La 1 ère guerre mondiale : l’expérience combattante dans une guerre totale

Georges Leroux, L’Enfer, 1921

Problématique: En quoi les conditions nouvelles de la guerre totale ont-elles bouleversée l’expérience des combattants ? Georges Leroux : L'enfer (détail)

I/ Un conflit aux dimensions inédites qui multiplie les expériences combattantes. Qui sont les soldats?

Où vont-ils se battre?

La guerre des mines

II/ Une guerre industrielle d’une violence inouïe L’expérience des combats au front

Le Miroir 7 novembre 1915

Assaut allemand à Verdun (15 mars 1916) Cadavres allemands (Verdun, 1916) Cadavres français (1917)

Une guerre de matériels Lance-flammes (1915) Canon de 370 sur rails Fusil-mitrailleur Chauchat (1915) Chars Renault FT17 (août 1918) s

La guerre des gaz

La violence des combats dans les tranchées Photographie aérienne verticale des tranchées en Artois le 22 juillet Source: Wikimedia Commons Imperial War Museum

Tranchées française (1916) et allemande (1915)

Attaque de tranchée (Artois) François Flameng

Mutilés et « gueules cassées »

La vie dans les tranchées Dessin de Pierre Dantoine (Source: CRID 14-18) Source: Wikimedia Commons GSL Le repos dans la boueCombattre les poux

La vie dans les tranchées Courcelle (Oise) 1918 L’odeur…Combattre les rats

L’artisanat de tranchée

Le langage des tranchées

2) La ténacité des combattants La mobilisation à Berlin et à Paris Le patriotisme

Carte postale allemande La défense de la civilisation

Les défenseurs de la « grandeur » de la France

La camaraderie et la solidarité 1 p 54

Les mutineries de p 54

« munitionnettes »

Aux champs aussi les femmes ont remplacé les hommes

Une mobilisation financière

Les exactions allemandes en Belgique… Massacres de Dinant le 23 août 1914 (647 civils tués)

… en France Prisonniers civils, Péronne 2 octobre 1914

Le travail forcé et la déportation Camp de prisonniers civils d’Holzminden (Prusse orientale) Le Miroir n°107, 12 décembre p 60

La politique de la terre brûlée Parmi les surprises préparées pour nos successeurs, quelques unes étaient d'une méchanceté raffinée. C'est ainsi qu'on tendait à l'entrée des maisons et des galeries des fils métalliques presque invisibles, fins comme des crins, qui déclenchaient au moindre contact des charges d'explosifs. [...]. Les plus perfides étaient les bombes à retardement, enterrées au fond de la cave d'édifices isolés, qu'on laissait intact. l'une des chambres était remplie d'explosif, l'autre d'un acide. Une fois qu'on avait dissimulé ces œufs diaboliques, l'acide rongeait durant des semaines la cloison métallique et amorçait la bombe. L'une d'elle fit sauter l'hôtel de ville de Bapaume au moment même où les autorités s'y étaient rassemblées pour célébrer par une grande fête l'entrée des troupes anglaises. Ernst Jünger Orages d'acier (1920)

Les persécutions des Chrétiens de l’empire Ottoman [...] À Beyrouth, Joseph Béchara Hani et Philippe et Farid Khazen sont pendus sur la place publique. Ahmad Tabbara, propriétaire d’un journal, subit le même sort. L’évêque syrien de Gezireh ainsi que 34 prêtres catholiques ont été massacrés en [...] Le patriarche maronite Élias Hoayek assure que le Liban « a perdu pendant la Grande Guerre plus du tiers de sa population en raison d’une famine organisée volontairement par l’ennemi ». [...] L’absence de médicaments, de médecins et de pharmaciens, tous réquisitionnés pour l’armée turque, est totale. Des épidémies de choléra, variole et typhus viennent s’ajouter aux malheurs de la population. » « Beyrouth est transformée en mouroir, et seuls quelques secours aux affamés sont organisés par les Américains. Mais les Turcs les en empêchèrent très rapidement, de peur que la population ne s’attache aux Occidentaux » Christian Taoutel et Pierre Wittouck L’Orient Le Jour 28 octobre 2013

Le génocide arménien