Scandale groupe servier
À PROPOS DU GROUPE SERVIER Servier est un groupe pharmaceutique français. Fondé en 1954, il est présent dans 140 pays et compte près de 21 400 collaborateurs. Il est constitué sous la forme d'une société à responsabilité limitée (SARL), les parts du groupe appartiennent à une fondation, domiciliée aux Pays-Bas[1]. Le groupe a notamment été mis en cause dans plusieurs affaires, dont la plus connue est celle du Médiator.
Mediator Le Mediator a été commercialisé en France par le laboratoire Servier dès 1976[6]. En 1974, ils obtiennent l'autorisation de mettre le Médiator sur le marché[7] jusqu'en novembre 2009, date à laquelle il a été interdit. Réservé à l'origine aux diabétiques en surcharge pondérale, il a été ensuite prescrit aux patients désireux de perdre du poids.
Il serait responsable en France d'entre 500 et 2 000 décès selon une étude faite par l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, et de 3 500 hospitalisations[25]. Selon une lettre publiée par le Figaro, l'Agence du médicament avait été prévenue par des médecins, professeurs de la Caisse d'assurance maladie dès le 21 septembre 1998 sur le risque lié à l'utilisation non contrôlée de ce médicament, alors que des médicaments au principe actif chimiquement voisin faisaient l'objet de restrictions dans leur prescription[29]. Les mêmes effets indésirables avaient déjà conduit au retrait de la fenfluramine et de la dexfenfluramine, puisqu'après la prise de dexfenfluramine (Isoméride), de fenfluramine (Pondéral) ou de benfluorex (Mediator), chacune de ces molécules est métabolisée en un produit cardiotoxique,, et ce à des concentrations similaires[30]
Point de vue de servier De leur côté, les Laboratoires Servier se disent victimes d'une « manipulation » Servier se défend bec et ongles. A nouveau mis en cause, le laboratoire a affirmé ce lundi que les conditions de l'expertise judiciaire d'une femme, victime d'un arrêt cardiaque après ces examens destinés à déterminer si la pathologie dont elle souffre est liée à la prise de Mediator, étaient «normales et régulières». «En effet, la patiente présentait de nombreuses pathologies pré- existantes à la prise de Mediator dont, entre autres, des complications cardiaques et avait par ailleurs reçu de nombreux traitements médicamenteux dans le passé», assure Servier
conclusion Le Mediator a été retiré du marché en novembre 2009 en raison des risques cardiaques encourus par les patients. Destiné aux diabétiques en surpoids, mais largement prescrit comme coupe-faim, il a causé de 500 à 2.000 décès, selon plusieurs études. Plus de 300 plaintes ont été déposées à Paris dans ce dossier, auxquelles se sont jointes l'assurance- maladie,
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