Mélissa Beaudry-Godin Profil démographique et socioéconomique de la population d’expression anglaise du RTS de la Montérégie-Est Mélissa Beaudry-Godin Mai 2018
Mélissa Beaudry-Godin, Ph. D. Démographie CISSS de la Montérégie-Centre Direction de santé publique Équipe Surveillance 1255 rue Beauregard, Longueuil (Québec) J4K 2M3 Tél. : 450-928-6777, poste 14075 Courriel : melissa.beaudry-godin.agence16@ssss.gouv.qc.ca WEB : http://www.santemonteregie.qc.ca/agence/index.fr.html Citation suggérée Beaudry-Godin, M. (2018). Profil démographique et socioéconomique de la population d’expression anglaise du RTS de la Montérégie-Est. Portfolio. Longueuil : Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Centre. Direction de santé publique. Surveillance de l’état de santé de la population. [En ligne] http://extranet.santemonteregie.qc.ca/sante- publique/surveillance-etat-sante/portrait-type-thematique.fr.html (Date de consultation) Ce Portfolio comporte des commentaires sous la plupart des diapositives. Il est conseillé d’utiliser l’affichage Page de commentaires.
Introduction Analyse qui repose sur la variable « première langue officielle parlée » (PLOP) Dérivée des réponses aux questions sur la connaissance des langues officielles, la langue maternelle et la langue parlée le plus souvent à la maison Permet d’identifier la population susceptible de vouloir être desservie en anglais Anglophones + allophones qui parlent principalement l’anglais à la maison ou dans la sphère publique Variable à quatre catégories Français Anglais Français et anglais Ni le français, ni l’anglais
Introduction Population d’expression anglaise = personnes n’ayant que l’anglais comme PLOP + moitié des personnes ayant à la fois le français et l’anglais comme PLOP Univers = population vivant en ménage privé (excluant Kahnawake) Exclut les personnes vivant en ménage collectif institutionnel (ex. : CHSLD) et en ménage collectif non institutionnel (ex. : résidences pour personnes âgées) Données ne peuvent être comparées à celles de l’ENM de 2011
Introduction Six volets à l’analyse Comparaisons Données sociodémographiques Données socioéconomiques Environnement social Logement Déplacement domicile-travail Faits saillants Comparaisons Population d’expression française Âge et sexe RLS, CLSC, Montérégie et Québec
I. Données sociodémographiques
Population d’expression anglaise Répartition de la population d’expression anglaise1 du RTS de la Montérégie-Est par RLS et CLSC, 2016 Territoire Population d’expression anglaise N % RLS Pierre-Boucher 11 890 60,8 CLSC de Longueuil-Ouest 4 543 23,2 CLSC Simonne-Monet-Chartrand 4 163 21,3 CLSC des Seigneuries 3 180 16,3 RLS de Richelieu-Yamaska 7 065 36,1 CLSC des Patriotes 5 890 30,1 CLSC des Maskoutains 980 5,0 CLSC de la MRC d’Acton 195 1,0 RLS Pierre-De Saurel 603 3,1 RTS de la Montérégie-Est 19 558 100,0 Selon le Recensement de 2016, 12,5 % des personnes d’expression anglaise de la Montérégie résident dans le RTS de la Montérégie-Est, ce qui représente 19 558 personnes. De ce nombre, 60,8 % habitent dans le RLS Pierre-Boucher, 36,1 % dans le RLS de Richelieu-Yamaska et 3,1 % dans le RLS Pierre-De Saurel. 1 En ménage privé et en ménage collectif non institutionnel (ex: résidences pour personnes âgées). Source : Statistique Canada, Recensement de 2016. Production : équipe Surveillance, DSP Montérégie, mars 2018. 12,5 % des personnes d’expression anglaise de la Montérégie résident dans le RTS de la Montérégie-Est
Les personnes d’expression anglaise représentent 3,8 % de la population du RTS en 2016. Il s’agit d’une proportion supérieure nettement inférieure à celles observées en Montérégie (11,6 %) et au Québec (13,7 %). La proportion de personnes d’expression anglaise varie selon le territoire de RLS et CLSC. Ainsi, dans le RLS Pierre-De Saurel et les CLSC des Maskoutains et de la MRC d’Acton elle avoisine les 1 % alors qu’elle se chiffre à 7,2 % dans le CLSC de Longueuil- Ouest.
Entre 2006 et 2016, la population d’expression anglaise s’est accrue de 11,0 % dans le RTS, soit un taux d’accroissement nettement inférieur à celui observé en Montérégie (21,3 %), mais comparable à celui observée au Québec (10,9 %). La population d’expression anglaise s’est accrue de 16,6 % dans le RLS Pierre-Boucher, le taux d’accroissement variant de 9,6 à 26,8 % selon le territoire de CLSC. Dans le RLS de Richelieu-Yamaska, les CLSC des Patriotes et de la MRC d’Acton affichent des taux d’accroissement négatifs alors que la population d'expression anglaise a augmenté de 35,2 % dans le CLSC des Maskoutains. Finalement la population d’expression anglaise du RLS Pierre-De Saurel s’est accrue de 29,6 % entre 2006 et 2016.
Répartition de la population d’expression anglaise1 selon le sexe, RTS de la Montérégie-Est et ses RLS et CLSC, Montérégie2 et Québec, 2016 Territoire Population totale Hommes Femmes N % RLS Pierre-Boucher 11 890 6 098 51,3 5 793 48,7 CLSC de Longueuil-Ouest 4 543 2 340 51,5 2 200 48,4 CLSC Simonne-Monet-Chartrand 4 163 2 155 51,8 2 013 48,3 CLSC des Seigneuries 3 180 1 598 50,2 1 578 49,6 RLS de Richelieu-Yamaska 7 065 3 560 50,4 3 505 CLSC des Patriotes 5 890 2 945 50,0 2 948 CLSC des Maskoutains 980 518 52,8 460 46,9 CLSC de la MRC d’Acton 195 95 98 RLS Pierre-De Saurel 603 288 47,7 313 51,9 RTS de la Montérégie-Est 19 558 9 940 50,8 9 610 49,1 Montérégie2 156 203 78 705 77 490 Québec 1 103 475 555 015 50,3 548 468 49,7 Selon le Recensement de 2016, dans le RTS, on dénombre presqu’autant de femmes que d’hommes au sein de la population d’expression anglaise. On n’observe que de très légères variations entre les RLS et CLSC. Note: Les totaux peuvent différer légèrement de la somme des parties en raison de l’arrondissement aléatoire des données. 1 En ménage privé et en ménage collectif non institutionnel (ex: résidences pour personnes âgées). 2 Excluant Kahnawake. Source : Statistique Canada, Recensement de 2016. Production : équipe Surveillance, DSP Montérégie, mars 2018.
