REUNION INFORMELLE DES INSTITUTIONS AFRICAINES SUR L’ELABORATION DE POLITIQUES D’ELEVAGE POUR L’AFRIQUE Siège de la FAO, Rome (Italie), les 8 et 9 mars 2005 CONTRIBUTION DE L’AUTORITE DU LIPTAKO-GOURMA Par Monsieur Seïni Ali GADO, Directeur Général de l’Autorité de développement intégré de la région du Liptako-Gourma
PLAN DE LA PRESENTATION Première partie : Présentation succincte de l’Autorité du Liptako – Gourma Deuxième partie : Politique et objectifs de l’ALG dans le domaine agro-pastorale Troisième partie : Principaux problèmes de politiques à résoudre en vue de promouvoir le développement du secteur de l’élevage en Afrique subsaharienne
L’AUTORITE DU LIPTAKO-GOURMA PREMIERE PARTIE PRESENTATION DE L’AUTORITE DU LIPTAKO-GOURMA (ALG)
CREATION DE L’ALG l’Autorité de développement Intégré de la région du Liptako – Gourma (ALG) a été créée par le Protocole d’accord du 03 décembre 1970 signé par les Chefs d’État du Burkina Faso de la République du Mali et de la République du Niger
OBJECTIF DE L’ALG Promouvoir en commun, dans un cadre régional, la mise en valeur des ressources minières énergétiques hydrauliques agropastorales piscicoles dans la région du Liptako-Gourma
REGION DU LIPTAKO - GOURMA La zone d’intervention de l’ALG d’une superficie de 370 000 km2 est une région à cheval sur les frontières communes aux trois États membres.
STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT DE LA REGION DU LIPTAKO - GOURMA OBJECTIF GLOBAL : la lutte contre la pauvreté OBJECTIFS SPECIFIQUES : sécurité alimentaire; désenclavement; protection de l’environnement; développement social.
BILAN SUCCINCT DES ACTIONS DE L’ALG Mobilisation de plus de 150 milliards de F CFA, de 1970 en 2004 qui ont été investis dans les domaines de : l’hydraulique ; la santé humaine les routes et les télécommunications; l’agriculture et l’élevage.
Perspective dans le domaine de l’élevage PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT DE L’ELEVAGE OBJECTIFS le renforcement de la sécurité alimentaire par une amélioration des revenus des acteurs bénéficiaires ; le renforcement de l’intégration régionale ; et la réduction de la pauvreté. COMPOSANTES Appui à la santé animale; Appui à l’hydraulique pastorale; Appui à la communication; Appui à la commercialisation Appui à la formation et au fonctionnement des organisations paysannes; Appui aux infrastructures routières; Appui aux aménagements pastoraux et à la transhumance; Appui à la production et à la transformation; Appui à la protection de l’environnement; Unité de coordination et de gestion du programme
Perspective dans le domaine de l’élevage PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT DE L’ELEVAGE COUT la Banque islamique de développement (BID) et Fonds régional de développement de la CEDEAO se sont engagés à financer le programme dont le montant global est d’environ 25,812 milliards de FCFA. La BID doit intervenir pour 18, 2 milliards de FCFA et le FRDC pour 6,75 milliards de FCFA.
POLITIQUE ET OBJECTIFS DE L’ALG DANS LE DOMAINE AGRO-PASTORALE DEUXIEME PARTIE POLITIQUE ET OBJECTIFS DE L’ALG DANS LE DOMAINE AGRO-PASTORALE
ORIENTATIONS La politique de l’ALG en matière de développement durable des secteurs de l’agriculture et de l’élevage s’oriente vers : le développement de l’économie de marché en milieu rural; l’amélioration de la maîtrise de l’eau; la modernisation des exploitation agricoles et pastorales; le renforcement de la gestion des filières de production; la professionnalisation des différents acteurs et le renforcement de leur rôle; la gestion durable des ressources naturelles; l’amélioration de la sécurité alimentaire; la promotion des revenus monétaires des femmes en milieu rural.
OBJECTIFS Les secteurs de l’agriculture et de l’élevage doivent contribuer à la réalisation d’un développement durable à travers les objectifs suivants : l’amélioration des rendements ; le renforcement de la sécurité alimentaire et la satisfaction des populations; l’amélioration des conditions de vie des populations
TROISIEME PARTIE PRINCIPAUX PROBLÈMES DE POLITIQUES À RÉSOUDRE EN VUE DE PROMOUVOIR LE DÉVELOPPEMENT DU SECTEUR DE L’ÉLEVAGE EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE
AU NIVEAU PANAFRICAIN des efforts de protection des animaux sont certes déployés à l’échelle régionale voire continentale ; des actions d’inspection des denrées d’origine animale sont également assurées par des cadres techniques formés et assermentés ; les résultats en sont tangibles d’autant plus qu’il est rarement constaté des cas d’intoxication ou de contamination par insuffisance des actions de protection du bétail et des consommateurs; Des pays , des régions sont déclarés indemnes de certaines maladies contagieuses comme la peste bovine.
