Economie d’Entreprise La Théorie évolutionniste de l’entreprise

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Transcription de la présentation:

Economie d’Entreprise La Théorie évolutionniste de l’entreprise USJ, FSE, L2 Economie d’Entreprise Séquence 9: La Théorie évolutionniste de l’entreprise Dr Thierry LEVY-TADJINE , HDR Professeur à l’Université St Joseph (FSE). Membre du Laboratoire ICI - Université de Bretagne Occidentale. thierry.levy@univ-st-etienne.fr thierry.levy@usj.edu.lb

NELSON et WINTER, 1982, An evolutionary theory of Economic change, Ce que vous en avez perçu en lisant l’article de ARENA et LAZARIC (2003) ? Vos questions ?

NELSON et WINTER, 1982, An evolutionary theory of Economic change, Objectifs des auteurs: Offrir une analyse des changements technologiques et dynamiques économiques en rupture avec les explications «orthodoxes» mais avec un ancrage dans l’Individualisme Méthodologique… Trois grandes influences mises en cohérence : 1. Herbert SIMON et la rationalité limitée 2. Analogie avec l’ évolutionnisme biologique 3. Travaux de Joseph SCHUMPETER .

NELSON et WINTER, 1982, An evolutionary theory of Economic change, 1. Pas de comportement maximisateur de l’entreprise; Hypothèses de rationalité limitée et de comportement adaptatif (apprentissage adaptatif) (ARENA et al. Pp. 331-334 et 337-339) 2. L’évolution (vie/mort…) de chaque organisme (entreprise) est déterminée –par son histoire, par ses gènes (routines organisationnelles), et par –ses apprentissages (mutation des gènes/ modification des routines) (ARENA et al., p. 340-341) 3. L’innovation est un processus de sélection (naturelle) des firmes… (et privilégie les concentrations et les grandes firmes) (ARENA et al., p. 336)

NELSON et WINTER, 1982, An evolutionary theory of Economic change, * Une première définition de l’entreprise (évolutionniste) L’entreprise = système adaptatif (via ses « routines ») dont le comportement présent est le résultat de l’ensemble de son histoire passée. -Dépendance du sentier (Path Dependancy), thème récurrent des travaux évolutionnistes… -cf Brian ARTHUR et les effets de lock-in (auto-renforcements) technologiques (Ex. BETAMAX vs VHS).

Richard NELSON, Sydney WINTER, 1982, L’entreprise comme ensemble de routines L’entreprise est composée d’individus qui possèdent des compétences ou des sous-compétences implicites ou articulées (ARENA et al., p. 346-347) qui, si elles sont coordonnées, (sous formes de « routines organisationnelles ») peuvent constituer la mémoire de l’organisation.

Richard NELSON, Sydney WINTER, 1982, L’entreprise comme ensemble de routines Les routines sont tout d’abord définies comme la mémoire organisationnelles de la firme, qui possède une collection de « mémoires formelles » a travers des documents, des archives et des artefacts, mais aussi des compétences individuelles (NELSON et WINTER, 1982, p.99; ARENA et al., p. 347)… Les routines sont donc a la fois, l’ensemble des connaissances et compétences des membres mais aussi la mise en œuvre de ces dernières…. (op. cit.) Echos managériaux modernes: -Le Knowledge-Management et –la notion d’Organisation Apprenante. .

L’entreprise comme ensemble de routines VS le KM KM: -Un ensemble de pratiques et d’outils visant à l’identification, à l’extraction, au partage, au transfert et à la création de connaissances (et de compétences ?) afin de faire de la connaissance, une source d’avantage compétitif pour l’entreprise. -Concrètement (HANSEN, NORIA, TIERNEY, 1999, :What’s your strategy for Management Knowledge?, Harvard Business Review, March-April), 2 orientations: -orientation informatique (archivage et modélisation des connaissances dans les systèmes d’information: bases de données, formalisation des connaissances…) -orientation vers l’humain: permettre la mise en réseau (intranet), la création de communautés de pratiques et de communautés épistémiques: partage de savoirs…. .

Enjeu du KM (et de la gestion des « routines organisationnelles ») .

Perspectives théoriques voisines La théorie de la légitimité organisationnelle… DI-MAGGIO et POWELL (1984). Leur questionnement: Pourquoi dans un secteur donné, les organisations deviennent-elles similaires ? Ils parlent d’isomorphisme. Eléments de Réponses: 1. Il existe des procédures qui poussent vers l’uniformisation (la bureaucratie au sens de Max Weber; les normes ISO…) 2. La concurrence (qui conduit a l’imitation des « bonnes » pratiques…) 3. Des facteurs institutionnels… L’entreprise se modifie pour s’adapter à son environnement (Thèse évolutionniste).