Répartition (%) de la population1 selon l’âge, par première langue officielle parlée, RTS de la Montérégie-Est et ses RLS et CLSC, Montérégie2 et Québec, 2016 Territoire Anglais Français 0-17 ans 18-64 ans 65 ans et + RLS Pierre-Boucher 15,3 71,0 13,6 19,8 62,5 17,6 CLSC de Longueuil-Ouest 13,8 72,9 13,3 17,2 63,9 18,9 CLSC Simonne-Monet-Chartrand 16,2 70,8 12,9 18,6 62,8 18,7 CLSC des Seigneuries 16,4 68,6 15,2 21,9 61,7 RLS de Richelieu-Yamaska 16,6 63,3 20,0 21,2 60,7 18,1 CLSC des Patriotes 17,0 61,2 21,7 22,4 60,6 CLSC des Maskoutains 13,0 76,0 11,2 19,7 61,0 19,3 CLSC de la MRC d’Acton 23,1 64,1 15,4 20,7 60,0 RLS Pierre-De Saurel 13,7 15,7 59,7 24,7 RTS de la Montérégie-Est 68,0 61,5 18,5 Montérégie2 20,1 64,8 15,1 62,0 Québec 18,4 66,7 14,8 17,9 Selon le Recensement de 2016, dans le RTS, la proportion de personne âgées de 18 à 64 ans s’avère plus élevée au sein de la population d’expression anglaise que française (68,0 c. 61,5 %). En se basant sur les proportion de jeunes et d’aînés, la population d’expression anglaise du RTS est plus âgée que celles de la Montérégie et du Québec. Dans le CLSC de la MRC d’Acton, près du quart (23,1 %) de la population d’expression anglaise est âgée de moins de 18 ans. Dans la MRC des Maskoutains, la population « active » représente plus du trois-quarts (76,0 %) de la population d’expression anglaise. Avec 22,4 % d’aînés, la population d’expression anglaise du RLS Pierre-De Saurel est la plus vieille du RTS. Note: Les totaux peuvent différer légèrement de la somme des parties en raison de l’arrondissement aléatoire des données. 1 En ménage privé et en ménage collectif non institutionnel (ex: résidences pour personnes âgées). 2 Excluant Kahnawake. Source : Statistique Canada, Recensement de 2016. Production : équipe Surveillance, DSP Montérégie, mars 2018.
Selon le Recensement de 2016, dans le RTS, six personnes d’expression anglaise de 15 ans et plus sur dix (61,4 %) vivent en couple, soit une proportion comparable à celle observée en Montérégie (61,1 %) et supérieure à celle observée au Québec (55,4 %). Le CLSC des Seigneuries se démarque avec la proportion la plus élevée de personnes d’expression anglaise vivant en couple (69,8 %). À l’opposé, cela ne concerne que 42,1 % des personnes d’expression anglaise du CLSC de la MRC d’Acton.
Dans le RTS, la proportion de personnes d’expression anglaise vivant en couple s’avère plus élevée chez les hommes que chez les femmes (62,3 c. 60,4 %). Par ailleurs, les personnes d’expression anglaise âgées de 45 à 64 ans et de 65 à 74 ans sont les plus nombreuses, en proportion, à vivre avec un conjoint. Les personnes d’expression anglaise sont proportionnellement plus nombreuses que les personnes d’expression française à vivre en couple (61,4 c. 59,3 %).
Selon le Recensement de 2016, dans le RTS, 37,4 % des personnes d’expression anglaise ont déclaré une langue non officielle comme langue maternelle. Cette proportion est supérieure à celle observée en Montérégie (30,6 %), mais inférieure à celle observée au Québec (42,2 %). On constate d’importantes variations selon le territoire de RLS et de CLSC. Ainsi, dans les CLSC de Longueuil-Ouest et Simonne-Monet-Chartrand, environ 54 % de la population d’expression anglaise a déclaré une langue tierce comme langue maternelle alors que dans le CLSC de la MRC d’Acton, cette proportion s’élève à 12,3 %.
Dans le RTS, les personnes âgées de 25 à 44 ans sont les plus nombreuses, en proportion, à avoir une langue tierce comme langue maternelle (46,6 %). À l’opposé, cette proportion s’élève à 27,4 % chez les jeunes de moins de 18 ans. Sans surprise, la proportion de personnes dont la langue maternelle est l’anglais ou une langue tierce est nettement plus élevée chez les personnes d’expression anglaise que chez celles d’expression française.
Selon le Recensement de 2016, dans le RTS, 40,2 % des personnes d’expression anglaise utilisent l’anglais au travail, 58,4 % le français et 1,5 %, une langue tierce. La proportion de personnes d’expression anglaise utilisant le français au travail est plus élevée dans le RTS qu’en Montérégie (37,0 %) et qu’au Québec (28,9 %). Dans le RLS Pierre-De Saurel, 85,7 % de la population d’expression anglaise travaille en français alors que ça ne concerne que 51,4 % de la population d’expression anglaise du CLSC de Longueuil-Ouest.
Dans le RTS, la proportion de la population d’expression anglaise utilisant le français au travail diminue avec l’âge, passant de 84,6 % chez les 15 à 17 ans à 33,3 % chez les 75 ans et plus. Sans surprise, la proportion de personnes utilisant le français au travail est nettement moins élevée chez les personnes d’expression anglaise que chez celles d’expression française (58,4 c. 96,9 %).
Selon le Recensement de 2016, dans le RTS, plus du tiers des personnes d’expression anglaise (35,5 %) sont nées à l’extérieur du Canada. Cette proportion est supérieure à celles observées en Montérégie (29,3 %) et au Québec (32,9 %). La proportion de personnes d’expression anglaise issues de l’immigration est nettement plus élevée dans le RLS Pierre-Boucher que dans les deux autres territoires de RLS.
