Introduction à la macroéconomie: les concepts et la mesure @École des Hautes Études Commerciales Octobre 2000
Les concepts de base
Qu’est ce que la macroéconomie ? La macroéconomie étudie le fonctionnement économique d’un pays dans son ensemble et cherche à expliquer sa performance globale. Les variables dont elle explique la détermination affectent l’ensemble des agents et l’ensemble des marchés. Les agents sont regroupés en grandes catégories (ménages, entreprises, administrations publiques, non-résidents). Les marchés (marché des biens et services, marché du travail, marchés financiers locaux et étrangers, marché des changes) sont interdépendants.
L’interdépendance des marchés: le schéma des flux circulaires Le schéma des flux circulaires est un instrument pédagogique permettant d’illustrer l’interdépendance des différents agents économiques et des principaux marchés. Dans sa forme la plus simple, il ne tient compte que de deux catégories d’agents: les ménages et les entreprises. Il fait également abstraction de l’épargne et des échanges internationaux.
Dans un schéma aussi simple: On peut aussi identifier deux marchés sur lesquels les ménages et les entreprises effectuent des échanges et où chaque transaction implique un flux réel et un flux monétaire. Le marché des biens et services : les ménages versent des recettes (flux monétaire) aux entreprises en échange des biens et services (flux réel) qu’elles produisent. Le marché du travail : les entreprises versent des revenus (flux monétaire) aux ménages en échange des services productifs (flux réel) que ceux-ci leur rendent.
Échange de services productifs (flux réel) Revenus des ménages (flux monétaire en $) MARCHÉ DU TRAVAIL Échange de services productifs (flux réel) ENTREPRISES MÉNAGES Échange de biens et services (flux réel) Le schéma des flux circulaires nous permet d’indentifier deux sphères importantes de l’activité économique. La sphère intérieure montre que fondamentalement , les ménages obtiennent des biens et services en échange de leurs services productifs et ce, indépendamment de l’unité monétaire utilisée pour concrétiser cet échange. Il s’agit de la sphère réelle de l’économie. La sphère extérieure est la contrepartie monétaire des échanges identifiés par la sphère réelle. Les ménages obtiennent un revenu monétaire en échange de leurs services productifs et c’est en dépensant ce revenu monétaire contre des biens et services qu’ils fournissent aux entreprises les recettes servant au paiement de leurs revenus. Dans cette sphère nominale, on échange une dépense monétaire contre un revenu monétaire. Il s’agit de la sphère nominale de l’économie. MARCHÉ DES BIENS Dépenses des ménages (C) (flux monétaire en $)
Les premières leçons utiles En macroéconomie, la valeur de la production peut être mesurée par la valeur de la dépense. La valeur de la dépense est égale à la valeur des revenus gagnés. Ceci ne s’applique généralement pas à un individu. Nous avons donc la relation suivante: Valeur de la production (Y) = Dépense (C) = Revenu Y = C
Dans un schéma un peu plus complexe: On prendrait en considération l’épargne des ménages et des entreprises. On tiendrait compte de l’existence de marchés financiers dont le rôle est de canaliser l ’épargne vers l’investissement. Le marché des biens et services se diviserait en deux catégories: les biens et services de consommation et les biens d’investissement. Le schéma suivant introduit ces éléments en se limitant aux flux monétaires qui en découlent:
Dépenses des ménages et des entreprises = C + I Revenus des ménages MARCHÉ DU TRAVAIL MARCHÉ FINANCIER Épargne des ménages Épargne des entreprises ENTREPRISES MÉNAGES Consommation des ménages Investissement des ménages et des entreprises Le schéma des flux circulaires nous permet d’indentifier deux sphères importantes de l’activité économique. La sphère intérieure montre que fondamentalement , les ménages obtiennent des biens et services en échange de leurs services productifs et ce, indépendamment de l’unité monétaire utilisée pour concrétiser cet échange. Il s’agit de la sphère réelle de l’économie. La sphère extérieure est la contrepartie monétaire des échanges identifiés par la sphère réelle. Les ménages obtiennent un revenu monétaire en échange de leurs services productifs et c’est en dépensant ce revenu monétaire contre des biens et services qu’ils fournissent aux entreprises les recettes servant au paiement de leurs revenus. Dans cette sphère nominale, on échange une dépense monétaire contre un revenu monétaire. Il s’agit de la sphère nominale de l’économie. MARCHÉ DES BIENS Dépenses des ménages et des entreprises = C + I
