Extraits d’un carnet de dessins de Georges ALLAIN Les dessins ont été réalisés en 1915 et 1916 alors que leur auteur était prisonnier, en Allemagne, à Münster, puis à Dortmund.
Les débuts de l’aviation et des observateurs aériens ! L’auteur des dessins était-il l’un de ces observateurs ? La finesse et la précision du trait de plume sont remarquables !
S’exprimant en français, anglais, allemand … Georges, ingénieur à la fonderie de bronze de Mantes-sur-Seine, était un homme très cultivé ! Mantes-sur-Seine prendra le nom de Mantes-Gassicourt de 1930 à 1953, puis de Mantes-la-Jolie en 1953.
Un mignon petit Loulou !
un des copains de Georges ! Certainement pas un des copains de Georges ! Selon certains de mes correspondants, cela pourrait être un autoportrait car il porte l’uniforme de l’unité où était Georges. J’en doute, mais ce n’est pas exclu !
Voilà qui est plus sympathique !
Un autre genre !
Divers essais ! ???
D’autres essais …
La précision d’un naturaliste !
Quelques dessins humoristiques …
Terreur devant une petite souris ! Dessin à l’encre violette
L’homme invisible !
Bonne à tout faire !!!
Manœuvres de séduction !!
il semble avoir séjourné à l’hôpital de Dortmund D’après ce dessin, il semble avoir séjourné à l’hôpital de Dortmund Un prisonnier malade ou blessé ??? Il semble en tous cas avoir bénéficié d’un statut privilégié.
Comme tout cela est loin des horreurs des lieux où les armées s’affrontaient.
Le dessin ci-dessus daté du 12 octobre 1918, réalisé sur une carte glissée dans le carnet, peut laisser supposer que Georges Allain a survécu aux quatre années de la Première Guerre Mondiale …
Résultats des recherches sur les pages suivantes Accompagnement musical : Fugue en ré mineur Jean-Sébastien Bach Qu’est devenu Georges Allain ? Il serait intéressant de le savoir … Résultats des recherches sur les pages suivantes Fantasmes d’un prisonnier ? Michel MARTIN 68130 ASPACH
de Jules Allain, tonnelier, et Ernestine Chanteloup. Avec beaucoup de chance et l’aide de quelques correspondants qui aiment bien fouiner dans les archives, nous avons assez rapidement trouvé pas mal de choses : Georges Ernest est né à Le-Puy-Notre-Dame (Maine et Loire), le 18 février 1874, de Jules Allain, tonnelier, et Ernestine Chanteloup. Ingénieur des Arts et Métiers (Angers, promotion 1890), il est successivement mouleur à Paris, contremaître à la fonderie de Tussey (Meuse), dessinateur industriel à Charleville (Ardennes), dessinateur-chimiste aux hauts-fourneaux de Brousseval (Haut-Marne) … Il s’est marié à La-Chapelle-sur-Loire (Indre-et-Loire), le 31 août 1897, avec Marie Madeleine Wetzel et aura un fils, Marcel, le 28 juillet 1904, à Saint-Mihiel (Meuse). Vers 1914, il dirige le fonderie de bronze de Mantes-sur-Seine (Seine-et-Oise). Soldat dans l’artillerie, il disparait le 20 août 1914, au Fort Leveau, à Feignies (Nord), près de Maubeuge. (Les troupes allemandes feront environ 40000 prisonniers dans ce secteur, en septembre 1914 et les dirigeront vers les camps de prisonniers de Münster). Georges Allain a été prisonnier au camp Münster II, dit Rennbahn, au block 1, chambre 19. Il survivra à la guerre, puisqu’il sera domicilié, vers 1930, à Osne-le-Val (Haute-Marne), certainement en activité à ce moment-là, à la fonderie d’art du Val d’Osne.
Extrait du carnet Münster – Lager Rennbahn
Georges est décédé, âgé de 56 ans, le 4 décembre 1930, époux en secondes noces de Rose Julie Alice Girardin. Il reste à trouver d’actuels descendants de Georges Ernest ALLAIN …