Un philosophe représentatif des Lumières Voltaire Un philosophe représentatif des Lumières
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Présentation de Voltaire François Marie Arouet, dit Voltaire 1694-1778 Il naît dans une famille fortunée avant de suivre ses études chez les jésuites*. En 1713 il devient procureur mais il préfère écrire. Ses pamphlets* lui valent d’être emprisonné à la Bastille puis d’être exilé en Angleterre. En 1746 il entre à la Cour comme historiographe* du roi. Mais ses critiques de l’Église et de l’absolutisme le poussent à s’installer à Berlin sur l’invitation de Frédéric II de Prusse, puis à Genève. Toute sa vie, il s’investit dans de nombreux combats contre l’injustice et l’intolérance notamment auprès du protestant Jean Calas.
Ses combats Contre la noblesse « En France, un noble méprise souverainement un négociant*. Je ne sais pourtant lequel est le plus utile à un Etat : ou un seigneur bien poudré qui sais précisément à quelle heure le roi se lève et qui se donne des airs de grandeur ou un négociant qui enrichit son pays. » Lettres philosophiques, 1734 Pour l’égalité « Chaque homme, dans le fond de son cœur, a droit de se croire entièrement égal aux autres hommes » Dictionnaire philosophique, article « Egalité », 1764 Retour vers la présentation
Retour vers la présentation L’affaire Calas Le 12 octobre 1761 Marc-Antoine Calas, fils d’un commerçant protestant est retrouvé pendu dans le magasin de son père : suicide ou crime ? L’enquête est faussée par un préjugé antiprotestant : Marc-Antoine aurait désiré se faire catholique et ses parents l’auraient tué pour cette raison. Jean Calas, le père, est condamné à mort et périt sur la roue en 1762. Voltaire est convaincu de l’innocence de Calas, il écrit son Traité sur la tolérance et pousse la justice à rouvrir l’enquête. La décision du Parlement est cassée en 1764 et Jean Calas réhabilité en 1765. Retour vers la présentation Gravure du XVIIIe siècle, Bibliothèque municipale de Toulouse
Retour vers la présentation Pour la tolérance « Il ne faut pas un grand art […] pour prouver que des chrétiens doivent se tolérer les uns les autres. Je vais plus loin, je vous dis qu’il faut regarder tous les hommes comme nos frères. Quoi! Mon frère le Turc ? Le Chinois ? Le Juif ? Le Siamois* ? Oui, sans doute ; ne sommes-nous pas tous enfants du même père, et créatures du même Dieu ? » Traité sur la tolérance, 1763 Retour vers la présentation
Retour vers la présentation Ses séjours en Europe Cliquez sur les pour savoir ce que Voltaire a fait ou vu dans ces pays. Retour vers la présentation
Vers la diffusion dans les salons L’Encyclopédie Entre 1751 et 1772, Diderot (philosophe et écrivain) et D’Alembert (mathématicien) dirigent la rédaction de la première Encyclopédie de l’histoire. Pour les y aider Voltaire mais aussi Rousseau, Montesquieu et d’autres des plus importants écrivains, philosophes et savants rédigent des articles pour compléter cet ouvrage. Sur ce tableau représentant les Encyclopédistes vous pouvez voir de gauche à droite: Diderot en marron, Montesquieu tout à droite et Rousseau à la gauche de celui-ci. Et Voltaire? Vers la diffusion dans les salons Retour vers la carte
La diffusion dans les salons Au XVIIIe siècle les salons se développent autour de femmes de la noblesse comme Mme Geoffrin ou Mme du Deffand qui réunissent tous les plus éminents écrivains, poètes, philosophes et savants de l’époque afin de lire et d’échanger sur leurs écrits. C’est ainsi que se diffusent les idées nouvelles. Sur ce tableau sont représentés les philosophes les plus célèbres de l’époque. D’après ce que vu avez lu sur l’Encyclopédie, qui sont A et B ? D’après vous, qui est la dame C ? Et qui représente le buste ? B A C Retour vers l’Encyclopédie Lecture d’une pièce de Voltaire dans le salon de Madame Geoffrin en 1755, Anicet Charles Gabriel Lemonnier, 1812
Retour vers la présentation Le modèle anglais En se rendant en Angleterre, Voltaire est impressionné par la plus grande liberté d’opinion qu’il y a dans ce pays et rédige ses Lettres anglaises (appelées plus tard Lettres philosophiques) expliquant en quoi l’Angleterre est un modèle dont la France devrait s’inspirer. « La nation anglaise est la seule de la terre qui soit parvenue à régler le pouvoir des rois en leur résistant, et qui ait enfin établi un gouvernement sage […] où le peuple partage le pouvoir sans confusion. » Lettres philosophiques, 1734 Retour vers la présentation Retour vers la carte
Chez Frédéric II Frédéric II, roi de Prusse est un grand amoureux de la littérature antique et française du XVIIe siècle. Il écrit même des pièces et des poèmes toujours en français. Il fait venir plusieurs écrivains et philosophes à sa cour. Il admire beaucoup Voltaire, qu’il invite plusieurs fois. Sauriez-vous retrouver Voltaire (invité à la table du roi) sur ce tableau? Retour vers la carte La table ronde par Adolph von Menzel
Vocabulaire Jésuite : les jésuites sont des membres d’une communauté religieuse appelée Société ou Compagnie de Jésus Pamphlet : court écrit satirique (qui critique de manière moqueuse) Historiographe : écrivain chargé officiellement de relater les faits de son époque Négociant : commerçant Siamois : habitant du royaume de Siam (aujourd’hui la Thaïlande) Retour vers les combats de Voltaire Retour vers la présentation