Le gouvernement royal Le roi prend la relève

Plan L’absolutisme de droit divin Le secrétaire d’État à la marine Le gouverneur général, l’intendant et le Conseil souverain L’organisation militaire

L’absolutisme de droit divin 1663, fin de l’administration de la N-F par les compagnies de commerce. Devient une colonie royale administrée directement par le roi. Important de rappeler qu’en France on est en présence de la monarchie absolue de droit divin comme régime politique.

L’absolutisme de droit divin Selon le roi, son pouvoir lui est donné par Dieu. Donc le roi concentre tous les pouvoirs sous son autorité. Nomme des représentants pour exercer le pouvoir en son nom. Mais, peut annuler en tout temps leurs décisions

Le secrétaire d’état à la marine Principal conseiller du roi. Ministre responsable des colonies en France. L’administration de la N-F relève directement de lui

Le secrétaire d’état à la marine Décide de l’avenir de la colonie en se référant aux rapports des administrateurs coloniaux. Jean-Baptiste Colbert est celui qui occupe cette fonction durant une longue partie du règne de Louis XIV.

Le gouverneur général Nommé par le roi. Issu de la noblesse française. Réside à Québec qui est la capitale de la N-F.

Le gouverneur général Délègue pouvoir aux gouverneurs particuliers qui le représentent dans différentes régions (MTL, T-R, Louisiane, etc.) Il est le chef militaire de la colonie (Prestige) Chargé des affaires extérieures (Relation avec Treize Colonies et nations autochtones)

Le gouverneur général C’est le roi qui a le dernier mot sur la paix et la guerre. Doit rendre compte des ses actions au roi. Peut, de façon exceptionnelle et en se justifiant au roi, s’opposer à une décision de l’intendant

L’intendant Personnage le + influent de la colonie. Occupe les fonctions les + importantes. Gère le budget, y compris les dépenses militaires. Responsable de la justice et des affaires internes : (Peuplement, dév. écono et agricole, commerce, sécurité publique, surveillance des cours de justice, etc.

L’intendant Préside le Conseil souverain. Certain contrôle sur le gouverneur, car il administre le budget. Il est aussi nommé par le roi.

Le conseil souverain Plus haut tribunal de la N-F. Il est composé du gouverneur, de l’intendant et de l’évêque et de quelques conseillers nommés par le roi. Ces conseillers sont généralement des marchands de fourrures nés en France.

Le conseil souverain Enregistre les textes de loi, afin qu’ils soient en vigueur dans la colonie. Entend l’appel des jugements des autres tribunaux. L’appel Recours en justice visant à faire annuler une décision d’un tribunal inférieur

L’organisation militaire Afin de protéger la colonie, la défense de la N-F repose sur différents groupes. La milice canadienne Les troupes régulières Les alliés autochtones

La milice canadienne Durant les guerres iroquoises, il n’y a pas assez de soldats français. 1669, le roi va créer une milice canadienne. Ce sont des hommes, canadiens, âgés entre 16 et 60 ans.

La milice canadienne N’ont pas d’uniforme, doivent s’armer eux-mêmes. Envoyer maximum 2 fois par année en expédition militaire. Technique de guerre empruntée aux autochtones, donc excellent en embuscade contrairement aux soldats français.

Le capitaine de milice Chaque paroisse de la colonie possède sa compagnie de miliciens, qui est dirigé par un capitaine de milice. Le capitaine de milice s’occupe, une fois par mois, de l’entrainement de ses hommes. Autres tâche: Construction de chemins, poursuite de criminels, transport de courrier et communique les ordres des autorités à la population.

Milicien canadien

Les troupes régulières 1683, le roi envoi des troupes régulières permanentes en N-F. Ce sont des soldats de métier rémunérés. Ces troupes sont nommées «Compagnie franche de la marine», car destinées à défendre les navires de la marine et les colonies françaises.

Les troupes régulières Au début les soldats sont d’origine française. Par la suite, le recrutement se fera de plus en plus au sein de la population Canadienne.

Les alliés autochtones Très importants pour la défense de la colonie. Se battent au côté des soldats réguliers et des miliciens canadiens. Enseignent la technique de l’embuscade et de l’attaque-surprise.

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