L’expérience du service Géographie Urbaine de la Ville de Namur Namur : Ville pilote en 1990 L’expérience du service Géographie Urbaine de la Ville de Namur Nottebaert Samuel – Chef de service 24 juin 2014
25 ans de cartographie … Sommaire : Projet pilote entre la Région Wallonne et la Ville de Namur Méthodologie de création des données Les premières cartes Objectifs Particularités Evolutions avec l’utilisation du nouveau PICC 18:03
Les origines du projet En 1987, Jacques Radelet, ancien chef de service, visite le centre de cartographie de Wuppertal en Allemagne et réfléchit sur la faisabilité d’un tel projet pour Namur En 1988, le cahier des charges du projet est approuvé par le Conseil Communal de la Ville L’Exécutif Régional Wallon subventionne 50% des 1.24 M€ d’installation du SIG et de saisie de données En 1989, le marché est attribué à l’association momentanée CICADE/WALPHOT et à a.s.b.l. CIGER (CIVADIS) En avril 1990, déjà 15 km² cartographiés à l’aide du logiciel SICAD de Siemens 18:03
Les soumissionnaires Les vols aériens et la restitution photogrammétrique ont été réalisés en 2 phases par les sociétés de l’association momentanée CICADE /WALPHOT Les données sont ensuite installées à la VDN par la s.a. CIGER C’est le SIG SICAD, installé sur 5 stations graphiques BS2000 de Siemens, qui permet d’utiliser ce nouveau fond de plan 18:03
Côté Ville de Namur … En 1989, dès l’acquisition du matériel, la GUN commence la cartographie des planches cadastrales Ce travail est effectué par calage des plans papier et digitalisation sur table à dessin Par contre, après réception de la restitution photogrammétrique, le parcellaire sera digitalisé directement sur ce premier « PICC ». Cela permet : une meilleure précision du parcellaire une parfaite intégration du parcellaire sur le fond de plan J’ai mis entre guillemets « » le mot PICC car ce n’est pas réellement le PICC. Il y a beaucoup de ressemblances mais les données produites n’ont jamais été intégrées au PICC. Il y a eu des essais ... Mais jamais aboutis. 18:03
Complétude du fond de plan Durant ces premières années d’utilisation du nouvel SIG, la GUN va également : Compléter le « PICC » par un travail de terrain : contrôle qualité de la restitution, positionnement de nouveaux thèmes, numérotation de maisons, … Réaliser une couche des bâtiments par fusion des données Cadastre et « PICC », Valider et compléter les numéros de maisons, Créer le filaire des voiries, Lier les objets graphiques à des fiches alphanumériques. Exemples de nouvelles couches de données : bouches incendie, luminaires 18:03
Objectifs de la GUN Dès 1990, les objectifs du service de Géographie Urbaine de Namur sont déjà : Gestion foncière du territoire Réalisation des plans d’aménagement du territoire Gestion des permis d’urbanisme Entretien des infrastructures du sol et du sous-sol Gestion du mobilier urbain et des plantations Gestion et protection des ressources naturelles Identification du patrimoine et régie foncière Conception des plans de circulation routière Outil d’aide aux services de sécurité En italique : les objectifs non aboutis 18:03
Outil transversal Il s’agit donc, déjà, d’un outil à finalité transversale au sein de la commune et de sa gestion. -> la majorité des informations gérées par une commune sont localisables sur les voiries, parcelles ou bâtiments -> de nombreuses procédures dépendent d’informations fournies par d’autres services Cet objectif de transversalité de la cartographie a d’ailleurs été repris dans le projet TRANSCARTO du Plan Stratégique Transversal de la Ville de Namur 18:03
Spécificités Depuis le début, la GUN possède sa propre cartographie cadastrale -> Toutes les mutations de l’année terminée sont reportées sur le parcellaire Entre le centre ville et le reste de la commune, la cartographie des bâtiments provient de 2 sources différentes : Cadastre ou relevé photogrammétrique Il n’y a donc qu’une seule couche BATI (MàJ plus facile et liaisons alphanumériques uniques) Le parcellaire du cadastre n’étant pas calé sur le PICC, la Ville de Namur l’utilise peu ! 18:03
Faiblesses actuelles Posséder son propre parcellaire cadastral impose une mise à jour annuelle alors qu’une version est fournie par le cadastre -> ±700 mutations par an Les mises à jour du « PICC » ne sont effectuées que de manière locale et sur demande (essentiellement pour les voiries) De nombreuses informations ne sont plus à jour Fortes attentes sur la fourniture du nouveau PICC ! Certains utilisateurs préfèrent travailler sur une base cadastrale comme fond de plan (entre-autre pour les extension de bâtiments). Un protocole de collaboration est d’ailleurs toujours en place avec l’administration du Cadastre. 18:03
Réalisation avec SICAD 1/2 Extrait de plan réalisé avec SICAD : données cadastrales et de restitution (1990) 18:03
Réalisation avec SICAD 2/2 Plan particulier d’aménagement du quartier des casernes 18:03
Le nouveau PICC Ce nouveau PICC permettra d’obtenir : Une version plus à jour des données (à quelques exceptions près), Le Z sur une majorité d’objets, Une uniformité dans la qualité sur tout le territoire, Une précision minimale bien définie. En contrepartie, cela entrainera un gros travail de : Comparaison et de mises à jour de notre fond de plan, Création des liaisons aux fiches attributaires. Z sur voiries et corniches -> mais sous forme de points ! 18:03
Conclusions Namur : ville pilote pour une cartographie précise par restitution photogrammétrique Projet novateur mais déjà très abouti Les outils cartographiques étaient suffisamment puissants Les données cartographiques étaient aussi très attendues -> déjà un réel besoin. Difficulté d’avoir un fond de plan unique et à jour Le nouveau PICC complètera la cartographie actuelle Un travail de mise en conformité sera nécessaire 18:03
Namur : 25 ans de cartographie … Merci pour votre attention … Nottebaert Samuel Chef de service Géographie Urbaine et Data Office samuel.nottebaert@ville.namur.be www.ville.namur.be 18:03