Biographie mal assurée Annalistique moyenne L. Cassius Hemina Biographie mal assurée D’après Censorinus (1ère partie du IIIème siècle p.C.n. – De die natali), il vécut à l’époque des quatrièmes Jeux séculaires (146 a.C.n.) Né sans doute au début du IIème siècle a.C.n. Hemina : mesure de capacité (= demi-setier ou vase de même capacité). A. Meurant (UCL 2002-2003)
Premier livre : Rome avant-Rome Annalistique moyenne L. Cassius Hemina Premier livre : Rome avant-Rome Deuxième livre : période royale et début de la République jusqu’à la guerre de Pyrrhus Troisième livre : première guerre punique (?) Quatrième livre : Bellum punicum posterior (= la dernière des deux guerres puniques) Pyrrhus 318-272 A. Meurant (UCL 2002-2003)
Pas cité par Cicéron, Tite-Live et Denys d’Halicarnasse Annalistique moyenne L. Cassius Hemina Pline l’Ancien (23-79) : antiquissimus auctor (NH, 29, 12) ou uetustissimus auctor (NH, 13, 84). Pas cité par Cicéron, Tite-Live et Denys d’Halicarnasse Ecrit en latin et comme Caton se pique d’étymologie, d’éponymie et d’étiologie. Penchant pour l’évhémérisme et les antiquités. Mêle annalistique et monographie : annonce le Bellum Punicum de Coelius Antipater. A. Meurant (UCL 2002-2003)
Annalistique moyenne L. Cassius Hemina « La foule des bergers investit sans conflit, d’un commun accord, Romulus et Rémus d’un pouvoir égal, afin qu’ils se concertent entre eux pour régner. Un prodige a lieu, une truie met bat trente porcelets ; en sonséquence de quoi, ils élèvent un sanctruaire en l’honneur des Lares Grundiles. » F 14 (Chassignet) = Diomède. I, p. 384 K A. Meurant (UCL 2002-2003)
Peu d’informations : affranchi d’origine grecque ? Annalistique moyenne L. Coelius Antipater Peu d’informations : affranchi d’origine grecque ? Son activité de jurisconsulte et d’orateur semble inconciliable avec la condition d’affranchi. A dû naître vers 180/170 a.C.n. Disparaît entre 121 et 110 a.C.n. A. Meurant (UCL 2002-2003)
Annalistique moyenne L. Coelius Antipater Premier ouvrage historiographique latin à ne pas remonter aux origines. Consacré à une seule période : les 18 années de la guerre contre Hannibal. Trois titres : Historiae, Annales ou Bellum Punicum (Cicéron) dont quelque 60 fragments nous sont parvenus. Les solutions Historiae et Bellum Punicum (secundum ?) ont la préférence. Il comptait 7 livres. A. Meurant (UCL 2002-2003)
Annalistique moyenne L. Coelius Antipater Comme certains fragments ne parlent pas de la deuxième guerre punique, on a suggéré que L. Coelius Antipater a en fait rédigé deux ouvrages : une monographie sur la guerre d’Hanniabl et un ouvrage contant l’histoire de Rome et de l’Italie. Mais cela paraît improbable. A. Meurant (UCL 2002-2003)
Annalistique moyenne L. Coelius Antipater « Mais la chose exige un long entraînement, si nous ne voulons pas faire comme ceux qui, s’étant essayés à ce genre de style, n’y ont pas réussi, si nous ne voulons pas transposer ouvertement les mots pour améliorer la chute ou le déroulement de la phrase. L. Coelius Antipater dans la Préface de sa Guerre Punique, déclare qu’il ne fera qu’en cas de nécessité ». F 1b (Chassignet) = Gell., XI, 8, 2-3 Justification de l’originalité de la démarche : ce Bellum Punicum constituait la première monographie historique romaine, ce qui tranchait sur les précédentes productions « historiques » tant sur le fond que sur la méthode mobilisée. A. Meurant (UCL 2002-2003)
