DROGUES SOCIALES Drogue : toute substance autre que des aliments que l’on absorbe pour modifier la façon dont le corps et l’esprit fonctionnent. Certains sportifs québécois associent l’usage de certaines drogues sociales à une amélioration possible de leur performance. Selon l’étude du SLS, des sportifs auraient fait usage de l’alcool (11,5 %), de marijuana (7,7 %) et de cocaïne (2,2 %) dans le but d’améliorer leur performance. Parmi les cas les plus connus : Ross Rebagliati, Sotomayor.

DROGUES SOCIALES CLASSIFICATION Perturbateurs / hallucinogènes Dépresseurs du SNC Stimulants

PERTURBATEURS / HALLUCINOGÈNES (Cannabis (marijuana, haschich), LSD, PCP, MDMA (ecstasy), mescaline...) Influent la perception, les émotions et les processus psychologiques Déforment les perceptions sensorielles Peuvent causer des hallucinations

DÉPRESSEURS DU SNC (Alcool, analgésiques opioïdes, anxiolytiques, barbituriques) Ralentissent le SNC Sensation de calme, bien-être L’alcool a aussi des effets diurétiques et peut causer la déshydratation. Si plus d’un dépresseur du SNC, leurs effets risquent de s’amplifier dangereusement. (Ex. : alcool - anxiolytique).

STIMULANTS (Caféine, nicotine, cocaïne, amphétamines) Accélèrent le SNC  endurance et vigilance  l’appétit Bien-être, euphorie

RISQUES ASSOCIÉS À L’USAGE DES DROGUES Impact sur les différents systèmes organiques Dépendances physique et psychologique Impacts sur la santé mentale Problèmes de comportement Dangers pour la sécurité (ex. : alcool au volant). Santé physique (ex. : tabac / cancer). Santé mentale (ex. : dépression = alcool, marijuana). Violence et changement de comportement. Dépendance physique et psychologique. Surdose (ex. : pureté des produits non connue, usage concomitant de 2 drogues [caféine-éphédrine]). Problèmes d’ordre juridique (ex. : casier judiciaire, sanctions dans le cas de tests positifs dans le sport). Social (ex. : perturbation des relations interpersonnelles, conflits à la maison, à l’école, au travail et dans le sport).

SIGNES POSSIBLES DE CONSOMMATION DE DROGUES Comportement Social Nouveaux ou différents amis Signes physiques Rendement et performance Habitudes récréatives, alimentaires, de sommeil… Nouveaux ou différents amis. Yeux rouges, tremblements, apparence générale, etc. Diminution des rendements scolaires et sportifs.

CANNABIS Origine et fabrication Pas d’effets sur la performance Effets variant selon la dose et la fréquence Extrait d’une plante (cannabis). Le principal ingrédient actif s’appelle THC (tétrahydrocannabinal). Le haschich s’obtient par la cuisson des feuilles de la plante et contient une plus forte concentration de THC. Le THC à l’état pur est habituellement fabriqué par synthèse en laboratoire et non disponible aux usagers de la rue. Le cannabis est parfois utilisé dans la cuisson des gâteaux et biscuits. Contrairement à l’inhalation, les sensations se font sentir plus lentement et on contrôle généralement moins les effets. Les traces d’usage de cannabis demeurent longtemps dans l’organisme. Pour un seul joint : 40-50 % THC : 4-8 jours 10-20 % THC : 30-48 jours 1 % THC : 4-7 mois THC urinaire : 2-3 jours : 1-2 joints 5 jours : 4 joints/ semaine 10 jours : 1 joint/ jour 30 jours : usagers chroniques Inhalation et effets après quelques minutes. Durée de 2-6 heures.

RISQUES POUR LA SANTÉ (cannabis) Simple dose Dose élevée Usage chronique Simple dose : Les effets augmentés si consommation concomitante (ex. : alcool). Durée quelques heures à quelques jours. Sentiment d’euphorie – rire – volubile. Calme – pensif – somnolent. Altérations de la coordination – équilibre. Palpitations – yeux rouges – bouche sèche. Dose élevée : Les effets peuvent se prolonger indéfiniment. Amplification des effets. Perte de la notion du temps.Détérioration des sens. Crise de panique – schizophrénie latente. Sentiments de dépersonnalisation. Délires paranoïdes – confusion. Usage chronique : C’est beaucoup plus néfaste que la nicotine. Problèmes de mémoire – concentration. Syndrome de démotivation. Manque d’énergie, d’ambition et de jugement. Atteinte des systèmes (pulmonaire, immunitaire, reproducteur, etc.). Pour les trois niveaux de consommation : Phénomène de tolérance possible. Dépendance psychologique qui cause l’inconfort et l’anxiété si la drogue n’est pas disponible. Dépendance physique si consommation de fortes doses sur une base quotidienne (Sevrage : insomnie, irritabilité, anxiété, transpiration, perte d’appétit, disparition en moins d’une semaine).

ECSTASY - MDMA Origine et fabrication Pas d’effets sur la performance Effets recherchés / à court terme L’Ecstasy est un hallucinogène. Il est dérivé du MDA (amphétamine) ce qui lui donne des propriétés de stimulant. Administration par voie orale : fabrication en laboratoire pour le marché clandestin. À court terme, les effets sont : sensation d’euphorie, de plaisir, d’empathie et de sociabilité, facilité à communiquer, regain d’énergie, confiance.

RISQUES POUR LA SANTÉ (ecstasy – MDMA) Effets secondaires Effets à long terme Doses élevées Effets secondaires : confusion, troubles de sommeil, nausées, hypertension artérielle, tachycardie, dépression, anxiété et panique, tension musculaire, serrements des dents, sudation accrue, syncope, vision trouble… Effets à long terme : perte de poids, fatigue chronique, flashbacks, gueule de bois, paranoïa, dépression, psychose, atteinte hépatique, tolérance possible, dépendance psychologique, (ne semble pas avoir de dépendance physique). Doses élevées : déformation de la perception, de la pensée et de la mémoire, hallucinations, anxiété, dépression, déshydratation, hyperthermie, insuffisance rénale et cardiaque, augmentation rapide de la température et déshydratation.

CONCLUSION Pas d’effets positifs connus sur la performance Risques pour la santé Problèmes personnels et sociaux