Oiseaux en danger Diaporama de Gi
15 chiffres alarmants qui montrent à quel point les oiseaux sont en danger Lorsque l’on évoque le braconnage et les espèces menacées, on pense davantage aux éléphants, aux rhinocéros et à tous ces grands animaux chassés pour leurs cornes et leurs défenses (en ivoire). Pourtant, les oiseaux sont également en danger et il y a urgence. Le DGS dresse l’étendue des dégâts, chiffres à l’appui.
Un oiseau est braconné chaque minute en France
C’est un fait, chaque minute en France, un oiseau est braconné, et ce dans l’illégalité la plus absolue. Une terrible statistique qui prouve qu’il est très urgent d’agir. Les raisons sont multiples : les oiseaux sont des proies de choix depuis toujours et ils sont aussi plus vulnérables que des gros gibiers (sangliers par exemple).
Chaque année 522 000 oiseaux protégés sont ainsi massacrés dans notre pays
La France est un pays de chasseurs La France est un pays de chasseurs. C’est souvent au nom de la tradition que les oiseaux protégés sont tués, parce qu’ils sont à la fois rares et leur viande appréciée par les initiés. Si des règles sur la chasse existent, elles ne sont hélas pas toujours respectées. Ainsi, plus de 520 000 oiseaux protégés sont massacrés en France chaque année.
30 000 ortolans sont tués à chaque fin d’été dans les Landes
L’ortolan fait partie des oiseaux protégés les plus touchés dans l’Hexagone. Entre 1960 et 1990, l’espèce a carrément disparu de 17 départements. A chaque fin d’été dans les Landes (département français du Sud-Ouest), l’espèce est abondamment capturée. Maintenus en captivité durant quelque temps, les individus sont engraissés avant d’être finalement tués (le plus souvent par noyade). Finalement, ils seront vendus ou consommés. En effet, ce petit oiseau est très prisé pour sa chair délicate et raffinée.
Sur les 349 espèces d’oiseaux en France, 32 % d’entre elles sont tuées illégalement
Comme dans bien d’autres pays, la chasse est régie par des lois : il y a des périodes où la chasse est autorisée et des zones de chasse bien précises. Malheureusement, de nombreux chasseurs ne les respectent pas en braconnant dans des zones interdites. Il existe de la même manière des espèces protégées, qui ne doivent pas être chassées. Encore une fois, ce n’est pas toujours respecté. Les espèces les plus touchées en France sont le pinson des arbres, le rouge-gorge et l’ortolan. La chasse de ces oiseaux est pourtant interdite depuis de nombreuses années (en 1979 pour l’ortolan).
La France fait partie des 10 pays du bassin méditerranéen où le taux de braconnage est le plus élevé
On l’aura compris, notre pays n’est pas vraiment exemplaire en ce qui concerne le braconnage. Nous faisons partie des dix pays du bassin méditerranéen où le taux de braconnage (chasse illégale) est le plus élevé. On y retrouve aussi la Grèce, Chypre, la Croatie, la Libye et l’Albanie. Parfois même, ce braconnage de notoriété publique alimente un trafic juteux.
1 313 espèces d’oiseaux sont menacées d’extinction
Notre planète compte 10 000 espèces d’oiseaux différentes (plus de 400 espèces différentes par pays). Sur toutes ces espèces, 1 313 sont menacées d’extinction. Les tendances des populations d’oiseaux reflètent souvent celles des autres espèces, comme les mammifères, les reptiles, les amphibiens, les plantes et les invertébrés. De ce fait, les disparitions d’oiseaux dans certaines régions pourraient entraîner la disparition d’autres animaux. Ces disparitions sont le fait de plusieurs facteurs et la chasse illégale n’est pas l’unique danger. On note une détérioration régulière et continue de l’état des populations d’oiseaux dans le monde au cours des 25 dernières années.
73 % de ces espèces sont en danger à cause de l’agriculture
La plus grande menace pour les oiseaux est l’agriculture La plus grande menace pour les oiseaux est l’agriculture. Aujourd’hui, 40 % des terres sans glace sont consacrées à l’agriculture. L’élevage ou les plantations détruisent leurs habitats naturels. Au cours de ces dernières décennies, le remplacement des paysages cultivés de manière traditionnelle par une vaste monoculture industrielle a entrainé un déclin marqué par la disparition de nombreuses espèces d’oiseaux des zones cultivées.
300 millions d’oiseaux agricoles ont ainsi disparu depuis 1980
Au cours des dernières décennies, l’augmentation des terres cultivées a été particulièrement marquée sous les tropiques, et les endroits considérés par le passé comme relativement à l’abri de toute conversion sont aujourd’hui de plus en plus menacés. L’expansion agricole représente donc une menace sérieuse pour de nombreuses espèces d’oiseaux et les autres composantes de la biodiversité. On recense depuis 1980 300 millions d’oiseaux agricoles disparus.
40 % des espèces d’oiseaux communs d’Europe sont en déclin
57 espèces d’oiseaux communs d’Europe sont en déclin, soit 40 %, ce qui est énorme. Les facteurs responsables de ces disparitions sont donc l’agriculture avec 73 %, la coupe de bois avec 49 %, les changements climatiques et les phénomènes météo extrêmes avec 30 %, et la chasse et le piégeage avec 34 %.
