Sur des images de Josette et Alain Lilymage présente Sur des images de Josette et Alain
Murailles de la ville dans la rue Cairuán Clin d'oeil sur Cordoue en Espagne Murailles de la ville dans la rue Cairuán
Comme bien des villes de l’Andalousie, Cordoue subit bien des occupations : Phéniciens, Carthaginois, Romains, Wisigoths. Tombée aux mains des Arabes en 692, Cordoue devint, un peu plus tard, le centre d'un émirat dépendant du califat de Bagdad. Ce fut l'époque la plus brillante de l'histoire de cette ville. Beaucoup de constructions en tous genres, dont une immense bibliothèque, virent le jour sous cette influence. Lorsque le califat de Cordoue se démembra en une foule de petits états, en 1031, la cité devint la capitale du royaume musulman de Tolède-et-Cordoue, avec, pour commencer, un souverain répondant au nom de Abou'l Haçan Djawa el-Modhaffer. Cordoue fut reprise aux Arabes par le roi Ferdinand III de Castille, le 29 juin 1236, qui la détruisit en grande partie. En 1400, elle perdit, par la peste, dit-on, 70.000 habitants. Sous l'Empire Napoléon, Cordoue fut occupée par le corps d'armée de deux généraux, en 1808-1810; elle a joué aussi un rôle dans les diverses révolutions au XIXe siècle.
Faisant face aux murailles de la ville, des immeubles d’habitation, dans la rue Cairuán.
Moïse Maïmonide Dans le centre historique de Cordoue est située la synagogue médiévale. C'est un petit bâtiment de style mudéjar construit au XIVe siècle.
En 1492, les Rois catholiques signent le bannissement de la communauté juive, pourtant présente en Espagne depuis l’Empire Romain. Cet exil va entrainer la transformation de la synagogue en hôpital Santa Quiteria pour hydrophobes (malades atteints du virus de la rage). En 1588, elle est utilisée en Ermitage de San Crispín et San Crispiniano, patrons de la corporation des cordonniers. Au XIXème siècle, elle est transformée en école publique. Une première phase de restauration a lieu en 1884. L'année suivante, le monument est classé au Patrimoine culturel. Une deuxième phase suit en 1928, reprise en 1977. L'édifice est ouvert à la visite après la transition démocratique, à partir de 1985. Cette dernière année coïncide avec les célébrations des 850 ans de la naissance du philosophe, théologien talmudiste et médecin Moïse Maïmonide.
Le mur oriental contient l'arche sainte (Hekhal), abritant les rouleaux de la Torah. Un escalier conduit à la galerie, comprenant trois balcons, réservée aux femmes, selon la structure habituelle des synagogues de l'époque.
Le mur ouest de la synagogue.
Sur la place Maïmonides, on remarque l´imposante façade de ce bâtiment, construit récemment, où la traditionnelle architecture cordouane a été respectée.
De charmantes ruelles abritant bien du soleil mais ce jour-là, c’est la pluie qui accompagne les touristes.
Cordoue, en Andalousie, fête tous les ans au mois de mai son Festival des patios, une tradition célèbre inscrite au patrimoine immatériel de l'humanité par l'UNESCO depuis 2012. A cette occasion, de nombreux patios de la vieille ville sont ouverts aux visiteurs pour quelques jours. Ce festival est un concours de beauté des patios populaires de la cité. Ils emplissent les rues de couleurs, de senteurs de jasmin, de fleurs d'oranger et de rythmes flamencos. Les patios de Cordoue sont une tradition vivante dont l'origine remonte à l'époque romaine, se maintenant lors de la présence arabe et perdurant encore de nos jours. Les balcons, les murs des maisons sont aussi ornés de pots de fleurs très variées et colorées.
Les bains califaux, construits par le calife omeyyade de Cordoue Al-Hakam II au Xe siècle, les plus grands de la ville, abritent un musée consacré à la culture des bains arabes médiévaux.
Ils présentent les différentes salles des bains, leur fonctionnement, leur histoire au fil des agrandissements et réaménagements, ainsi que leur contexte culturel.
Le musée évoque également la Cordoue de l'époque d'Al-Andalus et l'Alcázar califal dont les bains sont les principaux vestiges conservés.
L'Alcázar de Cordoue, forteresse et palais aux murs solides, recèle une grande partie de l'évolution architectonique cordouane. Des vestiges romains et wisigoths cohabitent avec ceux d'origine arabe, sur un majestueux emplacement, lieu préféré des différents gouvernants de la ville. Lorsqu'en 1236 Cordoue est conquise par Ferdinand III le Saint, le bâtiment, faisant partie de l'ancien Palais Califal, était entièrement dévasté.
