenu le ministre des Affaires étrangères de François Hollande. Et aussi pour Christiane Taubira, devenue Garde des Sceaux, qui, en septembre 2004, a été condamnée aux prud’hommes pour le licenciement injustifié et la rupture abusive de son ancienne assistante parlementaire Sylvia Edom. A l’époque L’Express relatait l’évènement comme suit : “La rentrée parlementaire de Christiane Taubira a eu lieu en avance, dans une petite salle au quatrième étage du conseil des prud’hommes de Paris, où, le lundi 27 septembre, la députée de la Guyane a été condamnée. Son ancienne assistante parlementaire d’octobre 2002 à avril 2003, Sylvia Edom, a obtenu la requalification de ses deux CDD en CDI. Le conseil a également estimé son licenciement injustifié et la rupture du CDD « abusive ». Si elle échappe au paiement d’heures supplémentaires réclamé par la partie adverse, l’ex-candidate à l’élection présidentielle devra lui verser 5.300 euros. Se disant « sûre de son bon droit », elle ne s’interdit pas de faire appel et s’ « étonne du bruit soulevé par cette affaire ordinaire ». Celle-ci témoigne d’un malaise grandissant chez les assistants. Selon l’Union syndicale des collaborateurs parlementaires, il y a eu depuis le début de l’été environ 70 licenciements parmi les petites mains des députés. Le secrétaire général de l’organisation, Jean-François Cassant, évoque la multiplication de « mauvaises pratiques » à l’Assemblée depuis un an. Et passe à l’offensive : le 5 novembre, il présentera avec son homologue du Sénat un projet de convention collective des assistants parlementaires. Une démarche symbolique, car l’Assemblée ne peut pas signer un tel texte, n’étant pas considérée comme l’employeur des assistants, même si elle alloue chaque mois aux députés 7 500 euros pour rémunérer leurs collaborateurs. C’est ce qu’a confirmé le 18 février la Cour de cassation : « Les députés composant l’Assemblée nationale ne constituent pas une unité économique et sociale. » Chacun d’entre eux gère donc sa petite entreprise comme il l’entend. Au risque, tout de même, de se faire taper sur les doigts s’il ne respecte pas la loi. Un comble pour ceux qui l’élaborent.” Pas joli, joli, le sens social de Madame le Garde des sceaux ! Nanou et Stan le 31/03/2017