La plus grande nécropole du monde Catacombes de Paris La plus grande nécropole du monde
Sous l’Odéon Sous le quartier d'Odéon Saint-Sulpice s'étend une série de magnifiques galeries qui, du fait de leur situation géographique, ont dû être consolidées par les services de l'IGC (Inspection générale des carrières) et sont peu visitées, et donc relativement préservées.
Puits à l’eau Réseau Gravelle (XIIème). Un escalier de pierre permet un accès aisé à ce puits à eau souterrain entièrement maçonné. Une lampe torche a été plongée dans l'eau pour l'éclairer durant la prise de vue.
Salle du dragon Sous la rue de la Santé (XIIIème), un bas-relief représentant un dragon a été sculpté dans la pierre. Les catacombes regorgent de traces du passage humain : sculptures, gravures et malheureusement de nombreux tags que les véritables cataphiles s'attachent à nettoyer.
Perdu dans la liqueur Plus qu'une légende, l'histoire véridique de Philibert Aspairt est résumée sur cette pierre tombale. Parti seul à la recherche du caveau où les moines des Chartreux entreposaient leur célèbre liqueur, il se perdit dans les catacombes en 1793. Son corps ne fut retrouvé que onze ans plus tard.
Piliers et murs de pierre A proximité de l'avenue d'Italie, les souterrains présentent un grand nombre de piliers et de murs qui forment de véritables labyrinthes. Des plans des souterrains circulent parmi les cataphiles avertis. Rappelons cependant que l'exploration des catacombes est strictement interdite par la loi et reste une pratique très dangereuse.
Accès strictement interdit L'accès aux catacombes et carrières de Paris est strictement interdit par la loi. Un arrêté préfectoral du 2 novembre 1955 énonce, entre autre, qu'il est "interdit à toute personne non munie d'une autorisation émanant de l'Inspection Générale des Carrières d'ouvrir les portes et trappes d'accès aux escaliers et puits à échelons ou autres des anciennes carrières, [...] de pénétrer et de circuler dans les vides des anciennes carrières s'étendant sous l'emprise des voies publiques de la Ville de Paris." Néanmoins, le musée des catacombes sous la place Denfert- Rochereau (XIVe arrondissement) permet d'avoir un aperçu de ce mystérieux monde souterrain. Fermé depuis novembre 2004, il réouvrira ses portes au printemps prochain.
Poste de commandement Sous le boulevard de l'Hôpital (XIIIème), trois galeries mènent à un ancien poste de commandement de l'armée d'occupation allemande. Dans cette zone, on trouve également des traces de consolidation datant de 1865
Les cataphiles parisiens Pendant la guerre, Allemands et résistants se disputaient le réseau. Dans les années 60 et 70, les élèves de l'école des Mines qui possèdent des plans s'adonnent à l'exploration tandis que les étudiants en médecine y trouvent ossements et crânes. De nombreuses fêtes y sont aussi organisées. Depuis les années 80, la promotion immobilière pousse à combler les galeries pour construire de nouveaux bâtiments. Reste quelques passionnés qui explorent clandestinement, la nuit, et à leurs risques et périls, les sous-sol de Paris. Ce sont ceux-là même qui nous ont confié quelques unes de leurs étonnantes photos que vous pourrez retrouver sur leur site : Catacombes.info
Livre d’Ézéchiel Sous le XIIème arrondissement, à proximité de l'ancien aqueduc des Médicis, cette mystérieuse plaque de pierre porte un texte en latin extrait du chapitre 37 du livre d‘Ézéchiel. Ce chapitre traite de la résurrection des ossements desséchés (ossa arida). Brrr..
Carrières de Charenton Au Sud-Est de Paris, les carrières de Charenton présentent un petit réseau de galeries en bon état. Ici, la galerie principale, consolidée au début du XIXème siècle par Héricard de Tury alors inspecteur pour l'IGC (Inspection générale des carrières).
Avec l'essor de la ville de Paris vers les XIIe et XIIIe siècles, la demande de matériaux de construction se fait de plus en plus grande. Pour préserver les terres cultivables, les carrières ne sont plus creusées à ciel ouvert mais en sous-sol. On estime qu'aujourd'hui près de 300 km de galeries héritées d'anciennes carrières parcourent Paris en sous-sol. En 1777, on crée l'Inspection générale des carrières (IGC), chargée de prévenir les effondrements
Ceci n’est pas un escalier Sous le XIIème arrondissement, au détour d'une galerie, on découvre ceci. Il ne s'agit pas d'un escalier mais bien d'un "cabinet minéralogique" qui avait pour vocation de présenter aux visiteurs des catacombes, les curiosités géologiques des lieux. Contrairement à ce que la photo pourrait laisser croire, la hauteur de cette salle est inférieure à deux mètres.