Dans le RTS, les principaux lieux de naissance des immigrants d’expression anglaise sont l’Europe (32,1 %), l’Asie et le Moyen-Orient (29,2 %) et les Amériques centrale et du Sud (17,1 %). Toutes proportions gardées, on dénombre plus d’immigrants d’expression anglaise originaires d’Afrique et de l’Asie et du Moyen-Orient dans le RLS Pierre-Boucher que dans le RLS de Richelieu-Yamaska. Les immigrants nés aux États-Unis et en Europe sont, quant à eux, proportionnellement plus nombreux dans le RLS de Richelieu-Yamaska que dans le RLS Pierre-Boucher. Le CLSC des Maskoutains se distingue avec une faible proportion d’immigrants d’expression anglaise nés en Europe (11,8 %)
Dans le RTS, la proportion de personnes d’expression anglaise issues de l’immigration augmente est plus élevée chez les personnes âgées de 25 ans et plus. Par ailleurs, la proportion d’immigrants est cinq fois plus élevée chez les personnes d’expression anglaise que chez celles d’expression française (35,5 c. 6,7 %).
Selon le Recensement de 2016, dans le RTS, plus du quart (27,1 %) des personnes d’expression anglaise ont déclaré appartenir à un groupe de minorités visibles, soit une proportion comparable à celle observée en Montérégie (27,7 %) et légèrement inférieure à celle observée au Québec (29,8 %). La proportion de personnes d’expression anglaise appartenant à un groupe de minorités visibles est deux fois plus élevée dans le RLS Pierre-Boucher (34,7 %) que dans les RLS de Richelieu-Yamaska (14,3 %) et Pierre-De Saurel (16,8 %). Dans le RLS Pierre-Boucher, les minorités visibles d’expression anglaise sont proportionnellement plus nombreuses dans les CLSC de Longueuil-Ouest (43,9 %) et Simonne-Monet- Chartrand (38,8 %) que dans le CLSC des Seigneuries. Un écart similaire s’observe dans le RLS de Richelieu-Yamaska, entre les CLSC des Maskoutains et des Patriotes (28,6 c. 11,9 %).
Dans le RTS, les Latino-Américains (21,9 %), les Chinois (16,9 %) et les Noirs (12,5 %) représentent les principales minorités visibles au sein de la population d’expression anglaise. Toutes proportions gardées, les Chinois, les Sud-Asiatiques et les Latino-Américains d’expression anglaise sont plus nombreux dans le RLS de Richelieu-Yamaska alors que les Noirs, les Asiatiques du Sud-Est, les Arabes et les Asiatiques occidentaux sont proportionnellement plus nombreux dans le RLS Pierre-Boucher.
Dans le RTS, la proportion de personnes d’expression anglaise appartenant à un groupe de minorités visibles est plus élevée chez les personnes âgées de moins de 45 ans que chez celles appartenant aux groupes d’âge supérieurs. Par ailleurs, la proportion de personnes appartenant à un groupe de minorités visibles est quatre fois plus élevée chez les personnes d’expression anglaise que chez celles d’expression française (27,1 c. 6,2 %).
Selon le Recensement de 2016, dans le RTS, 13,0 % des personnes d’expression anglaise ont déclaré avoir déménagé au cours de l’année précédant le Recensement. Cette proportion est supérieure à celle observée en Montérégie (10,3 %) et comparable à celle observée au Québec (12,9 %). Dans les CLSC de Longueuil-Ouest et des Maskoutains, le cinquième de la population d’expression anglaise n’habitait pas à la même adresse un an auparavant.
Selon le Recensement de 2016, dans le RTS, quatre personnes d’expression anglaise sur dix (39,2 %) n’habitaient pas à la même adresse cinq ans auparavant. Cette proportion est supérieure à celles observées en Montérégie (34,1 %) et au Québec (37,6 %). Les personnes d’expression anglaise des CLSC de Longueuil-Ouest (56,2 %) et des Maskoutains (48,6 %) sont plus nombreuses, en proportion, à avoir déménagé au cours des cinq dernières années que leurs homologues des autres territoires du RTS.
Dans le RTS, les hommes d’expression anglaise sont proportionnellement plus nombreux que les femmes d’expression anglaise à avoir déménagé au cours des cinq années précédant le Recensement. Par ailleurs, la proportion de la population qui n’habitait pas la même adresse cinq ans auparavant varie grandement selon le groupe d’âge, passant de 64,0 % chez les 25 à 44 ans à 15,2 % chez les 65 ans et plus. Les personnes d’expression anglaise sont plus nombreuses, en proportion, que les personnes d’expression française à avoir changé d’adresse au cours des cinq dernières années (39,2 c. 34,1 %).
II. Données socioéconomiques
Selon le Recensement de 2016, dans le RTS, 10,9 % des personnes d’expression anglaise n’ont pas terminé leurs études secondaires, soit une proportion légèrement inférieure à celle observée en Montérégie (11,7 %). Par ailleurs, la proportion de personnes d’expression anglaise ayant un certificat, diplôme ou grade universitaire s’avère plus élevée dans le RTS qu’en Montérégie (37,2 c. 31,5 %). Le niveau d’éducation des personnes d’expression anglaise varie grandement selon le territoire de RLS et CLSC. La proportion de personnes n’ayant aucun certificat, diplôme ou grade est quatre fois plus élevée dans le CLSC des Maskoutains que dans le CLSC des Seigneuries (20,4 c. 5,1 %). Dans le RLS Pierre-De Saurel, 24,6 % de la population d’expression anglaise détient un certificat, diplôme ou grade universitaire alors que cette proportion atteint 42,4 % dans le CLSC de Longueuil-Ouest.
Dans le RTS, plus on avance en âge, plus la proportion de personnes sans aucun certificat, diplôme ou grade augmente et plus la proportion de personnes avec certificat, diplôme ou grade postsecondaire (universitaire ou non universitaire) diminue. Par ailleurs, la proportion de personnes sans aucun certificat, diplôme ou grade est moins élevée chez les personnes d’expression anglaise que chez celles d’expression française (10,9 c. 16,9 %) et les personnes d’expression anglaise sont plus nombreuses, en proportion, à avoir obtenu un certificat, diplôme ou grade universitaire que les personnes d’expression française (37,2 c. 26,3 %).