Les nouvelles leçons La valeur de la production peut toujours être mesurée par la valeur de la dépense et la valeur de la dépense continue d’être égale à la valeur des revenus gagnés: Valeur de la production (Y) = Dépense = Revenu Cependant, nous avons maintenant: Dépense = C + I Y = C + I
Et puisque le monde est un peu plus complexe... Les ménages et les entreprises ne sont pas les seuls agents. Les biens et services produits peuvent aussi être achetés par les administrations publiques (G). Les administrations publiques comprennent tous les niveaux de gouvernement (fédéral, provincial, municipal). Pour payer leurs dépenses, ils prélèvent des impôts (T) de toutes sortes. Ces derniers servent aussi à effectuer des transferts (Tr; ex. aide sociale) dans le but de redistribuer le revenu global plus également dans la société. C’est pourquoi: Y = (C + I + G)
REVENU GLOBAL = DÉPENSE GLOBALE = C + I + G MARCHÉ DU TRAVAIL MARCHÉ FINANCIER Épargne des ménages Épargne des entreprises ENTREPRISES MÉNAGES Impôts (T) (C) Consommation (I) Investissement Le schéma des flux circulaires nous permet d’indentifier deux sphères importantes de l’activité économique. La sphère intérieure montre que fondamentalement , les ménages obtiennent des biens et services en échange de leurs services productifs et ce, indépendamment de l’unité monétaire utilisée pour concrétiser cet échange. Il s’agit de la sphère réelle de l’économie. La sphère extérieure est la contrepartie monétaire des échanges identifiés par la sphère réelle. Les ménages obtiennent un revenu monétaire en échange de leurs services productifs et c’est en dépensant ce revenu monétaire contre des biens et services qu’ils fournissent aux entreprises les recettes servant au paiement de leurs revenus. Dans cette sphère nominale, on échange une dépense monétaire contre un revenu monétaire. Il s’agit de la sphère nominale de l’économie. Transferts (Tr) MARCHÉ DES BIENS GOUVERNEMENT Dépenses publiques (G)
Et puisque le monde est encore un peu plus complexe... Les non résidents comprennent les ménages, les entreprises et les administrations publiques des pays avec lesquels nous entretenons des relations économiques. Les biens et services produits peuvent être achetés par les non-résidents (exportations, X). De plus, les ménages, les entreprises et les administrations publiques achètent des biens et services aux non-résidents (importations, M). C’est pourquoi: Y = (C + I + G) + (X - M) De plus, il n’est plus tout à fait vrai que la valeur du revenu global est égale à la valeur de la production. Le revenu national brut disponible (RNBD) est égal à la valeur de la production plus la valeur nette des revenus de placement (RP*) et transferts T* reçus de l’étranger: RNBD = Y + RP* + TI*
RNBD = (C + I +G) + [ (X - M) + RP* + TI* ] Ou encore: RNBD = (C + I +G) + [ (X - M) + RP* + TI* ] [ (X - M) + RP* + TI* ] représentant la balance courante du pays. Il n’en reste tout de même pas moins que la valeur de la production (Y) continue de constituer le premier déterminant de la valeur du revenu global. Cette valeur de la production globale est appelée Produit Intérieur Brut. Il s’agit de l’un des indicateurs les plus importants de la macroéconomie.
La mesure des principaux indicateurs
Parmi les indicateurs utilisés par les économistes afin de mesurer la performance globale d’une économie, trois sont particulièrement importants: Le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) Le taux de chômage Le taux d’inflation Cette partie du cours porte sur la mesure de ces trois indicateurs ainsi que sur les interactions qui existent entre eux.
1. Le PIB et sa croissance On appelle Produit Intérieur Brut la valeur de tous les biens et services produits dans un pays au cours d’une période de temps définie. Les biens et services dont il s’agit doivent être acquis en vue d’une utilisation finale. On distingue ces derniers des biens et services intermédiaires. L’électricité que vous consommez à la maison constitue une utilisation finale. La même électricité consommée par une imprimerie pour produire un journal constitue une utilisation intermédiaire. On ne l’inclut pas dans la mesure du PIB car elle est déjà comptabilisée dans le prix de vente du journal.
