Guerre de 14/18 Tensions-Conflit-Nouveautés Chemins vers une Nouvelle Musique

TENSIONS-CONFLIT-NOUVEAUTES Nous prendrons comme exemple : « Cinq pièces pour orchestre » op.10 (1913) d'Anton WEBERN (1883-1945) Compositeur de l'Ecole de Vienne

L'Ecole de Vienne regroupe trois compositeurs entre 1908 et 1940 Le Maître Alban Berg (1885-1935) Anton Webern (1883-1945) Arnold Schoenberg (1874-1951) Les disciples

Articulation de l'Oeuvre : I. Sehr ruhig und zart (très calme et doux) II. Lebhaft und zart bewegt (vite et délicatement animé) III. Sehr langsam und äuBerst ruhig (très lent et extrêmement calme) IV. FlieBend, äuBerst zart (« coulant », extrêmement doux) V. Sehr flieBend (très « coulant »)

Composition de l'orchestre : Flûtes, Hautbois, Clarinettes, Cor, Trompette, Trombone, Orgue, Célesta, Mandoline, Guitare, Harpe, Xylophone, Glockenspiel, Cloches,Triangle, Cymbale, Caisse claire, Grosse caisse, Quintette à cordes.

Articulation de l'Oeuvre : I. Sehr ruhig und zart (très calme et doux) II. Lebhaft und zart bewegt (vite et délicatement animé) III. Sehr langsam und äuBerst ruhig (très lent et extrêmement calme) IV. FlieBend, äuBerst zart (« coulant », extrêmement doux) V. Sehr flieBend (très « coulant »)

1/L'Atonalisme : C'est l'abolition du système Tonal : fondé sur le rôle de la tonique déterminant l'ensemble de l'oeuvre. Le système Atonal voit le jour : écriture musicale qui laisse indéterminée la tonalité de la composition. L'Atonalité recouvre toute musique n'obéissant pas ou plus aux lois de l'harmonie traditionnelle.

Ce système ne correspond plus aux canons académiques Comparons avec une peinture de la même période : « La Desserte rouge » ou « harmonie rouge » de Henri Matisse (1908) Système traditionnel aboli : * Stylisation * Représentation « naïve » et répétition des motifs * Plans réduits à une surface Système « Atonal » prédominant * Plus de repères entre les différents plans * Tableau ou fenêtre? * Aplats de couleurs Ce système ne correspond plus aux canons académiques

Articulation de l'Oeuvre : I. Sehr ruhig und zart (très calme et doux) II. Lebhaft und zart bewegt (vite et délicatement animé) III. Sehr langsam und äuBerst ruhig (très lent et extrêmement calme) IV. FlieBend, äuBerst zart (« coulant », extrêmement doux) V. Sehr flieBend (très « coulant ») IV. FlieBend, äuBerst zart (« coulant », extrêmement doux)

2/La Klangfarbenmelodie : Littéralement : Mélodie de couleur (timbre). Cette technique consiste à morceler entre plusieurs instruments une ou plusieurs notes, provoquant ainsi des évolutions sonores ne portant pas forcément sur la hauteur des sons. La couleur, mélodie, ainsi entendue résulte du changement de timbre.

Comparons encore avec : « Une rue de Murnau » de Kandinsky (1908) Nous retrouvons les mêmes bouleversements que précédemment chez Matisse Cependant, Kandinsky va encore plus loin dans le travail de la couleur, qui ici à l'évidence est le centre de son sujet, et va bien au delà de la représentation encore perceptible d'un lieu identifiable Dans cette toile c'est la couleur qui « chante », et flatte notre oeil!

Articulation de l'Oeuvre : I. Sehr ruhig und zart (très calme et doux) II. Lebhaft und zart bewegt (vite et délicatement animé) III. Sehr langsam und äuBerst ruhig (très lent et extrêmement calme) IV. FlieBend, äuBerst zart (« coulant », extrêmement doux) V. Sehr flieBend (très « coulant ») III. Sehr langsam und äuBerst ruhig (très lent et extrêmement calme)

3/Le Dodécaphonisme et la musique Sérielle :

Une Série n'a pas un nombre de sons déterminés, Le matériau de base n'est plus la gamme, mais la Série; sur laquelle se construit la musique. Une Série n'a pas un nombre de sons déterminés, cependant le Dodécaphonisme, lui, impose des Séries de 12 sons. Chaque Série peut subir des « mutations » que l'on nomme : Renversement, Récurrence, Récurrence du Renversement. Chaque Série peut également être transposée.