Introduction au rapport de l’Observatoire Le rapport de l’Observatoire de la précarité et du mal-logement pour 2018 Introduction au rapport de l’Observatoire
Une croissance de la pauvreté Département Taux de pauvreté 2004 (%) Taux de pauvreté 2010 (%) Taux de pauvreté 2012 (%) Taux de pauvreté 2013 (%) Taux de pauvreté 2014 (%) 75 Paris 11,9 14,4 16,1 16,2 92 Hauts-de-Seine 8,5 10,6 11,8 12,1 12,2 93 Seine-Saint-Denis 18,0 24,1 26,9 27,8 28,6 94 Val-de-Marne 9,5 13,7 15,3 15,8 77 Seine-et-Marne 7,5 10,1 11,1 11,4 11,5 78 Yvelines 5,8 8 8,9 9,3 91 Essonne 7,2 12 12,3 12,5 95 Val-d'Oise 10,0 13,9 16,7 16,6 Ile de France 12,6 15 15,4 15,6 France métropolitaine 11,7 14,1 14,3 14,5 14,7 Source : INSEE RDL 2004 et 2010 et Filosofi 2012 à 2014 Attention il y a une rupture de série entre 2010 et 2012 mais ceci ne change pas les ordres de grandeur U Une forte progression après 2008 très matquée dans des départements comme le 93 ou encore Paris le Val d’Oise et le Val de Marne Une croissance en Ile de France supérieure à celle de la métropole Une croissance de la pauvreté dans le 92 malgré sa transformation socio-démographique Mais une pauvreté beaucoup plus importante dans la Seine-Saint-Denis, Paris ou encore le Val de Marne et le Val d’Oise.
Ce tableau indique par commune les taux de pauvreté Ce tableau indique par commune les taux de pauvreté Lesdeux classes le plus foncées sont entre 25 et 33.3 % et plus de 33.3% Cette carte illutsre les commentaires précédents . Le Nord des Hauts de Seine rejoint la situation de la Seine-Saint-Denis
Une pauvreté double dans la boucle Nord des Hauts de Seine Sept communes avec un taux de pauvreté entre 16 et 26 % Des contrastes marqués Le territoire Boucle Seine Nord (T5) a un taux de pauvreté le double des trois autres. Le plus faible est Grand Paris Seine Ouest Grand Paris Vallée sud a principalement Bagneux comme commune très pauvre. Le Territoire Paris La défense est marqué par une commune pauvre entourée de communes beaucoup plus favorisées.
Un cumul des facteurs de précarité dans les sept communes les plus pauvres La pauvreté mesurée de façon monétaire de 16 à 26% Une pauvreté qui affecte davantage les enfants:1 à 2 enfants sur 5 appartient à une famille pauvre Un chômage plus important entre 12 et 21% de la population active Une proportion des personnes de plus de 15 ans sorties du système scolaire sans diplômes, supérieure à 25% Une espérance de vie réduite (un écart de 7 ans d’espérance de vie pour les hommes entre les communes extrêmes) Souligner que la précarité ne se mesure pas uniquement par une approche monétaire
Mieux connaître les publics les plus en difficultés Un essai de prendre en compte certains critères (les bénéficiaires de l’AME, les personnes au RSA depuis plus de 4 ans, domiciliées, les personnes sans ressources et dépendant des prestations versées..) Beaucoup de publics inconnus des services sociaux et hors des statistiques officielles .. Les données associatives indispensables : le Secours populaire identifiait deux mille personnes en errance et ne touchant que très faiblement le RSA
Quels territoires sont les plus fragiles sur les Hauts de Seine? Les quartiers retenus dans la politique de la ville 21 quartiers représentant 103 000 habitants et 18% des personnes pauvres du département L’observatoire a identifié une centaine d’IRIS sur le département où se trouve une pauvreté plus importante dans la perspective pour les associations : De voir le tissu associatif local existant et de cerner les besoins De s’interroger sur les implantations et actions à mener De pouvoir analyser plus finement les caractéristiques socio-démographiques des populations, le type d’habitat, accès à l’emploi..et les évolutions.. Préciser ce qu’est un IRIS Un découpage infracommunal retenu par l’INSEE de taille entre 2000 et 5000 habitants permettant la diffusion de statistiques.
100 quartiers identifiés Un critère basé sur le taux de pauvreté (supérieur à 23%) ou encore le niveau du premier décile déclaré(inférieur à 458€ par mois)
Quelles caractéristiques ? Cette centaine d'IRIS représente 243 000 habitants soit 15,3 % de la population alto-séquanaise mais plus d'un tiers des personnes pauvres (34,6 %) 62 d’entre eux sont dans la boucle Nord des Hauts de Seine 48 d’entre eux sont composés à plus de 70% de logements HLM Dans 14 d’entre eux, la proportion de propriétaires est supérieure à 40%
Au-delà des moyennes communales… Des quartiers très pauvres (Chatenay, Clamart, Fontenay-aux-roses…) dans des communes apparemment dans la moyenne départementale Des quartiers souvent majoritairement HLM dans le Territoire Vallée Sud Un seul quartier identifié dans le Territoire GPSO Ces quartiers constituent une part très importante des communes dans la boucle Nord (60% à Clichy ou à Villeneuve La Garenne et 84% à Gennevillers)
Où sont logées les populations pauvres? Pour une part dans le parc HLM Mais toutes les zones où il y a des logements sociaux ne sont pas des îlots de pauvreté La carte du parc HLM
Où sont logées les populations pauvres? Pour une autre part dans des petits logements d’une ou deux pièces ou dans un parc ancien Certains pouvant être propriétaires Ou encore locataires dans le parc privé avec des taux d’effort exorbitants La carte des logements de une ou deux pièces
Un rapport de l’observatoire : Quel but? Quelles exigences? Faire état de la pauvreté et du mal-logement sur les Hauts de Seine S’appuyer sur le témoignage et l’observation des associations de solidarité Faire ressortir quelques messages importants Prendre en compte les fractures territoriales et les différents niveaux de décisions publiques
Faire ressortir quelques messages importants La pauvreté dans les Hauts de Seine n’a pas diminué et la grande pauvreté y est présente Il n’y a jamais eu autant de gens à la rue ou en situation de rupture de logement Les publics les plus précaires et les plus pauvres sont discriminés dans l’accès au logement Les politiques publiques ne sont pas à la hauteur des besoins
Merci de votre attention