Comment mesure-t-on le PIB? Il existe trois façons équivalentes (en principe) de mesurer le PIB: la méthode des dépenses, la méthode des revenus des facteurs et la méthode des valeurs ajoutées. De ces trois méthodes, seule la première retiendra notre attention. Nous avons vu avec le schéma des flux circulaires que la dépense globale est toujours égale à la valeur globale de la production. La méthode des dépenses consiste donc à comptabiliser toutes les dépenses encourues pour acquérir la production nationale. Les grandes catégories de dépenses sont la consommation (C), les dépenses d’investissement des ménages et entreprises (I), les achats publics de biens et services (G) et les achats effectués par les non-résidents, c’est à dire les exportations (X). Des dépenses C, I et G précédentes, il faut soustraire celles qui ont servi à acquérir la production d’un autre pays, c’est à dire les importations (M). Ainsi: PIB = C + I + G + ( X - M )
PIB nominal vs PIB réel La valeur des dépenses C, I, G, X et M peut être calculée de deux manières soit que l’on utilise les prix de l’année courante ou les prix d’une année de référence. Dans le premier cas, on parle de PIB nominal (PIB en dollars courants). Dans le second cas, on parle de PIB réel (PIB en dollars constants). Puisque l’on utilise les prix d’une même année de référence peu importe l’année où on le calcule, le PIB réel, contrairement au PIB nominal, ne peut varier que si la moyenne des quantités produites varie. Le PIB nominal peut quant à lui varier tout autant en raison des changements de prix que des changements de quantités.
Exemple de calcul Supposons une économie ne produisant qu’un seul bien, le sirop d’érable. Supposons qu’en 1992, ce pays a produit 5 000 litres de sirop d’érable vendus au prix de 5,00$ le litre. En 1992, le PIB est égal à: 5 000 litres X 5,00$ le litre = 25 000 $ de 1992. En considérant 1992 comme année de référence, il n’y aurait pas de différence entre le PIB réel et le PIB nominal de 1992, le prix du sirop étant le même dans les deux cas. Voyons ce qui se passerait en 1993 si le prix avait augmenté de 5% et que la production avait aussi augmenté de 5%. En 1993: PIB nominal = (5 000 x 1,05) X (5,00 x 1,05) = 27 562,50$ PIB réel = (5 000 x 1,05) X 5,00$ = 26 250,00$ ($ de 1992) Par rapport à 1992, le PIB nominal a crû plus rapidement que le PIB réel, en raison de la hausse des prix, c’est-à-dire en raison de l’inflation.
Le PIB réel est l’indicateur fondamental de la macroéconomie Le PIB réel est l’indicateur fondamental de la macroéconomie. C’est en étudiant son évolution à travers le temps que l’on distingue entre les périodes d’expansion et de contraction. Voici l’évolution des PIB réel et nominal au Canada, de 1980 à 1999: PIBN PIBR
(PIB réel)t - (PIB réel)t - 1 On calcule le taux de croissance du PIB réel (ou son taux de variation en %) de la manière suivante: (PIB réel)t - (PIB réel)t - 1 Taux de croissance = X 100 (PIB réel)t - 1 Par exemple, le PIB réel était de 864,8 milliards au 2ième trimestre de 1999, comparé à 833,7 un an auparavant. Ainsi, le taux de croissance réelle de l’économie canadienne entre le 2ième trimestre de 1998 et le 2ième trimestre de 1999 s’est établi à: 864,8 - 833,7 X 100 = 4,7 % 833,7
Le graphique présente le taux de croissance du PIB réel entre le premier trimestre de 1980 et le deuxième trimestre de 1999: 8 6 4 2 -2 -4 -6 80 82 84 86 88 90 92 94 96 98 Croissance du PIB réel
Une tendance à la hausse marquée par des cycles: PIBR PIBR: PIB réel PIBT: PIB tendanciel Expansion modeste des années 90 PIBT Expansion rapide des années 80 Récession de 1990-1991 Récession 1981-1982
2. Le taux de chômage Afin d’être considérée comme chômeur par Statistique Canada, une personne doit remplir trois conditions: être apte au travail, être désireuse de travailler, chercher activement un emploi. La personne qui n’occupe pas d’emploi et qui ne satisfait pas l’ensemble de ces trois conditions est considérée inactive. La population active se compose donc quant à elle des chômeurs et des personnes occupant un emploi.
