Amadeo Modigliani, « Le moderne classique » Par Patrick Simon - © 2008
Modigliani Portraitiste
Jeanne Hébuterne, 1919 à gauche, Jeanne Hébuterne au chapeau, 1917 à droite
L'âme a la couleur du regard. Lunia Czechowska. Jeanne Hébuterne
Peintre du nu
Almaiisa (1916)
Imposer la présence éblouissante d’une chair splendide Nu assis, 1916 Nu couché de dos, 1917
Nu couché, 1917 Tant par la manière de peindre que par la composition, Modigliani se rattache moins à l’avant-garde de son temps, même s’il les connaît bien, qu’aux maitres de la Renaissance italienne : Botticelli, Le Titien ou Giorgione. Les nus de 1917 différent des formes féminines sculpturales des dessins de cariatides : ils sont au contraire fortement individualisés.
Des œuvres à New York Nu allongé, 1917, Metropolitan Museum of art, New York Le grand nu, 1917, Museum of Modern Art, New York
Jean Cocteau dit de Modi : « Que notre vie était simple et violente. Modigliani en fixe l’exemple. Il buvait ? Qui ne buvait pas ? A l’aube, il refusait d’aller se coucher. Il trépignait, riait, dansait une danse d’ours devant la statut de Balzac par Rodin et déroulait des kilomètres de ceinture rouge dont le bout restait entre les mains de Kisling, sa nourrice. » Amadeo Modigliani : Né le 12 juillet 1884 à Livourne. Il meurt d’une méningite tuberculeuse à Paris le 24 janvier 1920.