Annalistique moyenne L. Coelius Antipater « Après la prise de Sagonte, Hannibal rêva que Jupiter l’invitait à l’assemblée des dieux ; arrivé là, il reçut l’ordre de Jupiter de porter la guerre en Italie et on lui donna pour guide un des membres de l’assemblée ; grâce à son aide, il commença à avancer avec son armée ; c’est alors que son guide lui enjoignit de ne pas se retourner ; mais Hannibal ne put résister plus longtemps et, emporté par la curiosité, il se retourna ; il vit alors une bête énorme et monstreuse, enlacée de serpents, qui renversait partout sur son passage tous les arbres, broussailles, maisons ; saisi d’étonnement, il demanda au dieu quel était ce monstre ; le dieu répondit que c’était la dévastation de l’Italie et il lui enjoignit de continuer droit devant, sans se préoccuper de ce qui se passait derrière lui, dans son dos. » F 11 (Chassignet) = CIC.,Diu. I, 49. A. Meurant (UCL 2002-2003)
Biographie mal assurée Annalistique moyenne Valerius Antias Biographie mal assurée Pas de trace de son prénom. Issu de la gens Valeria, on ne lui connaît pas de charge politique. Elle était originaire d’Antium (Latium, au sud de Rome : capitale des Volsques) : de ce terme géographique dérive son nom. Floruit à l’époque de Sylla A. Meurant (UCL 2002-2003)
75 livres dont il ne reste que 66 fragments. Annalistique moyenne Valerius Antias Œuvre : Annales dont le sujet s’étendait de la fondation de l’Vrbs par Romulus à l’époque de Sylla. 75 livres dont il ne reste que 66 fragments. Auteur important dont les travaux semble avoir été l’une des sources de Tite-Live. A. Meurant (UCL 2002-2003)
Annalistique récente Valerius Antias Mauvaise réputation : « C’était sans doute le moins fiable des historiens de ce temps. Il semble avoir traité sa matière avec désinvolture, inventant ce qu’il ignorait et affectant, pour en imposer, une précision fallacieuse ». H. Zehnacher-J.-Cl. Fredouille, Littérature latine, Paris, 19982, p. 55-56. Travaille essentiellement sur les archives de sa propre famille : M. Valerius premier fétial ; M. Valerius, premier dictateur ; M. Valerius Volusius, le premier homme du peuple à avoir demandé une supplicatio, etc. Plusieurs Valerii sont aussi présentés comme les « sauveurs » de Rome au plan militaire. A. Meurant (UCL 2002-2003)
Annalistique récente Valerius Antias « Seuls Tatius, le roi, ainsi que trois personnages des plus illustres familles demeurèrent à Rome, où ils reçurent des honneurs dont leurs descendants ont également joui. Il s’agissait de Volusius Valerius, de Tallus surnommé Tyrannius et enfin de Mettius Curtius, celui qui avait franchi le marais tout armé. » D.H., II, 46, 3. A. Meurant (UCL 2002-2003)
Annalistique récente Valerius Antias « Son successeur Silvius Procas, roi d’Albe, institua pour héritiers à parts égales ses deux fils Numitor et Amulius. Alors Amulius mit d’un côté le seul pouvoir royal, de l’autre la totalité de son patrimoine, toute la réalité concrète des biens patrernels, laissant à son frère Numitor qui était l’aîné le droit de choisir de ces deux lots celui qu’il préférait. Numitor fit passer les loisirs de la vie privée ainsi que la fortune avant le trône qu’Amulius occupa de ce fait. Pour s’en assurer la possession en toute sécurité, celui-ci fit tuer au cours d’une partie de chasse le fils de son frère Numitor. A. Meurant (UCL 2002-2003)
Annalistique récente Valerius Antias « S’il feignait d’avoir reçu en songe cet ordre de la déesse, la réalité était tout autre : il croyait devoir agir ainsi, car il ne voulait pas courir le risque que Rhéa Silvia donnât le jour à un enfant capable de venger les torts subis par son aïeul, comme l’écrit Valerius Antias dans son livre premier. » OGR, XIX, 1-4. A. Meurant (UCL 2002-2003)