Quelques petits détails en passant... Le taux de chômage au Canada est mesuré mensuellement par le biais d’une enquête de Statistique Canada appelée l’Enquête sur la population active. Le taux de chômage peut connaître des fluctuations marquées d’un mois à l’autre sans que cela ne reflète de changements importants au chapitre de l’emploi. Ceci est dû aux fluctuations du nombre de personnes déclarant chercher activement un emploi.
l’un des taux les plus bas des deux dernières décennies Le taux de chômage Le taux de chômage représente le rapport du nombre de chômeurs à la population active, exprimé en pourcentage: nombre de chômeurs Taux de chômage = X 100 population active L’Enquête sur la population active de septembre 2000 établissait le taux de chômage au Canada à: 6,8 % = (1 098,8 / 16 055,8) X 100 l’un des taux les plus bas des deux dernières décennies
Ce graphique montre l’évolution du taux de chômage au Canada, de janvier 1980 à octobre 1999 : 12,9 % (1982:12) 11,9 % (1992:11) 7,2 % (1999:10) 7,2 % (1990:03) 6,9 % (1981:08)
Chômage et cycle économique Bien évidemment, le cycle économique engendre également des fluctuations au chapitre de l’emploi et du chômage, la création d’emplois accompagnant les variations de la production. Ainsi, durant les phases de contraction, le taux chômage a tendance à augmenter alors que durant la phase d’expansion, il a plutôt tendance à diminuer. Au sommet du cycle, le taux de chômage est en général à son plus bas niveau alors qu’au creux, il atteint son sommet.
Le chômage et le cycle économique, 1980-1999: 6 13 4 12 2 11 10 -2 9 -4 8 -6 -8 7 80 82 84 86 88 90 92 94 96 98 Écart de production Taux de chômage
3. Le taux d’inflation L’inflation est définie comme une hausse soutenue du niveau moyen des prix. À l’opposé, la déflation représente une baisse soutenue du niveau des prix. Le niveau des prix est mesuré par un indice des prix, comme par exemple l’indice des prix à la consommation (IPC) ou l’indice implicite des prix du PIB (IPPIB). Enfin, le taux d’inflation représente la variation en pourcentage du niveau des prix, mesuré par l’indice de prix choisi.
Les indices de prix L’indice des prix à la consommation mesure l ’évolution du niveau moyen des prix du panier de biens et services consommé par un ménage urbain typique. Le choix des biens et services composant le panier est fondé sur les habitudes de consommation d’une famille urbaine de cinq personnes en 1992. L’indice implicite des prix du PIB sert quant à lui à mesurer l ’évolution du niveau moyen des prix de tous les biens et services produits dans un pays. Les médias rapportent généralement l’inflation mesurée selon l’IPC mais pour les macroéconomistes, l’inflation mesurée par l’IPPIB est tout aussi importante. Comment calcule-t-on ces indices de prix ?
L’indice des prix à la consommation Le panier servant à évaluer l’indice des prix à la consommation est composé de plus de 600 biens et services de nature différente que les ménages canadiens consommaient à la période de référence (1992). Chaque mois, Statistique Canada mesure le prix de ces différents biens et services dans 64 centres urbains répartis dans tout le pays. Une fois cette information recueillie, on quantifie, en termes monétaires, le coût du panier de biens et services aux prix du marché. Finalement, on divise le coût du panier ainsi obtenu par ce qu’il valait lors de la période de référence.
