Une oasis verte en pleine ville Les jardins de la Zisa Une oasis verte en pleine ville
Le paradis des rois normands Cette oasis verte, qui s’étend ( la troisième en ville après Villa Giulia et le Giardino Inglese) pour 30 mille mètres carrés, est retournée à vivre en juillet 2005 après un an de travail par lequel on a cherché à reprendre l’originaire projet du mythique Gennat Alard , l’ infinie tenue de chasse des rois normands
Trois chemins pour se rejouir Les jardins de la Zisa présentent trois parcours: le “chemin de l’eau”, le “chemin vert” et le “chemin de l’ombre”, un treillis qui sera couvert bientôt par des bougainvillées, par du glycine et des jasmins.
Le grand bassin et la salle de la fontaine L’élément central est l’énorme bassin d’eau, qui se développe pour bien 130 mètres, décoré avec les céramiques modelées par les maîtres de Santo Stefano de Camastra, les jets, le marbre blanc des carrières d’Alcamo et de Castellammare, une continuation idéale du tracé d’eau de la salle de la fontaine, celle qui s’ouvre plus loin sous les portes du palais de la Zisa.
Les plantes Tout autour, sur les 30 mille mètres carrés au total, se succèdent de petites allées et des parterres, décorés avec 60 variétés de plantes: arbustes, plantes grimpantes, buissons et fleurs assorties, avec priorité de plantes endémiques comme le palmier nain et l’olivier.
La “senia” En dehors de ses murs il y a encore la “senia” récupérée sous indication de la direction aux biens culturaux, une plate-forme de pierre ronde avec au centre un puit et une machine dentée. Autrefois, un petit âne lié et bandé tournait autour à l’infini; par ce mouvement les arabes ramassaient l’eau du puits, eau qui finissait après dans une citerne et glissait dans les canaux qui irriguaient le jardin.
Les “dammusi” Treize “dammusi” ont été récupérés aussi, de petites structures en maçonnerie construites entre le XIVè et le XVè siècle, époque à laquelle la Zisa fut affectée à ferme agricole. Certains de ces “dammusi” logent les guichets pour entrer dans le palais et une librairie.
Le rêve de Palerme royal et superbe Fleurs et jeux d’eau ont éliminé une désolée étendue de broussailles et de détritus, mais il faudra du temps et beaucoup de patience pour voir le jardin vigoureux comme il y a mille ans. Autrefois les Normands, de leur jardin, profitaient de la vue de la mer ; aujourd’hui nous devons nous contenter de cette énorme étendue de ciment et de laideurs que le Palerme du “sac” est devenu. Le parc est entouré encore des monstruosités du Palerme le plus “rugissant”, des balafres laissées dans le quartier de la Zisa par les constructeurs spéculateurs des années 60/80: de grands immeubles tous pareils, licences données par les diplomates de garde aux amis, aux amis des amis et aux prête-nom. Une ville contaminée qui regarde encore aujourd’hui celle qui était le Palerme le plus royal et superbe.
Cette présentation a été réalisée par: Raffaele Ignoto 3° B (textes) Martina Cucciarré 3° B (photos) Liliana Cusumano 3°B (photos) Mme Enza Morana (document ppt)