Selon le Recensement de 2016, dans le RTS, six personnes d’expression anglaise sur dix (60,0 %) occupent un emploi, soit une proportion légèrement inférieure à celle observée en Montérégie (61,3 %), mais comparable à celle observée au Québec (59,4 %). La population d’expression anglaise du CLSC des Seigneuries est celle qui affiche le taux d’emploi le plus élevé du RTS (70,5 %). À l’opposé, seulement 43,2 % des personnes d’expression anglaise du RLS Pierre-De Saurel sont à l’emploi.
Dans le RTS, les hommes d’expression anglaise sont proportionnellement plus nombreux que les femmes à occuper un emploi (63,6 c. 56,0 %). Le taux d’emploi des personnes d’expression anglaise varie grandement selon l’âge, passant de 14,6 % chez les 15 à 17 ans à 78,5 % chez les 25 à 44 ans, pour ensuite diminuer au fil des âges et se chiffrer à 5,0 % chez les 75 ans et plus. Fait intéressant, un peu plus du cinquième (21,1 %) des personnes d’expression anglaise âgées de 65 à 74 ans travaillent en 2016. Le taux d’emploi est moins élevé chez les personnes d’expression anglaise que chez celles d’expression française (60,0 c. 61,7 %).
Selon le Recensement de 2016, dans le RTS, 11,0 % des personnes d’expression anglaise à l’emploi ont déclaré être des travailleurs autonomes. Cette proportion est inférieure à celles observées en Montérégie (12,8 %) et au Québec (13,3 %). Le RLS Pierre-De Saurel se démarque avec la plus faible proportion de travailleurs autonomes (6,0 %).
Dans le RTS, les hommes d’expression anglaise sont plus nombreux, en proportion, à travailler à leur compte que les femmes (13,1 c. 9,1 %). Par ailleurs, la proportion de travailleurs autonomes augmente avec l’âge, passant de 3,2 % chez les 15 à 24 ans à 29,4 % chez les 65 ans et plus.
Selon le Recensement de 2016, la moitié (49,5 %) de la population occupée d’expression anglaise du RTS a déclaré avoir travaillé à temps plein en 2015. Cette proportion est légèrement inférieure à celle observée en Montérégie (52,1 %), mais supérieure à celle observée au Québec (48,2 %). Dans le RLS Pierre-De Saurel, seulement 36,1 % des travailleurs d’expression anglaise ont travaillé à temps plein en 2015 alors que cette proportion avoisine les 53 % dans les CLSC des Seigneuries et des Patriotes.
Dans le RTS, toutes proportions gardées, on dénombre davantage de travailleurs à temps plein chez les hommes d’expression anglaise que chez les femmes (53,1 c. 45,2 %). Par ailleurs, la proportion de travailleurs à temps plein est plus élevée chez les personnes d’expression anglaise âgées de 25 à 44 ans (55,2 %) et de 45 à 64 ans (57,9 %) que chez celles appartenant aux deux autres groupes d’âge.
Selon le Recensement de 2016, le revenu médian après impôts des résidents d’expression anglaise de 15 ans et plus du RTS s’élève à 29 411 $ en 2015. Il s’agit d’un revenu médian comparable à celui des personnes d’expression anglaise de la Montérégie (29 582 $) et supérieur à celui des personnes d’expression anglaise du Québec (27 416 $). Le revenu médian des personnes d’expression anglaise du RLS de Richelieu-Yamaska (33 967 $) est supérieur à celui de leurs homologues des RLS Pierre-Boucher (27 552 $) et Pierre-De Saurel (20 165 $). Par ailleurs, le revenu médian de la population d’expression anglaise du CLSC des Seigneuries est le plus élevé du RTS (39 355 $).
Dans le RTS, le revenu médian après impôts des hommes d’expression anglaise surpasse de 8 000 $ celui des femmes d’expression anglaise (33 694 c. 25 487 $). Par ailleurs, le revenu médian des personnes d’expression anglaise âgées de 25 ans et plus est nettement plus élevé que celui des personnes appartenant aux autres groupes d’âge inférieurs. Le revenu médian après impôts des personnes d’expression anglaise s’avère moins élevé que celui des personnes d’expression française (29 411 c. 32 046 $).
Selon le Recensement de 2016, 87,0 % du revenu total des résidents d’expression anglaise du RTS provient de revenus du marché et 13,0 %, de transferts gouvernementaux. Cette répartition est comparable à celles observées en Montérégie et au Québec. Dans le CLSC de la MRC d’Acton, plus du tiers (35,3 %) du revenu total des personnes d’expression anglaise provient de transferts gouvernementaux.
Dans le RTS, 71,0 % du revenu total des personnes d’expression anglaise provient de revenus d’emploi. Les autres sources de revenus en importance sont : Pensions de retraite et rentes (8,8 %) Revenu de placements (5,2 %) Prestations du régime des rentes du Québec et du régime de pension du Canada (3,8 %) Pension de la sécurité de la vieillesse et Supplément de revenu garanti (3,2 %)
Dans le RTS, la part du revenu total provenant de transferts gouvernementaux est deux fois plus élevée chez les femmes que chez les hommes d’expression anglaise (18,1 c. 9,6 %). La répartition du revenu total selon la composante du revenu varie également selon l’âge. Ainsi, la part du revenu total provenant de transferts gouvernementaux est nettement plus élevée chez les 65 à 74 ans et les 75 ans et plus que chez les personnes appartenant aux groupes d’âge inférieurs.
Selon le Recensement de 2016, 10,8 % des personnes d’expression anglaise du RTS vivent sous le seuil de faible revenu (SFR) après impôts, une proportion supérieure à celle observée en Montérégie (7,8 %), mais inférieure à celle observée au Québec (13,6 %). La proportion de personnes d’expression anglaise vivant sous le SFR est deux fois plus élevée dans le RLS Pierre-Boucher que dans le RLS de Richelieu-Yamaska (13,3 c. 6,2 %). Par ailleurs, dans le CLSC de Longueuil-Ouest, plus du cinquième de la population d’expression anglaise vit sous le SFR (21,7 %).
Dans le RTS, les personnes âgées de 18 à 24 ans sont proportionnellement plus nombreuses à vivre sous le SFR. Par ailleurs, la proportion de personnes vivant sous le SFR est plus élevée chez les personnes d’expression anglaise que chez celles d’expression française (10,8 c. 6,7 %).