L’aqueduc de Médicis Construit au XVIIème siècle, l'aqueduc Médicis servait à alimenter les Parisiens en eau potable. Suivant en grande partie le tracé de son prédécesseur gallo-romain, il n'en égalera jamais le débit malgré ses 1240 m³ quotidiens.
Sous les pavés Deux cataphiles en pleine exploration dans une galerie inondée des carrières de Charenton. L'utilisation de bottes, voire de cuissardes, est fortement conseillée pour descendre dans les catacombes....
Accès privilégié L'escalier Bonaparte est situé dans les secteur Odéon Saint-Sulpice et mène directement à une porte donnant sur la rue. Accès privilégié des services de police, il est, par conséquent, évité des cataphiles clandestins qui explorent les environs.
Cata-kit Bougies et lampe torche constituent une partie de l'équipement indispensable pour explorer les catacombes. Les bougies permettent d'économiser les piles lors des pauses et de fournir un éclairage tamisé pour réaliser les photographies
La salle aux chapelles Selon les cataphiles, il s'agirait de l'une des plus belles salles des carrières de Paris. Située sous le XIIIème arrondissement, elle a été rénovée en 2000. L'entrée de la salle est gardée par un impressionnant dôme de pierres et l'un des murs présente deux cavités qui rappellent de petites chapelles (ici éclairées par des bougies).
Ossuaires Sous un cimetière de banlieue, d'anciennes carrières ont été utilisées comme ossuaires. Il s'agissait d'une utilisation courante de ces espaces souterrains. Les deux brouettes rouillées, situées à l'avant-plan, témoignent cependant de la vétusté de ces empilements.
Au XVIIIe siècle, les cimetières de Paris débordent littéralement, en particulier celui des Saints-Innocents. Les autorités, confrontées à ce problème d'insalubrité publique, décident de déplacer les ossements dans d'anciennes carrières de calcaire situées alors en périphérie de la ville. Ces ossuaires furent rebaptisées en référence aux catacombes de Rome. Les catacombes ne constituent cependant qu'une petite partie du réseau qui s'étend sous la capitale.
Rosaces A quelques pas de la place Denfert-Rochereau, une salle appelée "la crypte", présente deux magnifiques rosaces sculptées dans la pierre. Ces oeuvres sont malheureusement aujourd'hui partiellement dégradées.
Piliers tournés Gravelle (XIIème) est une grande carrière exploitée selon la techniques des "piliers tournés" qui consiste à laisser des blocs de roches intacts pour soutenir le "ciel" (plafond) des salles. Ces dernières sont très vastes et peuvent atteindre ici jusqu'à quatre mètres de hauteur.
Le ciel sur La tête Dans la même carrière de Gravelle, les effondrements ("fontis" dans le jargon cataphile) ne sont pas rares du fait de la technique d'exploitation utilisée (piliers tournés) qui montre des faiblesses. Un risque de plus pour les cataphiles
Le piano-bar Dans le XIIème arrondissement, cet ancien atelier de carriers tire son nom du grand bloc de calcaire situé au centre et qui évoque un piano à queue. Les cataphiles ont pour habitude de baptiser les salles qu'ils visitent de façon à pouvoir les repérer.
Vestiges Sous la rue Saint-Jacques, dans XIVème arrondissement de Paris, cette galerie garde des vestiges de l'activité qui s'y déroulait. Témoin, ce chariot, les quatre roues en l'air.
Arches de soutien Pour éviter les accidents, il arrive que des travaux de consolidations soient effectués par les services de l'Inspection Générale des Carrières. Ici des arches maçonnées soutiennent un "ciel" fragile et criblé de fissures.
Risques de glissades, de noyade, de blessures... Avertissement L'accès et la circulation dans les égouts de la région parisienne sont extrêmement dangereux et sont strictement interdits sans autorisation spéciale. Les risques sont nombreux et peuvent être mortels : Montée des eaux subite suite à une forte pluie ou à une manoeuvre automatique de vanne. Présence de nombreuses maladies, dont certaines peuvent être mortelles (leptospirose, hépatites, tétanos...) Risque de présence de gaz toxiques ou explosifs (hydrogène sulfuré, monoxyde de carbone, méthane, manque d'oxygène...) Risques de glissades, de noyade, de blessures... En plus de ces dangers physiques, le contrevenant s'expose également à des sanctions pénales.
J'espère que vous avez apprécié votre visite D.D. Pour plus d’informations sur le sujet site intéressant à visiter Références : L’Internaute