Alphonse X le Sage commença sa restauration poursuivie pendant le règne de Alphonse XI. Tout au long de l'Histoire, on lui a attribué plusieurs usages : Siège du Saint-Office (Inquisition) ou prison (durant la première moitié du XIXe siècle). Cette forteresse est presque rectangulaire et elle est flanquée de 4 tours dans les angles.
Dans l’une des galeries de l'entrée, est exposé un sarcophage païen du premier quart du IIIe siècle. Son fronton montre un haut-relief sur l'allégorie du passage des défunts dans l'au-delà par une porte entrouverte.
La salle des mosaïques.
Les murailles et les tours sont clairement inspirées de l'architecture almohade, architecture sobre et austère, comportant d'imposantes murailles surmontées de merlons pointus typiquement de ce style.
Vue plongeante sur l’ Alcázar.
De merveilleux jardins entourent l’Alcázar De merveilleux jardins entourent l’Alcázar. On se promène dans des allées et bosquets d’arbres aux essences rares, en contournant des bassins plus ou moins grands avec jets d’eau ou non et des parterres de fleurs.
Un oranger dont on aimerait bien consommer les fruits sur place.
A l’extrémité de ce bassin à jets d’eau, les statues de Ferdinand, Isabelle et Christophe Colomb se dressent sur un piédestal.
C’est le moulin de ‘la albolafia’ où fut installée la première machine inventée pour extraire l’eau du fleuve par la force de son courant et que Vitruve nomma tympan. Cette eau était conduite à travers un canal, au pied des murs et jusqu’à la tour du bain où elle était utilisée par les rois maures et pour l’irrigation des jardins. Cette roue servit aux Rois Catholiques puis pendant la Reconquista.
Ce pont a été édifié par les Romains en 45 av. J. -C Ce pont a été édifié par les Romains en 45 av. J.-C. Au Xe siècle, l'ouvrage a été profondément rénové par les Califes maures, puis restauré à plusieurs reprises après la Reconquista. La dernière rénovation, controversée, date de 2008.
Le pont romain avec vue sur la tour ‘La Calahorra’.
La tour ‘la Calahorra’ est une forteresse d'origine almohade située sur la rive gauche du Guadalquivir. ‘La Calahorra’ abrite actuellement le Musée vivant d'Al-Andalus.
La tour ‘la Calahorra’ est une porte fortifiée érigée, durant la deuxième moitié du XIIe siècle, pour protéger le pont romain. Cette porte fortifiée arrêta le roi Ferdinand III de Castille en 1236. En 1369, la tour fut transformée par Henri II de Castille : aux deux tours carrées existantes, il en ajouta une troisième de même forme et deux tours cylindriques, donnant ainsi à la tour ‘la Calahorra’ son allure actuelle. Elle a été déclarée Monument Historique en 1931.
Le Guadalquivir
Le début de la construction de la mosquée date de 786 et à la fin au Xe siècle; la cathédrale fut intégrée au XVIe siècle.
La tour-minaret de la mosquée-cathédrale. Ancien temple romain devenu église puis mosquée, la Grande Mosquée de Cordoue est un monument majeur de l’architecture islamique, témoin clé de la présence musulmane en Espagne du VIIIe au XVe siècle. Bâtiment unique au monde qui accueille, au sein même de la mosquée, une cathédrale chrétienne, elle subit des transformations tout au long de son histoire. Le minaret est la tour qui domine la mosquée. Le muezzin monte à son sommet pour lancer l’appel à la prière cinq fois par jour il doit être entendu dans toute la ville. La tour actuelle a été construite sous Abd al-Rahman III (891-961) qui voulut en faire un symbole de pouvoir et de gloire. Lors de l’affectation de la mosquée au culte chrétien, en 1236, le minaret fut transformé en clocher. Dans ce diaporama, il n’y a pas de clichés de l’intérieur de la mosquée-cathédrale, Alain, ayant eu un problème d’appareil photo.
L'entrée dans la salle de prière s'effectue, aujourd'hui, par la puerta de la Palmas et la cour des orangers, situées au nord. À l’origine, cet espace était dédié aux ablutions. Cette étape de toilette rituelle est obligatoire avant la prière à laquelle les musulmans doivent se présenter purifiés. C’est au XVIIIe siècle que furent plantés les orangers.
Juste pour donner une idée de la magnificence de cette mosquée-cathédrale.
Un autel de la cathédrale intégrée dans la mosquée.
Place de la Corredera.
L’entrée typique d’un hôtel.
Vue sur le mur fleuri au-dessus du patio.
Vue plongeante sur le patio de l’hôtel
Photos aimablement offertes par Josette et Alain que je remercie chaleureusement. Informations prises auprès de mes amis et sur le Net. Musique guitare classique. Conception et réalisation : L. Cavallari. Date : Juillet 2017 lilymage1@gmail.com Mes diaporamas sont hébergés chez : www.imagileonation.com www.chezjoeline.com
Au Revoir La cathédrale-mosquée