Le Christ veut, cependant, nous donner un cœur de chair Le Christ veut, cependant, nous donner un cœur de chair. Quand nous le voyons Lui, le Dieu qui est devenu enfant, notre cœur s’ouvre. C’est cela Noël: «Tu es mon fils, moi, aujourd’hui, je t’ai engendré ».
Dieu est devenu l’un de nous, afin que nous puissions être avec Lui, devenir semblables à Lui.
Le Créateur qui tient tout dans ses mains, dont nous dépendons tous, se fait petit et nécessiteux de l’amour humain. Dieu est dans l’étable. Il a choisi comme signe l’Enfant dans la crèche: Il est ainsi. De cette façon nous apprenons à le connaître.
Et sur chaque enfant resplendit quelque chose du rayon de cet aujourd’hui, de la proximité de Dieu que nous devons aimer et à laquelle nous devons nous soumettre – sur chaque enfant, même sur celui qui n’est pas encore né.
Dans cet Enfant, Dieu oppose sa bonté à la violence de ce monde et il nous appelle à suivre l’Enfant
Rien de merveilleux, rien d’extraordinaire, rien d’éclatant n’est donné comme signe aux bergers. Ils verront seulement un enfant entouré de langes qui, comme tous les enfants, a besoin de soins maternels;
un enfant qui est né dans une étable et qui, de ce fait, est couché non pas dans un berceau, mais dans une mangeoire. Le signe de Dieu est l’enfant, avec son besoin d’aide et avec sa pauvreté.
C’est seulement avec le cœur que les bergers pourront voir qu’en cet enfant, est devenue réalité la promesse du prophète Isaïe: «Un enfant nous est né, un fils nous a été donné » (Is 9, 5).
Dans la faiblesse du fait d’être un petit enfant il est le Dieu fort et il nous montre ainsi, devant les pouvoirs prétentieux du monde, la force propre de Dieu.
Le signe de Dieu est la simplicité. Le signe de Dieu est l’enfant. Le signe de Dieu est qu’Il se fait petit pour nous. Telle est sa façon de régner.
Il ne vient pas avec puissance ni grandeur extérieure Il ne vient pas avec puissance ni grandeur extérieure. Il vient comme un enfant – sans défense et ayant besoin de notre aide. Il ne veut pas s’imposer par la force. Il nous enlève la peur de sa grandeur. Il demande notre amour: c’est pourquoi il se fait enfant.
Dieu nous enseigne à aimer les petits Dieu nous enseigne à aimer les petits. L’enfant de Bethléem oriente notre regard vers tous les enfants qui, dans le monde, souffrent et qui sont soumis à des abus, ceux qui sont nés comme ceux qui ne sont pas nés.
Dieu s’est fait petit pour que nous puissions le comprendre, l’accueillir, l’aimer.
Que sa naissance ne nous surprenne pas occupés à fêter Noël, en oubliant que l'artisan de la fête c'est précisément Lui!
Sur chaque enfant, il y a le reflet de l’enfant de Bethléem Sur chaque enfant, il y a le reflet de l’enfant de Bethléem. Tout enfant réclame notre amour.
En cette nuit, pensons donc d’une façon particulière à ces enfants auxquels l’amour des parents est refusé. Aux enfants des rues qui n’ont pas de foyer.
Aux enfants qui sont utilisés d’une façon brutale comme soldats et dont on fait des instruments de violence, plutôt que de pouvoir être porteurs de réconciliation et de paix.
Aux enfants blessés par l’industrie de la pornographie et par toutes les autres formes abominables d’abus.
Prions-le de nous donner l’humilité et la foi avec lesquelles saint Joseph regardait l’enfant que Marie avait conçu du Saint-Esprit. Prions qu’il nous donne de le regarder avec l’amour avec lequel Marie l’a regardé
Joyeux Noël Compagnie des Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul Décembre 2013 Textes : homélies de Noël de Benoit XVI Musique : Holy this Night – Gregory Norbet