III. Environnement social
Selon le Recensement de 2016, le tiers (33,5 %) des personnes d’expression anglaise de 75 ans et plus du RTS ont déclaré vivre seules en ménage privé. Cette proportion est supérieure à celle observée en Montérégie (31,5 %), mais inférieure à celle observée au Québec (35,1 %). La proportion d’aînés d’expression anglaise vivant seuls à domicile est nettement plus élevée dans le RLS de Richelieu-Yamaska (41,0 %) que dans les RLS Pierre-De Saurel (33,3 %) et Pierre-Boucher (27,8 %). Par ailleurs, le CLSC Simonne-Monet-Chartrand est le territoire qui affiche la plus faible proportion de personnes âgées vivant seules en ménage privé (21,4 %).
Dans le RTS, la proportion de la population d’expression anglaise de 75 ans et plus vivant seule en ménage privé est plus de deux fois plus élevée chez les femmes que chez les hommes d’expression anglaise (47,3 c. 19,9 %). Par ailleurs, la proportion de personnes d’expression anglaise vivant seules à domicile augmente avec l’âge, passant de 17,4 % chez les 65 à 74 ans, à 30,2 % chez les 75 à 84 ans, puis à 42,5 % chez les 85 ans et plus.
IV. LOGEMENT
Selon le Recensement de 2016, dans le RTS, près du tiers (31,0 %) des personnes d’expression anglaise sont locataires, soit une proportion supérieure à celle observée en Montérégie (18,5 %), mais inférieure à celle observée au Québec (36,9 %). On constate de fortes variations selon les territoires de RLS et de CLSC. La proportion de locataires d’expression anglaise est deux fois plus élevée dans le RLS Pierre-Boucher que dans le RLS de Richelieu-Yamaska (39,4 c. 15,6 %). Dans le RLS Pierre-Boucher, les locataires sont cinq fois plus nombreux, en proportion, dans le CLSC de Longueuil-Ouest que dans le CLSC des Seigneuries (60,9 c. 12,5 %). Dans le RLS de Richelieu-Yamaska, 10,4 % de la population d’expression anglaise du CLSC des Patriotes loue un logement alors que cette proportion grimpe à 45,9 % dans le CLSC des Maskoutains.
Dans le RTS, les locataires sont plus nombreux, en proportion chez les hommes que chez les femmes d’expression anglaise (32,2 c. 29,6 %). Par ailleurs, les personnes d’expression anglaise âgées de moins de 45 ans sont plus nombreuses, en proportion, à louer un logement que leurs homologue plus âgées. La proportion de locataires est plus élevée chez les personnes d’expression anglaise que chez celles d’expression française (31,0 c. 27,0 %).
Selon le Recensement de 2016, dans le RTS 62,9 % des personnes d’expression anglaise résident dans une maison 34,0 % dans un immeuble à logements 3,0 % dans un duplex Les personnes d’expression anglaise du RTS se distinguent de celles de la Montérégie en ce sens qu’elles sont proportionnellement plus nombreuses à vivre dans un immeuble à logements (34,0 c. 17,7 %) et moins nombreuses à vivre dans une maison (62,9 c. 80,1 %). Dans le CLSC de Longueuil-Ouest, le deux-tiers de la population (66,9 %) vit dans un immeuble à logements alors que cette proportion se chiffre à 9,6 % dans le CLSC des Patriotes.
Dans le RTS, les personnes d’expression anglaise âgées de 25 à 44 ans sont les plus nombreuses, en proportion, à vivre dans un immeuble à logements. La proportion de personnes vivant dans un immeuble à logements s’avère plus élevée chez les personnes d’expression anglaise que chez celles d’expression française (34,0 c. 26,9 %).
Selon le Recensement de 2016, dans le RTS, près du tiers de la population d’expression anglaise (31,8 %) habite dans un logement construit avant 1971. Cette proportion est supérieure à celle observée en Montérégie (28,4 %), mais largement inférieure à celle observée au Québec (44,2 %). La proportion de personnes d’expression anglaise vivant dans un vieux logement est plus élevée dans le RLS Pierre-De Saurel (46,4 %) que dans les RLS de Richelieu-Yamaska (33,0 %) et Pierre-Boucher (30,3 %), mais c’est le CLSC de Longueuil-Ouest qui affiche la proportion la plus élevée du RTS (47,5 %).
Dans le RTS, la proportion de la population vivant dans un vieux logement augmente avec l’âge pour se chiffrer à 55,3 % chez les personnes d’expression anglaise de 75 ans et plus.
Selon le Recensement de 2016, 6,9 % des personnes d’expression anglaise du RTS vivent dans un logement nécessitant des réparations majeures, une proportion comparable à celle observée en Montérégie (7,4 %) et inférieure à celle observée au Québec (8,4 %). La proportion de personnes d’expression anglaise vivant dans un logement nécessitant des réparations majeures est plus élevée dans le RLS Pierre-De Saurel (9,2 %) que dans les RLS Pierre-Boucher (6,8 %) et de Richelieu-Yamaska (6,8 %). Toutefois, le CLSC de Longueuil-Ouest se distingue avec la proportion la plus élevée du RTS (10,0 %).
Dans le RTS, les personnes âgées de 18 à 24 ans sont les plus nombreuses, en proportion, à vivre dans un logement nécessitant des réparations majeures. Par ailleurs, la proportion de personnes vivant dans un logement nécessitant des réparations majeures est plus élevée chez les personnes d’expression anglaise que chez celles d’expression française (6,9 c. 5,8 %).
Selon le Recensement de 2016, 7,2 % des personnes d’expression anglaise du RTS ont déclaré vivre dans un logement de taille insuffisante, soit un logement ne comportant pas suffisamment de chambres à coucher pour la taille et la composition du ménage. Cette proportion est comparable à celle observée en Montérégie (6,5 %), mais inférieure à celle observée au Québec (12,5 %). La proportion de personnes d’expression anglaise vivant dans un logement de taille insuffisante est quatre fois plus élevée dans le RLS Pierre-Boucher que dans le RLS de Richelieu-Yamaska (9,6 c. 2,9 %). Dans les CLSC de Longueuil-Ouest et Simonne-Monet- Chartrand, plus d’une personne d’expression anglaise sur dix vit dans un logement de taille insuffisante.
