QCM Cancer de la prostate

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Transcription de la présentation:

QCM Cancer de la prostate Questions réponses 2004-2005

Quelle incidence, prévalence, risque au cours d’une vie ?(1RF) Un homme sur 8 risque de développer un cancer au cours de sa vie Détection en majorité après 70 ans Diminution constante de l’incidence depuis 1987 40 000 nouveaux cas en 2000 en France 40 % des hommes à 65 ans ont un foyer cancéreux microscopique à l’autopsie

Quelle incidence, prévalence, risque au cours d’une vie ?(1RF) Un homme sur 8 risque de développer un cancer au cours de sa vie (1/6 en 2004 ?) Détection en majorité après 70 ans (med 74 ans) Diminution constante de l’incidence depuis 1987 faux (augmentation de 6% / an) 40 000 nouveaux cas par an en France (55 000 en 2004 ?) 40 % des hommes à 65 ans ont un foyer cancéreux microscopique à l’autopsie (prévalence faite de micro foyers qui évoluent lentement et seront diagnostiqués un jour si l’âge le permet)

Quels facteurs de prédisposition génétiques,environnementaux? (2RF) Le tabac Les MST La race noire Les antécédents familiaux Le mode d’alimentation occidental

Risque familial et ethnique Le risque pour un homme de développer un cancer de prostate est d’autant plus élevé que le nombre de parents proches ayant eu un cancer de prostate est élevé et que ce ou ces cancers ont été détectés avant l’âge de 65 ans. Tabac, MST, activité sexuelle sans effet

Risque ethnique Les hommes d’origine africaine, notamment en France ceux d’origine antillaise ont une incidence deux fois plus élevée que celle de la population de France d’origine métropolitaine.

Intérêt de dépister un cancer si espérance de vie > 10 ans Quelles tranches d’âge EV > 10 ans?

Espérance de vie (années) sans ou avec morbidité compétitive (années) Espérance de vie Insee 1999 Tranches d’âge Espérance de vie (années) sans ou avec morbidité compétitive (années) 35-39 40 40-44 36 45-49 32 50-54 27 55-59 23 60-64 19 65-69 16 70-74 12 Sans :15 Avec : 3 75-79 9 80-84 7

Espérance de vie individuelle un homme de 70 ans en bonne santé sans maladie grave ou évolutive a une espérance de vie de 15 années alors qu’un homme présentant une maladie grave évolutive mal stabilisée (diabète, artérite…), a une espérance de vie réduite, proche de 3 années

Dépistage : Quelles modalités ? (2 RV) Dosage du PSA Dosage des phosphatases alcalines Toucher Rectal Echographie Score symptomatique urinaire Cytologie urinaire

A qui proposer un dépistage (3 RF) ? Hommes de plus de 70 ans Hommes à partir 40 ans Fratrie de 45 à 75 ans d’un homme atteint de cancer Hommes de 50 à 75 ans Hommes d’origine africaine (noire) de plus de 45 ans Hommes consultant pour une dysurie

A qui proposer un dépistage réponses Hommes de plus de 70 ans faux pas après 75 ans Hommes à partir 40 ans faux : 50 ans Fratrie de 45 à 75 ans d’un homme atteint de cancer Hommes de 50 à 75 ans Hommes d’origine africaine (noire) de plus de 45 ans Hommes consultant pour une dysurie faux si hors tranche d’age

Interprétation du PSA et risque de cancer Pour une valeur de PSA de 3 à 7 ng/ml ml 7 à 30 ng/ 30 à 100 ng/ml Risque de cancer de ? 10 %, 25 %, 50 %, 66 %, 90 %, 100 % ?

Réponse Valeur du PSA 3 à 7 ng/ml 7 à 30 ng/ml 30 à 100 ng/ml Risque de cancer 25 % 66 % 90 % 100 % Stade clinique du cancer au diagnostic Très précoce et curable dans plus de 8 cas/10 Précoce mais curable dans moins de 5 cas/10 Avancé, avec métastases ganglionnaires Non curable traité par hormonothéra- pie précoce Tardif, non curable présence de métastases osseuses

Dépistage d’une population de 100 hommes entre 50 et 75 ans 17 auront un taux de PSA suspect 4 auront des biopsies positives Taux de détection ? : 4 % de la population 17 % de la population 25 % de la population

Dépistage d’une population de 100 hommes entre 50 et 75 ans 16 auront un taux de PSA suspect 4 auront des biopsies positives Taux de détection ? : = 4 % de la population (4 sur 100) Le % de biopsie positive est de 25 % (4/16) 16 % de la population a un test suspect

Le taux du PSA s’élève en moyenne, en l’absence de cancer (2 RF) De plus de x 20 en cas de prostatite De plus de x 4 après TR De plus de x 4 si adénome > 50gr De plus de x 1.2 après rapport sexuel De plus de x 1.2 après un parcours en vélo

Le taux du PSA s’élève en moyenne, en l’absence de cancer (2 RF) De plus de x 20 en cas de prostatite oui De plus de x 4 après TR (x 1.2) De plus de x 4 si adénome > 50gr (x 1.5 à 2) De plus de x 1.2 après rapport sexuel oui De plus de x 1.2 après un parcours en vélo oui

En cas de tests supects, examens nécessaires (1 RV)? Echographie isolée de la prostate Biopsies prostatiques multiples transrectales guidées par échographie Cytologie urinaire avec marquage par PSA Pas de biopsies si PSA > 30 ng/ml et TR induré Résection prostatique par voie transurétrale

En cas de tests supects, examens nécessaires (1 RV)? Echographie isolée de la prostate sans intérêt Biopsies prostatiques multiples transrectales guidées par échographie oui Cytologie urinaire avec marquage par PSA n’existe pas Pas de biopsies si PSA > 30 ng/ml et TR induré au contraire Résection prostatique par voie transurétrale : Pas de RTUP à visée diagnostique, les biopsies suffisent

Eléments du bilan métastatique (1RF) Echographie endorectale IRM ou TDM pelvien TDM abdominal TDM thoracique Scintigraphie osseuse

Eléments du bilan métastatique Echographie endorectale oui IRM ou TDM pelvien oui TDM abdominal oui TDM thoracique non car très rare Scintigraphie osseuse oui

Stades cliniques ? (1 RF) T1a si découverte par échographie T1c si découverte par élévation du PSA T2 si atteinte nodulaire palpable au TR T3 si atteinte de la graisse péri-prostatique T4 si atteinte de la paroi pelvienne

Stades cliniques ? T1a si découverte par échographie non T2. T1a après chir de l’adénome. T1c si découverte par élévation du PSA T2 si atteinte nodulaire palpable au TR T3 si atteinte de la graisse péri-prostatique T4 si atteinte de la paroi pelvienne