AU NIVEAU PANAFRICAIN (suite) Difficultés d’exécution des politiques et /ou des réformes de politiques identifiées insuffisance de concertations bilatérales et multilatérales pour avoir des stratégies et positions communes dans les cadres des négociations régionales et internationales sur l’élevage et les produits d’élevage; divergences souvent constatées des intérêts en rapport avec les priorités en matière de coopération.
AU NIVEAU PANAFRICAIN (fin) Recommandations renforcer la coopération et le dispositif de concertation sectorielle en vue de définir des stratégies et positions communes à défendre de façon solidaire au cours des négociations sur l’élevage et les produits d’élevage; renforcer les capacités des opérateurs et des services techniques (producteurs, société civile, secteur privé partenaires techniques et financiers, État) pour les négociations ; définir des qualités, des normes sanitaires et marchandes en conformité avec les normes internationales (OMC, OIE etc.).
AU NIVEAU DES ORGANISATIONS ECONOMIQUES REGIONALES Au niveau des organisations économiques régionales telles que l’UEMOA, la CEDEAO, l’IGAD, la SADC, l’ALG , les problèmes majeurs sont liés à l’intégration des : productions animales , des marchés agricoles et l’ouvertures de ces régions sur les marchés internationaux ;
AU NIVEAU DES ORGANISATIONS ECONOMIQUES REGIONALES(suite) Difficultés d’exécution des politiques et /ou des réformes de politiques identifiées la situation de base est : la fragmentation des marchés internes et caractérisée par des conflits qui ont des conséquences sur la coopération en vue de l’exploitation des complémentarités et sur les échanges commerciaux de la sous région ; nombreuses barrières de tout genre entravant la commercialisation du bétail et des produits d’élevage. La compétitivité est accrue au lieu de la protection du marché local avec l’insuffisance d’appui à la production et difficulté d’accès au financement des activités d’élevage .
AU NIVEAU DES ORGANISATIONS ECONOMIQUES REGIONALES(fin) Recommandations renforcer la coopération transfrontalière en vue de réaliser l’intégration de proximité et le développement à la base, prenant en compte les avantages comparatifs et gestion concertée des ressources pastorales partagées par plusieurs pays ; mettre en place une stratégie régionale de développement de l’élevage axée sur la protection du marché régional.
AU NIVEAU NATIONAL l’implication et la mobilisation des organisations communautaires, du secteur privé, des organisations non gouvernementales et des institutions publiques dans le processus de formulation des politiques et dans la mise en œuvre des programmes au profit des acteurs des filières animales à travers leur participations actives ; reconnaître les activités d’élevage comme des activités socio économiques tout comme l’agriculture( production végétale) pour la lutte contre la pauvreté par la régénération des revenus et la promotion d’emploi et contre l ‘insécurité alimentaire et la malnutrition .
AU NIVEAU NATIONAL(suite) Difficultés d’exécution des politiques et /ou des réformes de politiques identifiées difficultés de participation de la société civile, du secteur privé, des organisations communautaires à la conception et la mise en œuvre des projets et programmes ; insuffisance de concertations multi sectorielles entre les différentes structures concernées par les activités de l’élevage insuffisance des approches en matière d’encadrement, d’appuis conseil et institutionnel et de formation en vue du renforcement des organisations professionnelles du sous secteur élevage ; compétition effrénée entre les organisations des acteurs pour leur positionnement institutionnel; difficulté de définition d’un partenariat fructueux ente l’Etat et les organisations non gouvernementales, la société civile, le privé et les associations professionnelles en matières d’élevage.
AU NIVEAU NATIONAL(fin) Recommandations améliorer les cadres de coopération entre l’Etat et les organisations des acteurs d’élevage en général en vue de promouvoir un partenariat respectueux de l’autonomie de chaque partenaire; définir les rôles des partenaires et élaborer des cahiers de charges pour chaque intervenant en vue du suivi et l’évaluation du partenariat ; améliorer l’environnement institutionnel en vue de promouvoir la production animale en favorisant la satisfaction des besoins de base nécessaires au développement de l’élevage.
Merci pour votre attention