Dans le RTS, 15,4 % des personnes âgées de 18 à 24 ans résident dans un logement de taille insuffisante. Par ailleurs, la proportion de personnes vivant dans un logement de taille insuffisante s’avère plus élevée chez les personnes d’expression anglaise que chez celles d’expression française (7,2 c. 4,2 %).
Selon le Recensement de 2016, 17,0 % des personnes d’expression anglaise du RTS vivent dans un ménage consacrant 30 % ou plus de leur revenu aux coûts d’habitation. Cette proportion est comparable à celle observée en Montérégie (17,3 %) et inférieure à celle observée au Québec (22,5 %). La proportion de personnes d’expression anglaise vivant dans un ménage dont le taux d’effort au logement est supérieur ou égal à 30 % est plus élevée dans le RLS Pierre- Boucher (19,2 %) que dans les deux autres RLS. Par ailleurs, dans le CLSC de Longueuil- Ouest cela concerne 27,3 % des personnes d’expression anglaise.
Dans le RTS, la proportion de personnes d’expression anglaise vivant dans un ménage consacrant 30 % ou plus de son revenu aux coûts d’habitation est plus élevée chez les femmes que chez les hommes (18,0 c. 16,0 %). Par ailleurs, les personnes âgées de 18 à 24 ans et de 25 à 44 ans sont plus nombreuses, en proportion, que les personnes appartenant aux autres groupes d’âge à vivre dans un ménage dont le taux d’effort au logement est supérieur ou égal à 30 %. Toutes proportions gardées, les personnes d’expression anglaise sont plus nombreuses que celles d’expression française à vivre dans un ménage consacrant 30 % ou plus de son revenu aux coûts d’habitation (17,0 c. 12,4 %).
V. Déplacement domicile-travail
Selon le Recensement de 2016, la moitié (50,2 %) de la population d’expression anglaise occupée de 15 ans et plus résidant dans le RTS travaille dans une autre MRC. Cette proportion est inférieure à celle observée en Montérégie (54,2 %), mais nettement supérieure à celle observée au Québec (20,2 %). Les travailleurs d’expression anglaise du RLS du Pierre-De Saurel (45,7 %) et du CLSC des Maskoutains (47,7 %) sont plus nombreux, en proportion, à occuper un emploi dans leur ville de résidence que leurs homologues des autres territoires.
Dans le RTS, les femmes d’expression anglaise sont proportionnellement plus nombreuses que les hommes d’expression anglaise à travailler dans leur ville de résidence (22,3 c. 18,8 %). Par ailleurs, toutes proportions gardées, les hommes sont deux fois plus nombreux que les femmes à ne pas avoir d’adresse de travail fixe (10,6 c. 4,7 %). La proportion de personnes d’expression anglaise travaillant dans leur ville de résidence est plus élevée chez les jeunes de moins 25 ans que chez leurs homologues plus âgés. Plus du cinquième (21,1 %) des personnes d’expression anglaise âgées de 65 ans et plus travaillent à domicile. Les personnes d’expression anglaise sont moins nombreuses, en proportion, que les personnes d’expression française, à travailler dans leur ville de résidence (20,4 c. 27,4 %).
Selon le Recensement de 2016, dans le RTS, plus du cinquième (22,0 %) des travailleurs d’expression anglaise utilisent le transport en commun pour se rendre au travail et 5,1 %, un mode de transport actif. L’utilisation d’un mode de transport durable (commun ou actif) chez les travailleurs d’expression anglaise s'avère plus répandue dans le RTS qu’en Montérégie. Dans le RLS Pierre-Boucher, la proportion de personnes d’expression anglaise utilisant le transport en commun pour se rendre au travail varie entre 14,0 et 37,3 % selon le territoire de CLSC. Par ailleurs, dans le RLS Pierre-De Saurel, plus du dixième (11,4 %) des travailleurs d’expression anglaise privilégient un mode de transport actif pour se rendre au boulot.
Dans le RTS, les femmes d’expression anglaise sont nettement plus nombreuses, en proportion, à utiliser le transport en commun pour se rendre au travail que leurs homologues masculins (27,3 c. 17,6 %). Par ailleurs, la proportion de la population occupée d’expression anglaise utilisant le transport en commun pour se rendre au travail diminue avec l’âge, passant de 29,8 % chez les 15 à 24 ans à 8,8 % chez les 65 ans et plus. Les jeunes sont également les plus nombreux, en proportion, à utiliser un mode de transport actif pour se rendre au travail. La proportion de travailleurs utilisant le transport en commun pour se rendre au travail est deux fois plus élevée chez les personnes d’expression anglaise que chez celles d’expression française (22,0 c. 10,6 %).
Selon le Recensement de 2016, la durée médiane pour se rendre au travail se chiffre à 30,3 minutes chez les travailleurs d’expression anglaise de 15 ans et plus du RTS. Le temps de trajet médian pour se rendre au travail s’avère nettement moins élevé chez les résidents d’expression anglaise du RLS Pierre-De Saurel (20,1 minutes) que chez ceux des RLS Pierre-Boucher (30,4 minutes) et de Richelieu-Yamaska (30,2 minutes). Toutefois, ce sont les résidents d’expression anglaise du CLSC des Maskoutains qui affichent le temps de trajet médian le plus court du RTS (15,8 minutes).
Dans le RTS, la durée médiane du trajet entre le domicile et le travail est moins élevée chez les travailleurs d’expression anglaise âgés de moins de 25 ans (20,9 minutes) et de 65 ans et plus (20,6 minutes) et chez les travailleurs de 15 ans et plus d’expression française (20,7 minutes).
Selon le Recensement de 2016, dans le RTS, 15,6 % des travailleurs d’expression anglaise de 15 ans et plus doivent effectuer un trajet de 60 minutes ou plus pour se rendre au travail. Cette proportion est comparable à celle observée en Montérégie (15,6 %), mais supérieure à celle observée au Québec (11,9 %). Dans le RLS Pierre-De Saurel, 18,3 % des travailleurs d’expression anglaise doivent effectuer un trajet d’une durée supérieure ou égale à 60 minutes pour se rendre au travail. À l’opposé, cela ne concerne que 10,1 % de la population occupée d’expression anglaise du CLSC des Maskoutains.
