LE CONFLIT COSMIQUE Leçon 1 pour le 7 avril 2018

Nous sommes impliqués dans un conflit cosmique avec des conséquences très réelles dans nos vies quotidiennes. Comment le mal est-il apparu ? De quelle manière étions-nous contaminés par lui ? Comment le conflit s'est-il développé sur notre planète ? Qu'est-ce que nous pouvons faire à ce sujet ? Le début du conflit au dans le ciel Le début du conflit sur terre Batailles dans le ciel et sur la terre Le conflit au sein de l’Église Les dernières batailles

LE DÉBUT DU CONFLIT AU CIEL Face au conflit entre le bien et le mal, la première question qui se pose est la suivante : Dieu, qui est le Créateur de tout, a-t-il aussi créé le mal ? La Bible nous parle d'un chérubin nommé Lucifer comme l'initiateur du mal. Des deux descriptions données de la chute de Lucifer (Ézéchiel 28.12-19, Ésaïe 14.12-14), il est clair que ce chérubin a été créé parfait, sans trace de mal. Ayant été doté d'une grande perfection et de libre arbitre, il a décidé de céder à l'orgueil et a aspiré à être comme Dieu (Ézéchiel 28.2). « Tu as été intègre dans tes voies, depuis le jour où tu fus créé jusqu'à celui où l'injustice a été trouvée chez toi. » (Ézéchiel 28.15)

LE DÉBUT DES CONFLITS SUR LA TERRE « La femme vit que l'arbre était bon pour la nourriture et plaisant pour la vue, qu'il était, cet arbre, désirable pour le discernement. Elle prit de son fruit et en mangea ; elle en donna aussi à son mari qui était avec elle, et il en mangea. » (Genèse 3.6) Ève savait parfaitement ce qu'était l'ordre divin. Y compris que le simple fait de toucher le fruit défendu était désobéissance à Dieu. Cependant, elle a décidé de croire au serpent au lieu de croire le Créateur. Et Adam a partagé son péché! À partir de ce moment, l'humanité a pris part au conflit et a opté pour le mauvais côté. Chaque jour, nous sommes confrontés à la même décision : Obéir ou désobéir à Dieu ; Choisir la vie ou la mort.

« Avec bonté et amour, les anges leur dispensèrent les enseignements dont ils ont besoin. Ils leur firent également le triste récit de la révolte de Lucifer dans le ciel et de sa chute. Ils leur indiquent clairement l'arbre de la connaissance du bien et du mal, qui était au milieu du jardin, pour servir de preuve de leur obéissance et de leur amour envers Dieu. Les saints anges veulent conserver leurs privilèges et leur bonheur, à condition qu'ils soient obéissants, et il était en même temps pour eux. Adam et Eve doivent obéir à la loi de Dieu et jouir d'un bonheur ineffable, soit désobéir, et en conséquence perdre leurs privilèges et être plongés dans le désespoir. » (E. G. White, L’histoire de la Rédemption, ch. 3, p. 27)

BATAILLES DANS LE CIEL ET SUR LA TERRE « Un grand signe apparut dans le ciel : une femme vêtue du soleil, qui avait la lune sous ses pieds et une couronne de douze étoiles sur sa tête. » (Apocalypse 12.1) Guerre au Ciel (I). Satan se rebelle et entraîne la troisième partie des anges et ils sont expulsés du ciel (v. 4). L'Église est harcelée par Satan (v. 4). Jésus obtient la victoire et monte au ciel (v. 5). Guerre au ciel (II). Satan est jeté sur la terre (v. 7-9). L'Église est persécutée pendant 1 260 ans et s'enfuit dans le "désert" (v. 6, 14). Satan persécute le reste (v. 17).

LE CONFLIT AU SEIN DE L'ÉGLISE « Alors les deux ailes du grand aigle furent données à la femme pour qu'elle s'envole au désert, vers son lieu, où elle devait être nourrie un temps, des temps et la moitié d'un temps, loin du serpent. » (Apocalypse 12.14) Apocalypse et Daniel nous montrent trois périodes prophétiques pendant lesquelles l'église serait persécutée. En comparant les textes où elles apparaissent, nous vérifions qu’elles se réfèrent toutes aux mêmes événements. Par conséquent… trois ans et demi (3.1/2x360) = quarante-deux mois (42x30) = 1 260 jours. 42 mois Apocalypse 11. 2 La ville sainte foulée aux pieds Apocalypse 13. 5 Autorité de la bête 1 260 jours Apocalypse 11. 3 Les deux témoins Apocalypse 12. 6 La femme dans le désert Un temps, des temps et la moitié d'un temps. Daniel 7. 25 Apocalypse 12. 14

