Phrases d’aujourd’hui
C’était le mardi 12 janvier 2010 Des immeubles effondrés, des habitants paniqués, blessés dans les rues et peut-être des centaines, des milliers de morts. C’était le mardi 12 janvier 2010
Le centre de Port-au-Prince est détruit, c’est une véritable catastrophe. Des habitants ont été contraints d’abandonner leurs domiciles et se sont réfugiés dans les espaces ouverts. Quelque part où ils ne risquent pas d’être écrasés par l’effondrement d’un immeuble.
Dans une rue envahie par la poussière, une adolescente blessée est allongée à même le sol tandis qu’on tente de la soigner. Plus loin, un groupe de personnes tentent de secourir un homme dont les jambes sont écrasées par de gros blocs de pierre.
Le palais présidentiel est fortement endommagé ainsi que des ministères aux alentours, alors que des hôpitaux, des hôtels et des écoles se sont effondrés. Le quartier général de l’ONU en Haïti (Minustah) s’est écroulé en grande partie. Il y a de nombreuses personnes sous les décombres, des morts et des blessés.
explique une employée d’un laboratoire médical de Port-au-Prince. « J’ai vu beaucoup de destructions sur mon chemin. J’ai échappé de peu à l’effondrement du bureau où je travaillais », explique une employée d’un laboratoire médical de Port-au-Prince.
Peu de temps après la secousse, la nuit tombée sur la capitale haïtienne plonge ses rues dévastées dans un noir complet qui ne fait qu’amplifier davantage la panique qui s’est emparée de la population.
Des véhicules de la police haïtienne, des Nations Unies ou de la Croix-Rouge tentent de transporter des blessés mais les maisons détruites bloquent la circulation. Les moyens téléphoniques sont presque tous coupés, il n’y a plus d’électricité. La plupart des stations de radio et de télévision ne fonctionnent plus.
des situations cauchemardesques. Au lycée français d’Haïti, de nombreux écoliers sont bloqués à l’intérieur, souvent sans nouvelles de leurs parents. De nombreuses photos diffusées sur le site de micro-blogs Twitter montrent également des situations cauchemardesques.
Pendant que 6000 détenus s’échappent de la prison dévastée, les secours internationaux s’organisent, se mettent en place dans le chaos et l’insécurité totale. Les pilleurs aussi se mettent à l’œuvre, mais pas tellement humanitaire…
Il les charge de rassembler des fonds pour les victimes du séisme. AFP Samedi 16/10/2010 le président Barack Obama reçoit à la Maison Blanche George W. Bush et Bill Clinton. Il les charge de rassembler des fonds pour les victimes du séisme.
Le président américain a néanmoins averti que la distribution de l’aide en Haïti représentait un « défi énorme » pour les sauveteurs et que l’assistance au petit Etat des Caraïbes allait devoir être évaluée à long terme.
Il se comptera en mois et même en années. « Nous savons que notre effort à long terme ne se comptera pas en jours et en semaines. Il se comptera en mois et même en années. Et c’est la raison pour laquelle il est si important d’obtenir et de soutenir l’aide des Américains. C’est la raison pour laquelle il nous faut une coordination qui aille au-delà de notre gouvernement ». Barack Obama
16.01.2010 spotjipi@gmail.com
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