BOUKHARA : Tchor minor 19/09/2018 Ouzbékistan 2-16 mai 2014
BOUKHARA : Tchor minor Mercredi 7 mai Nous partons vers le nord. En passant, nous nous arrêtons à Tchor Minor. Les arbres du jardin ont grandi, c’est joli. Le Tchor Minor (« quatre minarets ») fut construit en 1807. Cet édifice marquait l'entrée d'une madrasa dont il ne reste que quelques ruines. Cette madrasa fut construite par un riche marchand turkmène, Khalif Niyazkoul, qui s’inspira d’un monument indien. 19/09/2018 Ouzbékistan 2-16 mai 2014
BOUKHARA : Tchor minor Bien sûr, il y a une boutique de souvenirs ! On peut monter sur le toit, mais la descente est malcommode ! 19/09/2018 Ouzbékistan 2-16 mai 2014
BOUKHARA : Mémorial Naqshbandi Nous allons au mémorial Naqshbandi. Nous sommes les seuls touristes étrangers. C’est un lieu de pèlerinage, les Ouzbeks se pressent et tournent autour des monuments. Dans un des jardins, un arbre attire les pèlerins qui font des vœux en passant dessous et prient. Nous sommes accueillis à cœur ouvert ! De nombreuses familles demandent à nous photographier et nous posons tous ensembles. 19/09/2018 Ouzbékistan 2-16 mai 2014
BOUKHARA : Mémorial Naqshbandi 19/09/2018 Ouzbékistan 2-16 mai 2014
BOUKHARA : Mémorial Naqshbandi 19/09/2018 Ouzbékistan 2-16 mai 2014
BOUKHARA : Mémorial Naqshbandi Le site où se trouve le mausolée de Bahaouddin Naqshbandi est considéré comme l'endroit le plus sacré de la ville, en réalité à quelques kilomètres de celle-ci. C'est là que fut enterré l'un des fondateurs les plus vénérés de l'islam soufique, Mohamed Bahaouddin Naqshbandi (1317-1388), fondateur de la Naqshbandiyya. Le cœur du site est composé du mausolée (mazar) et d'un khanqah construit la même année que la tombe, en 1544. Le site est visité par de nombreux pèlerins musulmans. Certains pèlerins se livrent à des pratiques rituelles autour d’un arbre pétrifié et couché, en en faisant le tour sept fois et en passant dessous, à des fins de guérison ou de fertilité. On trouve d'autres tombes sur le site, en particulier celles de descendants de Tamerlan et de personnalités chaybanides. 19/09/2018 Ouzbékistan 2-16 mai 2014
Céramiques de GIJDUVAN Nous allons voir un potier local à Guijdouvan. La famille travaille depuis sept générations la terre de façon traditionnelle. Cette terre est verte, les objets rouges sont plongés dans un bain de pigments. Les décors sont exécutés à l’aide de pigments naturels, et ils font une simple cuisson dans un four vertical enterré. Toute la famille d’Abdullo Narzullaev, le maître des lieux, travaille avec le maître-artisan Moustabchira Barakaeva pour fabriquer de superbes objets en céramique aux coloris naturels provenant de fruits, de racines et d’écorces. Les fils ont appris de leur père et de leur grand-père et travaillent la matière pour lui faire prendre les plus belles formes, la mère crée les couleurs, les filles peignent, les enfants observent… Et cela fait plus de 6 générations que le secret de fabrication est dans la famille. http://folkceramic.uz/ Un beau jeune homme émerge du four. Les objets sont entassés sur de petites cales. Sous l’Iwan, des oiseaux dans leurs cages poussent de grands cris. Il y a des cailles qui gloussent comme des poules. Une petite fille à la tête rasée nous observe. Elle a une belle robe de soie aux motifs traditionnels. On nous sert un thé dans une grande salle, la salle de vente est attenante. 19/09/2018 Ouzbékistan 2-16 mai 2014
GIJDUVAN : le potier Dans un coin de l’atelier, des branches de muriers sont couvertes de chenilles blanches : ce sont des vers à soie. C’est l’époque, ils se développent trente jours, puis, font leur cocon. On les tue en les ébouillantant avant que la larve ne perce son enveloppe. 19/09/2018 Ouzbékistan 2-16 mai 2014
GIJDUVAN : le potier 19/09/2018 Ouzbékistan 2-16 mai 2014
GIJDUVAN : le potier 19/09/2018 Ouzbékistan 2-16 mai 2014
GIJDUVAN : le potier 19/09/2018 Ouzbékistan 2-16 mai 2014