Dans le RTS, la proportion de la population occupée d’expression anglaise devant parcourir un trajet de 60 minutes ou plus pour se rendre au travail s’avère plus élevée chez les femmes que chez les hommes (16,7 c. 14,9 %). Par ailleurs, les personnes âgées de 25 à 44 ans et de 45 à 64 ans sont plus nombreuses, en proportion, que les personnes appartenant aux autres groupes d’âge à devoir effectuer un trajet d’une durée supérieure ou égale à 60 minutes pour se rendre au boulot. La proportion de travailleurs devant effectuer un trajet de 60 minutes ou plus pour se rendre au travail est plus élevée chez les personnes d’expression anglaise que chez celles d’expression française (15,6 c. 8,9 %).
Selon le Recensement de 2016, les travailleurs d'expression anglaise du RTS parcourent une distance médiane de 9,0 kilomètres pour se rendre au travail, soit une distance inférieure à celle observée en Montérégie (11,4 km) mais supérieure à celle observée au Québec (6,6 km). Le distance médiane de navettage s’avère moins élevée chez les travailleurs d’expression anglaise du RLS Pierre-De Saurel que chez ceux du RLS Pierre-Boucher (8,0 km) et du RLS de Richelieu-Yamaska (13,9 km). Par ailleurs, on observe de grands écarts entre les CLSC d’un même RLS. À titre d’exemple, dans le RLS de Richelieu- Yamaska, la distance médiane de navettage est trois fois plus élevée chez les travailleurs du CLSC des Patriotes que chez ceux du CLSC des Maskoutains (15,2 c. 4,7 km).
Dans le RTS, la distance médiane du trajet entre le domicile et le travail est légèrement plus élevée chez les hommes que chez les femmes (9,6 c. 8,8 km). Par ailleurs, la distance médiane de navettage est plus élevée chez les travailleurs âgés de 25 à 44 ans (9,0 km) et de 45 à 64 ans (10,4 km) que chez les travailleurs appartenant aux autres groupes d’âge. La distance médiane pour se rendre au travail est plus élevée chez les travailleurs d’expression anglaise que chez ceux d’expression française (9,0 c. 7,0 km).
VI. Faits saillants
Faits saillants RTS de la Montérégie-Est 12,5 % des personnes d’expression anglaise de la Montérégie résident dans le RTS de la Montérégie-Est Les personnes d’expression anglaise représentent 3,8 % de la population totale 60,8 % résident dans le RLS Pierre-Boucher La population d’expression s’est accrue de 11,0 % entre 2006 et 2016 Plus des deux-tiers (68,0 %) sont âgées de 18 à 64 ans 37,4 % ont une langue non officielle comme langue maternelle Plus de la moitié (58,4 %) travaillent en français
Faits saillants Plus du tiers (35,5 %) sont des immigrants 32,1 % des immigrants d’expression anglaise sont nés en Europe et 29,2 % en Asie et Moyen- Orient Plus du quart (27,1 %) appartiennent à un groupe de minorités visibles Plus du cinquième (21,9 %) des minorités visibles d’expression anglaise sont d’origine latino-américaine
Faits saillants Les personnes d’expression anglaise sont plus nombreuses que les personnes d’expression française à: Avoir déménagé au cours des cinq années précédent le Recensement (39,2 c. 34,1 %) Détenir un certificat, diplôme ou grade universitaire (37,2 c. 26,3 %) Vivre sous le seuil de faible revenu après impôts (10,8 c. 6,7 %) Être locataires de leur logement (31,0 c. 27,0 %) Vivre dans un immeuble à logements (34,0 c. 26,9 %) Vivre dans un logement nécessitant des réparations majeures (6,9 c. 5,8 %) Vivre dans un logement de taille insuffisante (7,2 c. 4,2 %) Vivre dans un ménage consacrant 30 % ou plus de son revenu aux coûts d’habitation (17,0 c. 12,4 %) Travailler dans une autre MRC (50,2 c. 42,2 %) Utiliser le transport en commun pour se rendre au travail (22,0 c. 10,6 %) Effectuer un trajet de 60 minutes ou plus pour se rendre au travail (15,6 c. 8,9 %) Distance médiane de navettage supérieure (9,0 c. 7,9 km) Traduit une situation favorable
Faits saillants Les personnes d’expression anglaise sont moins nombreuses que les personnes d’expression française à: N’avoir aucun certificat, diplôme ou grade (10,9 c. 16,9 %) Occuper un emploi (60,0 c. 61,7 %) Revenu médian après impôts inférieur (29 411 c. 32 046 $) Travailler dans leur ville de résidence (20,4 c. 27,4 %) Utiliser l’automobile pour se rendre au travail (71,8 c. 82,9 %) Traduit une situation favorable
Faits saillants RLS Pierre-Boucher 4,7 % de la population est d’expression anglaise Varie entre 2,7 % (CLSC des Seigneuries) et 7,2 % (CLSC de Longueuil-Ouest) La population d’expression anglaise s’est accrue de 16,6 % entre 2006 et 2016 Taux d’accroissement de 26,8 % dans le CLSC des Seigneuries Plus de sept personnes d’expression anglaise sur dix (71,0 %) sont âgées entre 18 et 64 ans Proportion qui atteint 72,9 % dans le CLSC de Longueuil-Ouest Près de la moitié (48,9 %) ont une langue non officielle comme langue maternelle Dans le CLSC des Seigneuries, les deux tiers ont l’anglais comme langue maternelle
Faits saillants Quatre personnes sur dix (40,8 %) travaillent en anglais Plus de quatre personnes sur dix (42,1 %) sont immigrantes 49,2 % dans le CLSC de Longueuil-Ouest Plus du tiers (34,7 %) appartiennent à un groupe de minorités visibles 43,9 % dans le CLSC de Longueuil-Ouest
Faits saillants Comparativement aux deux autres RLS, le RLS Pierre-Boucher: Affiche la proportion la plus élevée de personnes d’expression anglaise: Ayant déménagé dans les cinq années précédent le Recensement (44,9 %) 56,2 % dans le CLSC de Longueuil-Ouest Détenant un certificat, diplôme ou grade universitaire (40,0 %) 42,4 % dans le CLSC de Longueuil-Ouest Occupant un emploi (60,8 %) 70,5 % dans le CLSC des Seigneuries La population d’expression anglaise du CLSC des Seigneuries affiche le revenu médian après impôts le plus élevé (39 355 $) Vivant sous le seuil de faible revenu après impôts (13,3 %) 21,7 % dans le CLSC de Longueuil-Ouest MAIS, se chiffre à 3,9 % dans le CLSC des Seigneuries