LE CONFLIT AU SEIN DE L'ÉGLISE « Alors les deux ailes du grand aigle furent données à la femme pour qu'elle s'envole au désert, vers son lieu, où elle devait être nourrie un temps, des temps et la moitié d'un temps, loin du serpent. » (Apocalypse 12.14) La période couverte par cette prophétie s'étend entre 538 et 1798. Pendant ce temps, les gens qui voulaient étudier la Bible et ordonner leur vie selon ses enseignements ont été durement persécutés. Mais Dieu n'a pas abandonné ses fidèles. Ils étaient soutenus par les paroles de Jésus : « … je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde » (Matthieu 28.20). Comme eux, nous sommes soutenus chaque jour par cette promesse, sachant qu'en Jésus nous sommes « plus que des vainqueurs » (Romains 8.31-39).

« Alors les deux ailes du grand aigle furent données à la femme pour qu'elle s'envole au désert, vers son lieu, où elle devait être nourrie un temps, des temps et la moitié d'un temps, loin du serpent. » (Apocalypse 12.14) JUSTINIANO 538 JUSTINIEN  538 "La persécution papale". Ainsi commença les 1 260 années de persécution prédites par la prophétie biblique (Daniel 7.25, Apocalypse 12.6,14, 13.5-7). BERTHIER  1798 En 1798, 1260 ans après 538, l'Église catholique romaine a reçu une blessure mortelle (voir Apocalypse 13.3). Le gouvernement français ordonne à Napoléon d’emmener le pape prisonnier. Sous ses ordres, le général Berthier entre à Rome et proclame la fin du pouvoir politique de la papauté. Prenant le pape en captivité, Berthier l'emmène avec lui en France, où il meurt en exil. BERTHIER 1798 (EspacioAdventista.Org, CASD pág. 184) (https://www.facebook.com/EspacioAdventista.Org/posts/319406888200388)

LES DERNIÈRES BATAILLES « En colère contre la femme, le dragon s'en alla faire la guerre au reste de sa descendance, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui portent le témoignage de Jésus. » (Apocalypse 12.17) De l'Église universelle, Dieu a réservé un reste de fidèles qui gardent ses commandements. Ils sont la principale cible de le dernière attaque de Satan. À quels commandements se rapporte ce verset ? Jésus les a résumés en aimer Dieu et le prochain (Matthieu 22.37-39), ce qui implique de garder tous les commandements de la Loi : « Tu aimeras le SEIGNEUR, ton Dieu, et tu garderas toujours ses observances, ses prescriptions, ses règles et ses commandements. » (Deutéronome 11.1).

LES DERNIÈRES BATAILLES « En colère contre la femme, le dragon s'en alla faire la guerre au reste de sa descendance, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui portent le témoignage de Jésus. » (Apocalypse 12.17) L'Église adventiste émerge comme un mouvement prophétique au temps de la fin (Apocalypse 10). Son propre nom contient les caractéristiques de l’Église du reste. Église chrétienne. Nous acceptons le sacrifice de Jésus-Christ comme seul moyen de salut. Adventiste. Nous attendons avec impatience sa deuxième venue. Du septième jour. Nous gardons tous ses commandements, y compris le quatrième, concernant l'observance du sabbat. « Car l'amour de Dieu, c'est que nous gardions ses commandements. Et ses commandements ne sont pas un fardeau, » (1 Jean 5.3)

« L’histoire de la vérité a toujours été caractérisée par une lutte entre le bien et le mal. La proclamation de l’Evangile s’est toujours trouvée en butte à l’opposition, au péril, à la souffrance et à la mort. «Qu’est-ce qui soutenait dans le passé ceux qui endurèrent la persécution pour l’amour du Christ ? C’était leur union avec Dieu, avec le Saint-Esprit, avec Jésus. La persécution a fait perdre à beaucoup leurs amitiés terrestres, mais jamais l’amour du Sauveur. Jamais l’âme secouée par la tempête n’est plus aimée de son Sauveur. « Je l’aimerai, dit le Christ, et je me ferai connaître à lui » (Jean 14.21). Quand, pour l’amour de la vérité, le chrétien se présente à la barre des tribunaux, Jésus se tient à ses côtés. Lorsqu’il est enfermé dans les murs d’une prison, il se manifeste à lui et lui réchauffe le cœur par son amour. Lorsqu’il subit la mort pour sa foi, il lui dit : « Ils peuvent détruire le corps, mais ils ne peuvent tuer l’esprit. » (E. G. White, Conquérants pacifiques, p. 75, 76.)