Plus de 50 % des populations d’oiseaux d’eau sont en déclin en Asie
En Asie, ce sont surtout les oiseaux d’eau qui sont en danger, à cause notamment de la perte de zones humides dans cette région remplacées par des cultures. Pendant des siècles, les terres aux alentours des estuaires se sont progressivement réduites au détriment de l’agriculture, du développement des ports et de l’industrie, de l’élimination des déchets, de l’infrastructure et de l’urbanisation. Alors que cette pratique a ralenti dans certaines régions du monde, elle progresse à très grands pas dans d’autres régions comme la mer Jaune en Asie. Cela a eu un effet particulièrement dévastateur sur les oiseaux de rivage qui migrent sur une longue distance et dépendent de ces vasières intertidales pour s’alimenter lors de leurs migrations.
Le nombre des oiseaux migrateurs a décliné en moyenne de 23 % entre 1980 et 2010
On note donc un fort déclin des oiseaux migrateurs au long cours entre l’Europe et l’Afrique. En Europe, les populations d’oiseaux migrateurs d’Afrique et du paléarctique connaissent un déclin beaucoup plus marqué que les espèces résidentes ou les petits migrateurs. Les migrateurs au long cours ont décliné en moyenne de 23 % entre 1980 et 2010, tandis que les espèces résidentes et les migrateurs de courte distance affichent un déclin combiné de seulement 7 %. La chasse représente une menace sérieuse pour la plupart des oiseaux migrateurs. Une étude récente a montré qu’en Europe les activités telles que l’empoisonnement volontaire, le trafic illégal, la destruction d’espèces protégées et la chasse à l’intérieur de zones protégées (activités toutes illégales et avec des impacts significatifs) sont répandues et se pratiquent dans une vingtaine de pays.
La pêche au thon entraîne la mort de plus de 160 000 oiseaux marins chaque année
La pêche représente un grand danger pour les oiseaux marins La pêche représente un grand danger pour les oiseaux marins. Chaque année elle est responsable de la mort accidentelle de centaines de milliers d’individus (plus de 160 000). De nombreuses espèces d’oiseaux marins sont confrontées à une activité de pêche importante au cours de leurs déplacements annuels et sont victimes de l’usage de milliers d’hameçons.
400 000 oiseaux sont également pris au piège dans des filets maillants
De la même manière qu’avec les hameçons, les oiseaux s’emmêlent dans les filets maillants utilisés par les bateaux de pêche. Ces filets sont positionnés en surface et dérivent lentement afin d’attraper des poissons. Hélas, des oiseaux marins qui se nourrissent de poissons se font piéger par ces filets verticaux. Ainsi, 400 000 oiseaux sont pris dans de tels filets chaque année.
Près de la moitié des ZICO ne sont pas protégées juridiquement
Afin de protéger les espèces d’oiseaux menacées, les Zones importantes pour la conservation des oiseaux existent partout dans le monde. Ce sont des sortes de sanctuaires que l’homme doit absolument conserver. L’état de plus de la moitié de ces sites est considéré comme médiocre ou très médiocre, et pour les deux tiers de ces sites, les réponses de conservation sont faibles, voire inexistantes. Près de la moitié des ZICO ne sont pas protégées juridiquement. Environ 2 400 ZICO, ne bénéficiant pas ou peu de protection, hébergent des populations importantes d’une ou plusieurs espèces d’oiseaux menacées mondialement et 10 d’entre elles sont des sites clés pour au moins 11 espèces menacées. Ces sites doivent donc être reconnus et protégés de toute urgence à l’aide de règlementations appropriées.
80 milliards d’euros par an seraient nécessaires pour mettre un terme aux extinctions provoquées par l’homme
Ce chiffre est une goutte d’eau lorsqu’on le compare aux 70 000 milliards de dollars de l’économie mondiale, ou aux 1 900 milliards de dollars de subventions mondiales pour les carburants fossiles comme le pétrole. Pourtant, utilisé judicieusement, un investissement annuel de 4 milliards de dollars pourrait améliorer l’état de conservation de toutes les espèces menacées connues et mettrait pratiquement un terme aux extinctions provoquées par l’homme. 76 milliards de dollars supplémentaires permettraient de protéger et de gérer efficacement tous les sites connus qui sont importants pour la conservation au niveau mondial. Difficile de rester insensible face à de telles données. Si l’Homme n’est pas le seul responsable, il fait tout de même de lourds dégâts. On peut lui imputer un grand nombre de disparitions d’oiseaux avec la chasse, la pêche et l’agriculture. Il est donc important que la communauté internationale réagisse, car si nous sommes dangereux pour les animaux, nous pouvons aussi les protéger. Il en va de la survie des animaux
En effet ces chiffres sont vraiment alarmants En effet ces chiffres sont vraiment alarmants. Il y a déjà de nombreuseuses espèces qui ont disparues et c’est très regrettable. Création de Gi : Mai 2018 Merci pour ces images et ces commentaires à « DGS ». Sans celà on ignorerait ces dispariritions. http://www.regards.asso.fr/ginettebertorelle.html http://www.jackydubearn.fr/ginettebertorelle.html http://lesdiaposdegi.over-blog.com ginette.bertorelle@orange.fr