NAVOI : des lendemains qui chantent… Nous reprenons la route : arrêt pour observer un sardoba du XIV. Soigneusement restauré sa coupole ronde fait face à un portique de l’autre côté de l’autoroute. Nous longeons une zone franche. Les Coréens se sont installés là. Arrêt dans le désert, sur une épine schisteuse, qui est couverte de pétroglyphes du III eme siècle avant JC. Des chameaux, des guerriers, des silhouettes de chasses se profilent. Le site n’est pas protégé et les pierres sont massacrées ou volées. Le paysage est magnifique. La steppe moutonne devant nous. On aperçoit des troupeaux. Le vent chaud et sec nous fait du bien. 19/09/2018 Ouzbékistan 2-16 mai 2014
NAVOI : un sardoba et une porte 19/09/2018 Ouzbékistan 2-16 mai 2014
NAVOI : zone franche et aéroport Le caravansérail Rabat-i Malik (1078) se trouve sur la Route de la Soie à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Navoï, sur la route reliant Navoï à Boukhara. Il a été construit par le souverain qarakhanide Shams-al Mulk (soleil de la royauté), qui a régné sur Samarkand de 1068 à 1080. De par sa surface, c'est l'un des plus grands caravansérails de l'époque médiévale en Asie centrale. Une partie des murailles côté sud et une tour d'angle se sont effondrées au cours du xxe siècle ; certaines parties sont reconstruites. Aujourd'hui, il ne reste pratiquement, d'origine, que le portail d'entrée, dont l'archivolte porte une inscription, en terre cuite sculptée. À chaque coin de l'édifice se trouvaient une tour d'angle pour la surveillance et la défense4,5. Le puits du caravansérail, Malik sardoba, est situé de l'autre côté de la route actuelle. 19/09/2018 Ouzbékistan 2-16 mai 2014
NAVOI : L’aéroport international de Navoi est géré par Korean Airlines et déssert une zone franche. 19/09/2018 Ouzbékistan 2-16 mai 2014
NAVOI : des gravures rupestres 19/09/2018 Ouzbékistan 2-16 mai 2014
NAVOI : des gravures rupestres 19/09/2018 Ouzbékistan 2-16 mai 2014
NAVOI : déjeuner chez l’habitant Nous nous arrêtons pour déjeuner chez l’habitant. Il n’y a pas d’eau dans les toilettes, sauf dans une casserole. Les premières plaintes fusent, c’est pourtant assez propre, mais je suis passée dans les premières ! La maison s’ouvre sur un jardin carré bien entretenu. De nombreux arbres fruitiers apportent leur fraîcheur. Les femmes ont préparé leurs broderies pour nous les vendre, dont un tablier naïf. Les gens râlent à cause des bières et de l’eau qui sont chaudes. Le repas est bon, un peu gras. Ils n’ont sans doute pas assez de frigo pour tout rafraichir. 19/09/2018 Ouzbékistan 2-16 mai 2014
NOURATA : la source aux truites noires Nourata est connue pour sa source d'eau, considérée comme une eau sacrée par les musulmans, et pour les ruines d'une forteresse construite par l'armée d'Alexandre le Grand. La source sacrée Tchachma est encore aujourd’hui un lieu de pèlerinage pour les musulmans. L’endroit tire sa renommée de la source qui serait apparue à un endroit où Ali, le gendre du prophète Mahomet, aurait frappé le sol avec un bâton. 19/09/2018 Ouzbékistan 2-16 mai 2014
NOURATA : la source aux truites noires Le complexe comprend la source, un puits, une mosquée du XVIe siècle, dite Panjvakhta (cinq prières), construite sous le règne d’Abdullah Khan II, une mosquée dite Tchil Ustun (quarante colonnes), du XIVe siècle, construite au niveau de la source. Le dôme, de 16 mètres de diamètre, est un des plus grands d’Asie centrale. Des poissons, considérés comme sacrés, nagent dans les différents canaux où se propage l’eau émanant de la source. 19/09/2018 Ouzbékistan 2-16 mai 2014
NOURATA : la source aux truites noires Nous atteignons Nourata, surmontée de la forteresse d’Alexandre le grand. Nous sommes en Sogdiane, du nom antique du fleuve Amou Daria. Les grands Aryens sont des gens aux yeux clairs et à la peau blanche. Nous croisons des beautés. Ici aussi la campagne de « sapinisation » a sévi. La mosquée et la source miraculeuse sont dégagées et apparaissent au milieu des pelouses fleuries. Des femmes enturbannées pour se protéger du soleil, taillent la pelouse aux ciseaux. Des petits boulots qui permettent de vivre…. De la mosquée, nous dominons la source qui miroite. Dans ses eaux bleu vert, des truites noires grouillent. Elles ne sont pas pêchées, et ne seraient pas comestibles. Des personnes emplissent de gros bidons, l’eau doit avoir des vertus particulières. 19/09/2018 Ouzbékistan 2-16 mai 2014