Objectifs de cette étude Evaluation de l’adhérence de verrous orthodontiques selon différents protocoles de collage et observation des surfaces après rupture T.Vergé (1), G. Grégoire (1), P. Sharrock (2) (1) Laboratoire Interactions Biomatériaux Tissus Bucco-dentaires UFR Odontologie, Université Paul Sabatier, Toulouse (2) Laboratoire de Chimie Inorganique, Institut Universitaire de Technologie Paul Sabatier, Département de Chimie de Castres Objectifs de cette étude évaluer l’adhérence d’un ciment aux verres ionomères sous différentes conditions d’utilisation : traitement préalable du substrat dentaire (mordançage ou conditionnement) et état physique de ce substrat (sec ou humide), ceci afin de déterminer des conditions optimales d ’utilisation de ce ciment. corréler ces valeurs d’adhérence à l’observation en microscopie électronique à balayage des surfaces amélaires après rupture, afin de mettre en évidence, après dépose intentionnelle des verrous orthodontiques, les éventuelles altérations de l’émail.
Matériels et méthodes 1. Constitution des groupes 2. Réalisation des tests de traction 3. Observation des surfaces après rupture Groupes Traitement de surface Etat Système adhésif 1 Mordançage Sec Transbond XT 2 Conditionnement Humide Fuji Ortho LC 3 Conditionnement Sec Fuji Ortho LC 4 Mordançage Sec Fuji Ortho LC
Résultats Valeurs d ’adhérences conformes aux valeurs bibliographiques. Résultats plus faibles pour le groupe CVI sur émail humide que sur le groupe émail sec. Résultats comparables entre composite et CVI sur émail mordancé. Fracture cohésive de la colle observée dans les groupes composite et CVI sur émail mordancé. Meilleurs scores ARI (2 et 3) obtenus pour les groupes CVI sur émail humide et CVI sur émail mordancé.
Discussion / conclusion / perspectives Les meilleurs résultats d ’adhérence semblent privilégier des protocoles de collage classique (composite) ou utilisant un CVI sur émail mordancé ce qui ne correspondant pas au protocole conseillé par le laboratoire. D’où l’intérêt de corréler ces valeurs à l’observation des interfaces de rupture : une meilleure adhérence semble solliciter davantage la surface amélaire lors de la dépose ou de la chute accidentelle du verrou. Nécessité de définir un équilibre entre l’interface verrou/colle et l’interface colle/émail, favorisant soit une rupture cohésive de la colle soit une rupture verrou/colle tout en garantissant à l ’orthodontiste une adhérence minimum.