LA BASSE-VILLE D’OTTAWA
APERÇU DU QUARTIER Taux de ménages à faible revenu est supérieur à 40% 54% familles habitent dans des logements subventionnés (1 582 logements ) Immigration : Haut taux d’immigration dans le quartier depuis les dernières 20 années, plusieurs qui ne parlent ni l’anglais, ni le français Concentration de jeunes : Augmentation de 10% de la population en 10 ans, surtout des enfants Violence : Taux élevé de gangs de rues, violence
VIDÉO
ANALYSE DE LA PROBLÉMATIQUE : APPROCHE STRUCTURELLE ET ANTI-OPRRESSIVE C’est le mauvais traitement systématique d’un groupe social avec le soutien des structures de la société qui perpétue les formes d’oppressions (Mullary, 2010) Dans la situation de la basse-ville, les minorités suivantes vivent des formes spécifiques d’oppression : groupes ethniques, jeunes, personnes socio économiquement défavorisée, personnes ayant des troubles de santé mentale et de toxicomanie (Coderre et Dubois, 2000) Ces minorités, plus particulièrement les groupes ethniques et minorités (linguistiques, visibles, etc.) vivent du racisme, classisme et autres formes d’oppressions (capitalisme) qui limite leurs conditions de vie, possibilité d’avancement et de participation en tant que citoyen-enne (Pullen- Sansfaçon, 2013).
ANALYSE DE LA PROBLÉMATIQUE (SUITE) Les sources d’oppression sont nombreuses et structurelles ; c’est-à-dire qu’elles se développent à travers les inégalités ou divisions sociales et les relations de pouvoir (institutionnelles, politiques, sociales, etc.) (Pullen-Sansfaçon, 2013). Dans ce cas précis, le manque de logement, services adéquats, financement et le manque d’accès à certains droits sont certains exemples d’oppressions maintenues et reproduites à travers les années Les effets d’oppression sont nombreux et se manifestent de différentes façons dans l’étude de cas : pauvreté, manque de services adéquats, toxicomanie et violence, etc. Importance de l’intersectionalité et de considérer les diverses sources d’oppressions
Malgré les contraintes que les personnes mentionnées ci-dessus subissent (personnes issues de minorités ethnoculturelles, personnes en situation de pauvreté, les jeunes, etc.), nous ne croyons pas qu’elles sont des victimes passives. « Ils sont des acteurs sociaux, qui peuvent, entre autres, choisir, décider, remettre en question et s’objecter » (Lapierre et Levesque, 2013 :49). Les approches collectives, c’est-à-dire les approches communautaires, structurelles et anti- oppressives guident notre plan d’action ANALYSE DE LA PROBLÉMATIQUE (SUITE)
QUESTIONS Comment établir une liste de priorités avec autant de problématiques importantes? Trouvez-vous que l’approche du CRCBV est en lien avec la réalité du quartier? Pourquoi?