PAMIERS Pamiers (occitan : Pàmias) est une commune française du département de l'Ariège en région Midi-Pyrénées. Pamiers est la commune la plus peuplée du département avec ses 15 448 habitants appelés les Appaméens, Appaméennes1. Son unité urbaine compte 25 703 (2009) et l'aire urbaine de Pamiers 33 262 habitants2. La ville n'est en revanche qu'une des deux sous-préfectures du département (avec Saint-Girons), la préfecture étant Foix L'origine du nom de Pamiers est sujette à controverses. D'aucuns pensent que ce nom viendrait de pam, unité de mesure usitée en ces contrées. Les nouveaux habitants de la cité bénéficiaient en effet de terres gratuites mesurées en pams, ou a pamez. Néanmoins, l'explication la plus répandue fait intervenir Roger II de Foix, revenant de la première croisade, plus précisément de la région d'Apamée en Syrie. Comme il est parfois coutume à l'époque pour un chevalier rentrant de croisade, il nomme le château et ses dépendances du nom de ses faits d'armes : Castrum Appamiae. Progressivement, ce nom aurait été donné à la ville. Cette hypothèse paraît appuyée par le gentilé des habitants de la ville (Appaméens).
La cathédrale Saint-Antonin de Pamiers est une cathédrale catholique romaine Elle est le siège du diocèse de Pamiers, Couserans et Mirepoix. Originellement dédiée à saint Jean Baptiste et saint Jean l'évangéliste, l'église fut appelée Sainte-Marie du Mercadal (c'est-à-dire « du marché ») en 1384, avant d'être élevée au rang de cathédrale en 1499. L'édifice est aujourd'hui dédié à saint Antonin. Ce monument fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 9 août 19061. L'édifice est en brique toulousaine, matériau typique de la région. L'église d'origine, remontant au XIIe siècle, ne subsiste que par une partie du portail. En effet les guerres de religion, durant le XVIe siècle, causèrent de lourds dégâts dans la ville, ne laissant debout que le clocher qui pouvait être utilisé comme tour de guet. La nef, reconstruite, ne fut totalement achevée qu'en 1689. Il est de tradition d'attribuer le plan de cette nouvelle église à François Mansart, ce qui est plausible compte tenu du style très sobre de l'ensemble. D'autres l'attribuent au neveu de cet architecte, Jules Hardouin-Mansart (1645-1708), dont on sait qu'il travailla sous la direction de son oncle. Cette cathédrale est à nef unique, les chapelles venant s'insérer entre les contreforts. Seul vestige de l'église d'origine, une partie du portail datant du XIIe siècle est de style roman. Le clocher de style gothique toulousain s'inspire fortement de celui des Jacobins de Toulouse : imposante et briquetée, la tour octogonale est éclairée à chaque étage de fenêtres géminées terminées par un arc en mitre. Elle remonte au XIVe siècle. On pourra remarquer les créneaux et les meurtrières, témoignant du passé houleux de la ville. Ce clocher a été couronné au XIXe siècle par une galerie identique à celle des Jacobins
Foix est une commune française, ancienne capitale du Comté de Foix, aujourd'hui préfecture du département de l'Ariège situé en région Midi-Pyrénées. Petit carrefour touristique, Foix se situe ainsi à 83 km au sud de Toulouse, sur la route nationale 20 entre Pamiers et la principauté d'Andorre et sur la route départementale 117 entre Perpignan et Saint-Girons. La ville est directement reliée à Toulouse par voie express (jusqu'à Pamiers) puis par autoroute (autoroute A 66). De plus, la ville se situe sur la ligne du Transpyrénéen oriental, qui relie Toulouse à la Cerdagne par la vallée de l'Ariège et le col de Puymorens. Les Romains sont les premiers à bâtir un fort sur la colline rocheuse où se trouve aujourd'hui le château et qui surplombe l'actuelle ville. Différentes dynasties se succédèrent dans la ville, telles que les Grailly ou les Bourbons. Elle fit partie du royaume de Navarre sous les Bourbons. La fondation, en 849, de l'abbaye Saint-Volusien permet le développement d'une vie urbaine du Xe siècle au XIIe siècle. La ville connaît son apogée au XIVe siècle. Le château, dont les premières bases datent du X e siècle, est une solide place forte qui résiste aux assauts répétés de Simon IV de Montfort entre 1211 et 1217, lors de la croisade des Albigeois ce qui ne l'empêche pas de mettre à feu et à sang le reste du comté. En 1272, le comte de Foix refuse de reconnaître la souveraineté du roi de France, Philippe le Hardi prend en personne la direction d'une expédition contre la ville, le comte capitule. En 1290, réunion du Béarn et du comté de Foix, la ville est pratiquement abandonnée par les comtes. Gaston Phoebus est le dernier à avoir vécu au château qui, au XVIe siècle perd son caractère militaire. Le château est ensuite transformé en prison jusqu'en 1864.
Le château se dresse sur un piton rocheux, juste à l'ouest du centre-ville. La majorité de l'édifice actuel date du XIIe siècle au XIVe siècle.
Au nord, la tour carrée, couverte d’un toit d’ardoises à la fin du XIXe siècle, qui est certainement la tour la plus ancienne car elle daterait des XIe et XIIe siècles. La tour du milieu construite au cours du XIIIe siècle qui fut entièrement réaménagée au XIVe siècle. Elle présente de belles caractéristiques architecturales : têtes sculptées aux culs de lampes et blasons en clefs de voûtes. La tour ronde, plus tardive, qui présente quant à elle une architecture gothique avec de vastes baies éclairant de belles salles voûtées de plan hexagonal.
Hôtel de ville