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George Sand Romancière, dramaturge, épistolière, critique littéraire et journaliste française. (1 juillet 1804, Paris) ( 8 juin 1876, Nohant-Vic)

George Sand, née Aurore Dupin, femme de lettre française, a laissé derrière elle une œuvre romanesque remarquable, assortie de contes, de nouvelles, de pièces théâtrales, de textes autobiographiques et d’une immense correspondance. Son père décède lorsqu’elle a 4 ans et elle est élevée par sa grand-mère, à Nohant et ce cadre champêtre l’inspirera dans nombre de ses romans. Elle étudie les sciences et le latin et passe quelques années dans un couvent. En 1822, elle épouse le baron Dudevant dont elle a 2 enfants. Mais le couple connait des dissensions et se sépare. Eprise d’indépendance, la baronne s’installe à Paris. Dès ses premières œuvres, elle prend le nom de George Sand (tiré du nom de son amant , Jules Sandeau). Elle fréquente les grands écrivains de l’époque. En mai 1832, elle publie Indiana puis Valentine. George Sand est une femme passionnée et défend ardemment le droit à la passion des femmes et s’oppose à toutes les oppressions dont elles sont victimes. Très vite, ses talents d’écrivaine sont reconnus par ses confrères. Elle collabore à la Revue des Deux Mondes et, en 1833, elle publie Lélia, œuvre lyrique dans laquelle elle dénonce les préjugés de la société mondaine concernant l’amour. Cette année-là voit le début de sa liaison avec Musset.

Avec Musset, elle part en Italie et, à Venise, et elle s’éprend du médecin qui vient soigner son amant. C’est en 1835 que cesse cette liaison tumultueuse. En 1838, George Sand part avec ses enfants à Majorque et Chopin les rejoint. Hélas, le pianiste, tuberculeux, voit sa santé se dégrader rapidement. Ils sont mal logés même si le site est magnifique et pas acceptés par le voisinage qui craint la contagion. Ils reviennent à Nohant fin mai 1839. Leur vie commune houleuse s’achève après une durée de 10 ans. L’écrivaine est très concernée par les pensées socialistes et démocratiques et elle côtoie les grands démocrates de l’époque (Pierre Leroux, Armand Barbès ou encore Félicité de Lamennais) et se réjouit des événements de février 1848. L’échec de la Révolution la déçoit profondément et elle se retire dans son château de Nohant. Elle poursuit sa série d’œuvres champêtres optimistes. Après s’être consacrée quelque temps au théâtre, elle écrit sa biographie Histoire de ma vie (1854-1855). Elle s’éteint à l’âge de 72 ans et son œuvre s’inscrit dans la lignée des grands auteurs français du XIXème siècle. En 1846, elle publie la Mare au diable, puis, en 1848, François le Champi, la Petite Fadette, en 1849, Les Maitres sonneurs, en 1853. Elle écrit sans relâche tout au long de sa vie.

« Un cœur généreux s'engourdit et se dessèche au milieu des indifférents qui l'oublient. » George Sand ; Les sept cordes de la lyre (1840)

« Travailler, et travailler, c'est le moyen de ne jamais s'ennuyer. » George Sand ; Le péché de Monsieur Antoine (1847)

« Il faut cultiver les hautes facultés de l'intelligence aussi bien que les doux instincts du cœur. » George Sand ; Les sept cordes de la lyre (1840)

« Pour être téméraire, il ne suffit pas d'être volontaire, il faut encore être innocent jusqu'à l'ignorance. » George Sand ; Mont Revèche (1853)

« L'amour ne se brise pas comme une chaîne matérielle : il ne peut que s'éteindre peu à peu. » George Sand ; Antonia (1863)

« Comprendre l'amour du mal est impossible à qui a l'amour du bien. » George Sand ; Correspondance (1812-1876)

« La solitude, sans la foi et l'amour divin, est un tombeau ! » George Sand ; Spiridion, Roman (1839)

« Le fier a toujours les yeux hautains, et le cœur enflé. » George Sand ; Lettres d'un voyageur (1834)

« La sagesse paraît sur le visage du sage, mais les regards du fou parcourent la terre. » George Sand ; Lettres d'un voyageur (1834)

« Une femme douce, instruite et charmante, est un rayon de soleil dans la vie. » George Sand ; Le pavé, Comédie, le 18 mars 1862.

Les citations ont été prises sur le Net Les citations ont été prises sur le Net. Les peintures sont de l’artiste peintre australienne Marion Ellis Rowan (1848-1922) Musique de Chopin : extrait de la valse Op.69 n°2. Conception et réalisation : Lilymage. Date : avril 2018. lilymage1@gmail.com Mes diaporamas sont hébergés sur les sites de : www.imagileonation.com www.chezjoeline.com

Au Revoir La demeure de George Sand à Nohant est un château de la fin du 18ème siècle.