Supposons que notre panier ne comporte que trois (3) biens et services: les pommes, le sirop d’érable et le transport par autobus. Période de référence Article Quantité Prix Total Pommes 4 sacs 1$/sac 4,00$ Sirop 2 bout. 2$/bout 4,00$ Autobus 50 billets 1,85$/bi 92,50$ Total 100,50$ IPC (100,50/100,50) * 100 = 100 Période courante Quantité Prix Total 4 sacs 2$/sac 8,00$ 2 bouteilles 2,50$/bo 5,00$ 50 billets 2,00$/bi 100,00$ 113,00$ (113,00 / 100,50) * 100 = 112,4
Le graphique ci-dessous montre l’évolution de l’IPC de 1980 à 1999 au Canada: 1992=100
L’indice implicite des prix du PIB L’indice implicite des prix du PIB sert à mesurer l’évolution du niveau moyen des prix de tous les biens et services produits dans l’économie, entre la période courante et la période de référence (1992). Pour ce faire, on divise le PIB nominal par le PIB réel, et on en multiplie le résultat par 100. Le PIB nominal mesure la valeur monétaire de la production, alors que le PIB réel sert à mesurer la production sans tenir compte des effets amplifiants de l’inflation. Voici un exemple de calcul: Au second trimestre de 1999, le PIB nominal était de 936 148 millions de $ alors que le PIB réel s’élevait à 864 764 millions de $ de 1992; l’indice implicite des prix du PIB s’établissait donc à : (936 148 / 864 764) * 100 = 108,3 . Lorsque nous étudierons le marché agrégé des biens et services, c’est à cet indice de prix que nous nous référerons.
Le graphique ci-dessous montre l’évolution de l’IPPIB de 1980 à 1999 au Canada: 1992=100 1992=100
Taux d’inflation = (Indice des prix)t - (Indice des prix)t-1 Le taux d ’inflation Le taux d’inflation est calculé de la manière suivante, selon l ’indice de prix utilisé: Taux d’inflation = (Indice des prix)t - (Indice des prix)t-1 (Indice des prix)t-1 X 100 Par exemple, l’IPC se chiffrait à 111,4 au mois de septembre de 1999, comparé à 108,6 un an auparavant. Ainsi, le taux d’inflation mesuré selon l’IPC était égal à: ((111,4 - 108,6) / 108,6) * 100 = 2,6 % . Quant à l ’IPPIB, il s ’élevait à 108,3 au second trimestre de 1999, comparé à 107,2 au même trimestre en 1998. Alors, le taux d’inflation mesuré selon l ’IPPIB se chiffrait à: ((108,3 - 107,2) / 107,2) * 100 = 1,0 % .
Comparons finalement l’évolution du taux d ’inflation canadien mesuré par les deux indices de prix, l ’IPC et l ’IPPIB. Le graphique ci-dessous illustre le taux d ’inflation mesuré par l ’IPC entre 1980 et 1999: 12,9 % (1981:07) 6,9 % (1991:01) TPS Tabac 2,6 % (1999:09) 3,4 % (1984:10)
Le graphique ci-dessous illustre quant à lui le taux d’inflation mesuré par l ’IPPIB entre 1980 et 1999: 12,6 % (1981:1) 5,4 % (1989:2) (1999:2) 1,0 % 1,6 % (1985:1)
Inflation et cycle économique Le cycle économique engendre non seulement des fluctuations au chapitre de l’emploi et du chômage mais il s’accompagne également de changements dans le niveau des prix. Ainsi, durant les phases de contraction, le taux d ’inflation a tendance à diminuer alors que durant la phase d’expansion, il a plutôt tendance à augmenter. Les marchés financiers se fondent beaucoup sur cette relation entre le cycle du PIB et l’inflation afin de prévoir les taux d’intérêt. On verra que la stabilité de cette relation a toutefois été mise à l’épreuve au cours des dernières années.
Concepts importants du cours Les principaux agents en macroéconomie: ménages, entreprises, administrations publiques, non résidents Les concepts de revenu et dépense en macroéconomie. Le PIB : définition, mesure (dépenses) et taux de croissance. Différence entre PIB nominal et PIB réel Le taux de croissance du PIB réel L’emploi, le chômage et le taux de chômage (relation avec le cycle économique) L’inflation et le taux d’inflation mesuré à partir des indices de prix (IPC, IPPIB)
Introduction à la macroéconomie: les concepts et la mesure @École des Hautes Études Commerciales Octobre 2000