Faits saillants Locataires de leur logement (39,4 %) 60,9 % dans le CLSC de Longueuil-Ouest Vivant dans un immeuble à logements (44,9 %) 66,9 % dans le CLSC de Longueuil-Ouest Le CLSC de Longueuil-Ouest affiche la proportion la plus élevée de personnes d’expression anglaise vivant dans un vieux logement (47,5 %) Vivant dans un immeuble de taille insuffisante (9,6 %) 12,8 % dans le CLSC de Longueuil-Ouest Vivant dans un ménage consacrant 30 % ou plus de son revenu aux coûts d’habitation (19,2 %) 27,3 % dans le CLSC de Longueuil-Ouest MAIS, se chiffre à 11,7 % dans le CLSC des Seigneuries
Faits saillants Travaillant dans une autre MRC (51,9 %) 61,1 % dans le CLSC des Seigneuries Utilisant le transport en commun pour se rendre au travail (26,6 %) 37,3 % dans le CLSC de Longueuil-Ouest Affiche la proportion la moins élevée de personnes d’expression anglaise: Le CLSC des Seigneuries affiche la proportion la moins élevée de personnes d’expression anglaise n’ayant aucun certificat, diplôme ou grade (5,1 %) Vivant seules en ménage privé (27,8 % - pop de 75 ans et plus) MAIS, se chiffre à 36,6 % dans le CLSC de Longueuil-Ouest Vivant dans un vieux logement (30,3 %) 15,0 % dans le CLSC des Seigneuries Se chiffre toutefois à 47,5 % dans le CLSC de Longueuil-Ouest Dont la durée du trajet pour se rendre au travail est supérieure à 60 minutes (15,1 %)
Faits saillants RLS de Richelieu-Yamaska 3,3 % de la population est d’expression anglaise Varie entre 1,1 % (CLSC des Maskoutains) et 5,3 % (CLSC des Patriotes) La population d’expression anglaise s’est accrue de 1,4 % entre 2006 et 2016 S’est accrue de 35,2 % dans le CLSC des Maskoutains A décru de 16,1 % dans le CLSC de la MRC d’Acton Population relativement âgée, le cinquième de la population a 65 ans ou plus Structure par âge qui varie grandement selon le CLSC Huit personnes sur dix (80,0 %) ont l’anglais comme langue maternelle Dans le CLSC des Maskoutains, près du tiers (31,5 %) ont une langue tierce comme langue maternelle
Faits saillants Quatre personnes sur dix (41,2 %) travaillent en anglais Dans le CLSC des Maskoutains, 80,6 % travaillent en français Le quart (24,6 %) de la population est immigrante 36,7 % dans le CLSC des Maskoutains 14,3 % appartiennent à un groupe de minorités visibles 28,6 % dans le CLSC des Maskoutains
Faits saillants Comparativement aux deux autres RLS, le RLS de Richelieu-Yamaska: Affiche la proportion la plus élevée de personnes d’expression anglaise: Occupant un emploi (60,0 %) Travaillant à leur compte (13,4 %) Travaillant à temps plein (51,7 %) Revenu médian après impôts supérieur (33 967 $) MAIS, se chiffre à 16 300 $ dans le CLSC de la MRC d’Acton Vivant seules en ménage privé (41,0 % - pop de 75 ans et plus) Propriétaires de leur logement (84,3 %) MAIS, se chiffre à 54,1 % dans le CLSC des Maskoutains
Faits saillants Vivant dans une maison (82,1 %) MAIS, se chiffre à 46,4 % dans le CLSC des Maskoutains Travaillant à domicile (9,1 %) Le CLSC des Maskoutains affiche la proportion la plus élevée de travailleurs d’expression anglaise utilisant un mode de transport actif pour se rendre au travail (12,2 %) Distance médiane de navettage supérieure (13,9 km) 15,2 km dans le CLSC des Patriotes MAIS, se chiffre à 4,7 km dans le CLSC des Maskoutains
Faits saillants Affiche la proportion la moins élevée de personnes d’expression anglaise: Ayant déménagé dans les cinq années précédent le Recensement (28,9 %) N’ayant aucun certificat, diplôme ou grade (9,7 %) MAIS, se chiffre à 20,4 % dans le CLSC de la MRC des Maskoutains Vivant sous le seuil de faible revenu après impôts (6,2 %) Vivant dans un logement nécessitant des réparations majeures (6,8 %) Vivant dans un immeuble de taille insuffisante (2,9 %) Vivant dans un ménage consacrant 30 % ou plus de son revenu aux coûts d’habitation (13,1 %) Travaillant dans la ville de résidence (18,5 %) MAIS, se chiffre à 47,7 % dans le CLSC des Maskoutains
Faits saillants RLS Pierre-De Saurel 1,2 % de la population est d’expression anglaise La population d’expression anglaise s’est accrue de 29,6 % entre 2006 et 2016 La plus âgée du RTS; 22,4 % de la population a 65 ans ou plus Plus de huit personnes sur dix (81,4 %) ont l’anglais comme langue maternelle Seulement 14,3 % travaillent en anglais Le quart (24,9 %) de la population est immigrante 16,8 % appartiennent à un groupe de minorités visibles
Faits saillants Comparativement aux deux autres RLS, le RLS Pierre-De Saurel: Affiche la proportion la plus élevée de personnes d’expression anglaise: N’ayant aucun certificat, diplôme ou grade (17,7 %) Vivant dans un duplex (6,7 %) Vivant dans un vieux logement (46,4 %) Vivant dans un logement nécessitant des réparations majeures (9,2 %) Travaillant dans la ville de résidence (45,7 %) et à l’extérieur du Québec (4,3 %) Utilisant l’automobile (80,9 %) et un mode de transport actif (11,4 %) pour se rendre au travail Dont la durée du trajet pour se rendre au travail est supérieure à 60 minutes (18,3 %)
Faits saillants Affiche la proportion la moins élevée de personnes d’expression anglaise: Ayant un certificat, diplôme ou grade universitaire (24,6 %) Occupant un emploi (43,2 %) Travaillant à leur compte (6,0 %) Travaillant à temps plein (36,1 %) Revenu médian après impôts inférieur (20 165 $) Distance médiane de navettage inférieure (4,4 km)