Kodka catastrophe Institut Supérieur de Gestion de Tunis Réaliser par :Souassi Sirine 2LFIG1
Définir Kodak: Kodak est une entreprise américaine fabriquant des produits et fournissant des services dans le domaine de la photographie, du cinéma, de la radiologie et de l'impression. La société a été fondée par George Eastman en 1881. Le nom Kodak apparaît pour la première fois en 1888 au lancement des premiers appareils photo à pellicule photographique. 01
Kodak est passé de la gloire à la chute Kodak n'a plus enregistré de profit depuis 2008
De la success-story à la chute Grâce à ses films Kodachrome et Kodacolor, elle a profité de l'avènement du marché de masse de la photo pour construire un véritable empire. A la fin des années 1980, Kodak flirtait avec les 20 milliards de dollars de revenus, et dégageait une marge d'exploitation de plus de 17 %, sans équivalent dans le secteur. Appareils photo, films, tirages papiers, le groupe se construit alors une rente dans l ‘ univers de l'image. Ce qui ne l'a pas empêché de sombrer. « Quand vous avez 90 % de part de marché aux Etats-Unis, vous vous croyez tout-puissant. Cela a conduit Kodak à ignorer plusieurs innovations, bien avant le numérique, qu'il considérait comme des gadgets», raconte François Sauteron, ancien DRH monde du groupe, et, auteur de « La chute de l'empire Kodak ». Dès la fin de la guerre, le groupe refuse ainsi d'acquérir la technologie des photocopieurs, développée ensuite avec succès par Xerox. Même déconvenue avec Polaroid, dont le fondateur Edwin Land lui propose sans succès sa technologie de développement instantanée. Pour que Kodak rentre finalement sur ce marché en 1976, et soit accusé de violer les brevets de son compatriote... Dernière alerte en 1981, quand Sony sort le Mavica, premier appareil photo magnétique.
Le ratage du numérique Dans les années 30, Kodak invente le film couleur. Dans les années soixante, avec son procédé Kodachrome, l’entreprise maîtrise plus de 80% des parts de marché. Tellement même que les autorités américaines s’alertent de sa situation monopolistique, rappelle Radu Stern. Mais les groupes japonais commencent ensuite à lui tailler des croupières et grignotent ses parts de marchés avec leurs films bons marchés. Et plus tard, le numérique sera l’erreur fatale de son management. «Une erreur incroyable, un cas d’école qui sera étudié dans les écoles de marketing», juge l’historien. Pour nombre d’observateurs, Kodak est un des créateurs du numérique dans la photo. Et de l’appareil numérique en particulier, au milieu des années septante. Mais, installé sur les recettes tirées de la vente de films, le management de Kodak semble n’y avoir pas cru
Le numérique allait à l’encontre de leur intérêt Le numérique allait à l’encontre de leur intérêt. Mais Kodak avait tout pour réussir», juge Radu Stern. Ailleurs, dans le domaine de l’impression, la firme de Rochester a bien tenté de relever le gant, mais sans le succès attendu. Protégé de ses créanciers au Etats-Unis, assis sur un portefeuille de plus de mille brevets, Kodak va-t-il survivre? «Tout est possible mais la bataille est rude, estime Radu Stern. Face à Hewlett Packard, Nikon, Sony et d’autres dans le numérique, s’imposer serait un exploit extraordinaire.» Contre leur intérêt
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